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 Danger chez le Père Magotte [PV Merry]

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Peregrin Touque
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MessageSujet: Danger chez le Père Magotte [PV Merry]   Danger chez le Père Magotte [PV Merry] Icon_minitimeSam 11 Mai - 10:15

Il fut un temps, où la Comté n'était pas assiégée. Il fut un temps, ou la seule préoccupation des Hobbits étaient de préparer les fêtes de manière à ce que tout soit parfais, à ce que personne ne manque de rien. Il fut un temps où les seules angoisses des semi-hommes étaient la venue de ce magicien Gandalf, qui annonçait l'aventure. Et pour les hobbits, aventure était synonyme de malheur. Et pourtant, ils ne se doutaient pas que la futur venue du dit magicien allait bouleversé la Compté, et même toute la Terre du Milieu, à jamais.

Mais avant tout cela, cette petite partie de la terre du milieu, peuplé de petites créatures à la volonté improbable et surprenante, vivaient des jours paisibles. La Comté sentait plusieurs saveurs différentes. L'air agréable de la campagne, avec des jardins entretenus, des champs où les hobbits cultivaient leurs fruits et légumes. Si vous êtes attentifs, à côté des petits chemins qui passent à travers le royaume, vous pouvez même trouver parfois des plantations de champignons, met fort apprécié par les semi-hommes. On peut également sentir l'odeur de la bonne nourriture qui s'échappent des maisons, le trous de hobbits, qui contenaient une réserve entière de petits pains, viandes et fromages. Ces charmantes petites créatures étaient connues pour leur appétit passionné, mais pas seulement pour ça. On pouvait également sentir l'herbre, pas seulement de la campagne, mais plutôt celle qu'ils fumaient, essayant de créer des ronds ou des formes diverses avec la fumée. Puis, lorsqu'on s'approche des tavernes, on peut sentir une forte odeur d'alcool et entendre également des rires et des chants. Ils aiment beaucoup boire, s'amuser et chanter.

Vous l'aurez compris, les hobbits vivaient paisiblement, seuls l'amusement et le confort comptaient. Et parmi eux, à Hobbitbourg, un jeune hobbit, pas encore majeur, aimait amuser les siens et se faire remarquer. Il se prénommait Peregrin Touque. Pippin avait toujours su qu'un grand destin l'attendait. Après tout, il est l'héritier de son père, il porte le nom de Touque. Et un jour, la Comté lui appartiendrait. Il porterait le nom de Thaïn. A cette époque, notre jeune ami était loin de se douter que cette direction lui serait volé par deux fois. Premièrement par le Malin en personne, le seigneur des ténèbres, la source du mal absolu, le maitre du chaos et de l'anneau, Sauron. Et deuxièmement par la personne la plus improbable, coupable d'une trahison qui allait déchiré le coeur du hobbit à tout jamais. Mais ces temps sombres n'étaient pas encore venus. Pour le moment, Pippin continuait de vivre dans l'insouciance et la gaité. Loin de vouloir prendre son rôle au sérieux, Pippin préférait profiter de la vie et de ses bienfaits, retardant le plus possible ses responsabilités.


***

Les rayons du soleil tapaient à travers les vitres de la fenêtre du petit trou du hobbit qui donnait à ma petite chambre. Je m'étirais dans mon lit moelleux et confortable avant de me redresser, tout sourire. Ouvrant la fenêtre pour admirer le paysage et profiter de l'air frais, ma bonne humeur prenait place. C'était une bonne journée qui s'annonçait. Gloussant, je sortis de ma chambre et marchait à pas de loup dans le couloir, avant d'ouvrir brusquement la porte de la chambre de mes trois soeurs. Je m'engouffrais dans la pièce alors que les pauvres petites dormaient paisiblement. Sautant sur les lits, je poussais des cries suraigu pour les réveiller.

« WOUAAAAAAAH WOUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH WOUAAAAAAAAAAAAAAAH »

Riant de bon coeur, je leur tirais leurs oreillers pour leur jeter à la figure. Les cries et les rires régnaient dans la pièce et au bout du compte, je me retrouvais forcé à fuir par la fenêtre et escalader notre maison pour regagner ma chambre, où rappelons le, la fenêtre était toujours ouverte.

Continuant de glousser comme un idiot, je partis rapidement faire ma toilette, manger un petit morceau et enfin, je quittais la maison, avant que mon père ne puisse me chopper. Rapide Pippin ! Oui je sais, je sais, merci ! Empruntant un poney pour une durée indéterminée, je me rendis jusqu'à Stock. Le chemin avait duré bien une bonne heure, où j'avais trouvé de quoi m'occuper en fumant de l'herbe pour former des petits cercles avec la fumée. Arrivant enfin au lieu voulu, je cachais le poney, et l'accrochais à un arbre. C'est bien mon grand ne bouge pas ! Mange et reprend des forces, tout à l'heure nous allons devoir faire appel à ton agilité et ta vitesse ! Repose toi bien mon brave, pendant ce temps, je pars en mission.

Coupant le chemin principal à travers les champs près de la demeure du Père Magotte. Gloussant de plus belle, je me jetais à terre, avant de ramper sur le sol, tel un guerrier en mission d'espionnage. Finalement, je me cachais dans l'endroit adéquat, à travers un gros morceau de feuillage, j'observais silencieusement le Père Magotte, qui prenait son premier petit déjeuné. A travers sa fenêtre ouverte, on pouvait l'apercevoir, assit à sa table, l'air sombre, et de toute évidence de mauvaise humeur. Est-ce que son instinct avait compris que deux pénibles hobbits allaient ENCORE venir l'enquiquiner ?

Oui, j'ai bien dis deux, parce que je ne suis pas le seul dans cette mission. Jamais je ne partirais où que se soit sans mon cousin et meilleur ami, Merry. Tous les deux, c'est à la vie, et à la mort, pour toujours et à jamais. D'ailleurs, ce n'était pas lui que j'entendais arriver discrètement ? Je n'avais pas besoin de me retourner, les pas de Merry, je les reconnaissais facilement. Il savait tout de moi, comme je savais tout de lui. C'était comme ça entre nous. Ce lien fort qui nous unissait était unique. Personne ne pouvait s'entendre mieux que lui et moi. En plus d'être cousin, nous étions comme des âmes sœurs, des jumeaux, liés à jamais.

« Tu es en retard, Maitre Meriadoc ! » fis-je en riant doucement.

Enfin, je me retournais pour lui adresser un grand sourire avant de pointer du doigt la fenêtre où on voyait le Père Magotte terminer son petit déjeuner.

« Il a l'air encore plus fâché que d'habitude. Tant mieux, voilà qui sera encore drôle. »

J'attendis le moment propice pour pouvoir agir. Et enfin, il quitta la table pour aller dans une autre pièce … loin du jardin ! Le temps était compté, c'était le moment. Me redressant subitement de ma cachette, je bondis sur la terre ferme pour courir jusqu'à la demeure du Père Magotte. J'escaladais le portail qui donnait au jardin, avant de me laisser tomber sur le sol, dans un bruit sourd. Normalement, il était trop loin pour l'avoir entendu. Mais il fallait faire vite !

« Merry dépeche toi !!! »

Je me baissais pour passer sous sa fenêtre. Il manquerait plus qu'il me voit de là où il est !!! Enfin je réussis à atteindre la partie du jardin où il cultivait ses carottes. Me mordant les lèvres pour ne pas glousser, je ne pus cependant pas empêcher mes épaules qui se soulevaient comme pour étouffer mes rires, signe de mon hilarité silencieuse. J'arrachais une première carotte à la racine, que je mis rapidement dans mon sac. Je fis la même chose, avec quelques autres carottes et d'autres légumes, alors que Merry était lui chargé de grimper dans les arbres, sans se faire voir pour récupérer les fruits. Oui vous allez me dire, il a la tache la plus dur ! Mais c'est de sa faute, il n'avait qu'à arriver à l'heure !!

Enfin prêt, je fermais le gros sac, qui contenait une quantité peut-être un peu trop importante de légumes. Je n'y étais pas aller de mains mortes. En fait, la fierté se lisait sur mon visage. Honnêtement, Merry et moi …. nous sommes fabuleux, il n'y a pas d'autres mots ! Je n'ai jamais vu des gens aussi doués que nous !! Franchement, le temps étaient gérés impeccablement ! Il était temps de partir, et sans problèmes, nous nous étions parfaitement débrouillés, sans se faire repérer. Le Père Magotte allait arriver d'une seconde à l'autre, mais se serait trop tard. Merry était déjà en train d'escalader le portail. (L'ouvrir refait trop de bruit puisqu'il était rouillé.) J'allais faire la même chose, lorsque subitement, mes yeux furent attirer dans un coin reculé du jardin. Je pouvais voir des petites choses rouges. Un grand sourire étira mon visage, alors que ma langue salivait déjà à l'idée de déguster ses petits fruits !

« Merry, regarde !! Des fraises !!!! »

Pourtant, je savais qu'on avait pas le temps. Si j'y retournais, on allait se faire chopper à coup sur. Mais il était impossible pour moi de partir sans prendre quelques unes de ses fraises. L'appel de la bonne nourriture. Les fraises étant mon pêché mignon, je ne pouvais les ignorer ! Je pouvais les entendre chanter en coeur « Pippin, mangez moi mangez moi, Pippin. Pippin, mangez moi mangez moi, Pippin. » …. Ah moins que se soit uniquement dans mon imagination.

Plus sérieux que moi, j'entendais Merry protester, mais je n'y tiens pas compte.

« Mais elles m'appellent Merry ! Mangez moi, mangez moi Pippin ! »

N'écoutant donc pas mon cousin, je courus vers la plantation de fraises avant d'en cueillir une bonne vingtaine que je mis dans mon sac. C'est à ce moment là qu'un crie retentit.

« VOLEURS !!! CETTE FOIS-CI JE VOUS TIENS !!!!! »

On pouvait voir la hache noir s'élever puis s'abattre sur moi. Heureusement, agile, je m'étais jeté sur le sol, sur le côté pour échapper à cette tentative d'assassinat. Evitant les coups de haches à répétitions, mes forces commençaient tout de même à m'abandonner. Le père Magotte ne me laissait pas le temps de me relever. Si bien que j'avais du lâcher mon sac pour rouler sur le sol dans tous les sens, telle une toupie humaine.

« Merryyyyyyyyy ! »

Prit d'une montée d'adrénaline, j'éclatais de rire malgré la situation alarmante.
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Meriadoc Brandybuck
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MessageSujet: Re: Danger chez le Père Magotte [PV Merry]   Danger chez le Père Magotte [PV Merry] Icon_minitimeSam 11 Mai - 12:12

Je me souviens d’un temps. Un temps qui aujourd’hui me semble plus loin que n’importe quel autre évènement. Un temps où le soleil brillait fièrement en Comté, d’une lueur vrai et chaleureuse, d’une lueur douce et entrainante. Un temps où les saisons se succédaient au fur et à mesure des jours et où la vie était simple et heureuse. Une vie simple, c’était ce à quoi inspiraient tous les hobbit en ce temps là, profiter du temps qui ne se rattrape pas, profiter du temps qui s’écoule gentiment dans un rythme soutenue et plein de gaité. Le soleil lui. Le soleil vie. La verdure joncherait les sols pour laisser sous nos pieds nus une sensation de coton délicat et léger. Il faisait bon vivre il faisait bon sourire. Car en ce temps la les sourire qu’arboraient les habitants de la Comté étaient presque permanant, dans le ciel aucun orage ne menaçait si ce n’est peut être celui des parents débordé par leur enfants turbulents et avide de la découverte de la nature. Un orage de bien moindre force en d’autre mot. Les passants vous éconduisaient d’un « bonne journée » à tout bout de champs, dans un signe de main, c’était le temps de l’abondance et des ronds de fumée. C’était le temps des jeux et des rêves. Le temps où mes ambitions principales s’arrêtaient à, m’envoler vers les nuages le jour et décrocher la lune la nuit. De bien beaux rêves qui ne me paraissaient pourtant pas si inaccessible à l’époque.

Je me revois, et je me surprends à sourire. Je me revois un matin de printemps comme les autres, assis sur le petit banc devant mon agréable trou de hobbit. Une pipe entre les mains. L’herbe brule délicatement dans son lit, et la fumée monte rejoindre un ciel bleu pale. La matinée est bien avancée, mais j’aime à finasser tranquillement, la vie est longue et belle, pourquoi ne pas prendre son temps à chaque chose ? Peser chacun de nos gestes, du simple pied qui avance, à la fourchette qui vient se glisser généreusement entre vos lèvres, vous offrant le pain quotidien avec plaisir et fragrance. Mes yeux clos, je rêve. Je rêve aux fleurs et aux arbres, je rêve à la rivière et aux prairies. Les rayons du soleil chauffent sur mon visage. Un agréable bain de lumière pour lequel rien au monde ne pourrait m’arracher à ma quiétude. Et puis j’ouvre un œil, puis l’autre, j’entends les enfants qui s’agitent autour du chemin devant mon petit jardin, je souris. Et puis je me lève. J’ai quelque chose à faire. Quelque chose qui m’offre encore plus de joie de vivre que le simple fait de s’assoir sur un banc pour fumer.

Je rentre, j’enfile une veste légère, je récupère une grande besace qui me tombe en dessous des genoux et y enfourne quelques babioles au passage. Puis je sors. Je referme la porte ronde et verte derrière moi, pas la peine de fermer à clef, qui pourrait avoir ne serait-ce que l’idée d’entrer chez moi pendant mon absence. C’est comme ça, la bonté d’âme des hobbits n’est plus à prouver et si nous vivons tous en harmonie ce n’est pas parce que notre milice nous surveille de près. On pouvait même clairement dire qu’en ce temps là, elle n’était jamais très utile et passait plus de temps à la taverne ou à bavarder chez l’ancien qu’en service à surveiller la sécurité de lieux. Nous étions déjà, et nous nous étions toujours sentit en sécurité dans notre petit village bien loin de tout, bien loin des Grandes Gens comme on les appels. Bien loin des aventures et du malheur.

J’attrape un poney par la bride, et doucement je le guide vers la sortie de Bag-End, puis une fois le petit chemin bien en vue en face de moi, je grimpe sur ma monture et en avant ! Le fond de l’air sent les fleurs et l’herbe qui se balancent doucement en suivant la courbe légère de la brise. Calme. Rassurante. Mes cheveux se soulèvent doucement tandis que le vent vient fouetter mon visage. Je ne peux me retenir de sourire, j’ai envie de rire aux éclats, la vie est si belle. Enfin, j’arrive à l’orée de Stock, là se trouve la Haricotière du père Magotte, une ferme qui s’étend sur des hectares et qui renferment bon nombres de trésors comestibles. C’est justement ma destination. J’avais l’habitude de venir ici quand j’étais petit, les rives du Brandevin ne sont pas bien loin et de toute façon dans la Comté un peu tout le monde se connait. Le père Magotte était surtout réputé pour faire peur au enfant, un homme quelque peu ronchon même s’il savait très bien accueillir ses invités lorsqu’il en avait. Sa femme réussissait particulièrement bien la cuisine à base de champignons. Mmmm un régale ! Il y avait toujours avec lui, trois gros chiens, bien menaçant, toujours près à aboyer à la gorge des petits fouineurs qui passaient trop près de ses plantations. Je me souviens que Frodon en avait une peur bleu !

J’arrive à pas feutré et là je trouve mon cousin, tapie dans l’herbe comme un fauve qui guetterait le bon moment pour se jeter sur sa proie. Leger, presque inaudible. Pourtant Pippin m’entend quand même arriver. Ca ne m’étonne pas, il a toujours eu une bonne oreille et puis on pouvait presque dire qu’il m’avait sentit arrivé. Lui et mon on à toujours été lié, plus que des liens de sang même, jamais l’un sans l’autre. Etant le plus âgé il m’arrivait régulièrement de l’entrainer dans des aventures pas possible, mais peu importe la raison, il m’accompagnait toujours, peu importe la situation il ne m’abandonnait jamais. Nous étions rapidement devenus inséparables. Pour toute réponse a sa remarque moqueuse je me contente de m’accroupie dans l’herbe à mon tour et lui appuis sur la tête avec ma main pour lui mettre le nez dans le gazon.

« Je ne suis pas en retard… c’est toi qui est en avance Pippin ! »

Dans un sourire j’observe avec lui le père Magotte assis sur une chaise à l’intérieur, on voit parfaitement bien à travers la petite fenêtre ronde creuser dans le mur. Finalement il se lève. Sans doute pour aller nourrir ces trois molosses, c’est le moment ! Ce n’était pas la première fois et certainement pas la dernière que notre espiègleries nous avait conduit ici, c’était toujours amusant de « braver le danger » pour récupérer des met savoureux alors qu’il aurait suffit de demander gentiment pour éviter toute source d’ennuis. Mais que voulez vous, la vie est ainsi. Et il est plus amusant de lui donner un peu de piquant… sinon on s’ennuis. C’est le moment. Pippin et moi, nous nous levons prestement dans un bon, direction le potager, un peu plus loin se trouve le verger, c’est la que je me rends tandis que Pippin est chargé de récupérer les légumes.

Oh ce n’est pas bien méchant, juste le temps de récupérer quelques pommes, deux trois pèches, et des abricots, et des cerises… il y a décidément trop de belle chose dans ce jardin, mais je n’ai que peu de temps devant moi. Avec la plus grande dextérité, je m’applique à grimper à un arbre, force sur tes bras !! Pousse sur tes jambes !! Une branche, puis une autre et OUF me voila à califourchon dans le pommier. Je remplie ma besace avec parcimonie, il faut laisser un eu de place pour le reste. Puis je descends de l’arbre avec toujours autant d’adresse. Très bien. Au suivant. J’enchaine les arbres fruitiers, pas de problème je suis un expert. Tout de même, si les autres nous voyaient… Ils ont l’habitude du duo infernal, Merry et Pippin, mais leur tête, je donnerai beaucoup pour voir simplement leur tête ! Je laissais échapper un petit rire étouffé alors que j’enfournais une dernière figue dans ma besace maintenant pleine et… lourde ! Je quittais alors mon perchoir et descendait, passant juste devant mon cousin qui continuait son méfait.

« J’ai fini Pippin ! Dépêche-toi maintenant ! »

J’essayais de murmurer assez fort pour qu’il m’entende mais pas trop non plus, sinon c’était le repérage assuré. Alors j’escaladais dans trop de mal le petit portail, prenant grand soin de ne faire tomber aucun fruit de mon sac lorsque la voix de Pippin m’interpela, je me retournais, me stoppant dans mon élan pour voir de quoi il s’agissait. Je n’eu pas le temps de poser mon grain de sel à la conversation que déjà mon cousin était repartit au fond du potager pour ramasser des fraise. C’est dans ces moments là qu’on remarque que j’ai un peu, je dis bien un peu, plus de maturité que lui. On à pas le temps pour des fraise, même si c’est très bon, et même si elles ont assurément l’air juteuse à souhait. Je fronçais les sourcils. Faisant de petit signe de la main pour inciter Pippin à revenir vers moi.

« Pippin !! Reviens tout de suite, on à plus le temps ! Idiot ! »

Mais la gourmandise d’un hobbit peut être son plus grand défaut. En ce qui concerne Pippin je dirai que des défauts il devait bien avoir un sacré nombre et la gourmandise n’était pas encore le pire. Je l’apprendrai plus tard à nos dépends… Je continuais à essayais de l’appeler en vain, lorsque un cri menaçant vint fendre l’air comme un coup de tonnerre. Le père Magotte. Bien entendu nous… enfin nous… PIPPIN ! Avait bien évidement pris trop de temps dans le jardin et maintenant nous étions repéré. Ralala mon cher Pippin, la prochaine fois écoute ton cousin, il a plus de jugeote que toi ! Mais ça bien évidement tu t’en contre fiche n’est ce pas ? Tu ne prends jamais les choses au sérieux ! Même lorsque tu es en plein cœur du problème. D’ailleurs en parlant de problème on commençait à en avoir un sérieusement alarmant. Le père Magotte avait sortit sa grande hache à couper le bois et menaçait mon cousin qui n’avait eu guère d’autre choix que d’abandonner son butin. A avoir les yeux plus gros que le ventre on fini par avoir de gros ennuis.

« PIPPIN !!!! Essaie de revenir par ici ! »

Mais rien n’y faisait, alors pour essayer d’arranger les choses, et même si j’en crevais de trouille à l’avance, je lançais une pomme en plein sur l’arrière de la tête du fermier en colère qui bien évidemment m’aperçu à califourchon sur son portail, j’avais l’air de quoi maintenant ? Mais mon plan était un franc succès, le père Magotte n’accordait plus aucune attention à Pippin. Au lieu de ça, il courait dans ma direction en appelant ces trois chiens de gardes qui ne tardèrent pas à accourir. Bon et bien je crois que c’est le moment de prendre la poudre d’escampette, tu ne crois pas mon cher Pippin ? Dans un geste habile, je sautais de l’autre côté du portail et me mit à courir a vive allure jusqu’au poney qui nous attendaient sagement plus loin en broutant l’herbe des prés. Je lançais de temps en temps un regard en arrière pour voir si mon cousin me suivait toujours, mais les chiens se rapprochaient dangereusement en lançant des grognements féroces et en montrant les crocs.

J’étais déjà épuisé, mais ce n’était pas vraiment le moment de s’arrêter en cour de route, d’autant plus que ma besace pesait assez lourd sur mon côté droit, je manquais plusieurs fois de me prendre les pieds dans le sac, mais je m’efforçais de le tenir le plus haut possible pour éviter l’accident et surtout la perte des fruits. Aaah Pippin, on est dans le pétrin à cause de toi maintenant ! Ne te fais pas mordre ! Je te préviens je ne reviendrai pas te chercher ! Je tiens trop à ma vie. Et dire que tout était parfais, le plan, le timing, nous avions tout prévu jusqu’à la dernière miette de notre expédition, mais nous ne pouvions pas prévoir que les aléas du hasard viendrait doucement s’incruster dans l’aventure et que nous serions obligé de fuir trois chiens et un fermier en colère. Malgré mon espoir de conserver un maximum de fruit dans ma besace, j’attrapais des pommes pour les lancer en arrière, juste sur le museau des chiens qui gémissaient une seconde le temps de secouer la tête, de se reprendre et de se remettre en course, ca avait le mérite de les ralentir et avec un peu de chance le père Magotte glissera sur l’une d’elle…


Dernière édition par Meriadoc Brandybuck le Mer 29 Mai - 14:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Danger chez le Père Magotte [PV Merry]   Danger chez le Père Magotte [PV Merry] Icon_minitimeVen 24 Mai - 11:16

Une pomme atterrit subitement sur la tête du Père Magotte. Et d’ailleurs, j’aurais aimé que Merry puisse voir la tête qu’il fit à ce moment là, parce qu’honnêtement, ça valait le coup d’œil. Sa hache était suspendue dans les airs, alors qu’il cessa tout mouvement. Le temps semblait s’être arrêté, seul le bruit de la pomme qui tomba ensuite sur le sol retentit. Les yeux de l’hobbit semblaient sortir de leurs orbites alors qu’il restait cloué sur place, la bouche ouverte, choqué, l’air de dire « Il a osé ? ». Mais oui, Merry a osé !! Pinçant mes lèvres avec mes dents, je me retenais de rire, bien que c’était plus que tentant. D’étranges émotions passaient également sur son visage, le choc, la colère, puis la détermination. La détermination. Oh oh … Lentement, il se retournait vers mon cousin. Aïe Merry ! Et la réaction était bien sur prévisible. Le Père Magotte envoya ses chiens vers mon ami, et couru lui aussi à sa poursuite. Merry n’avait pas perdu de temps et sauté de l’autre côté du portail pour prendre ses jambes à son cou. Bonne idée, sa vie était en jeu. Les fraises à l’abrie dans mon sac, avec les légumes, pour rien au monde je n’abandonnerais les provisions, même si je dois mettre ma vie en danger. A mon tour, je bondis pour me hisser sur le portail, passant devant le Père Magotte. Mais celui-ci avait trouvé plus rapide, ouvrir le portail. Ah oui pas bête ! Alors que les portes s’ouvraient, je me retrouvais comme un idiot perché dessus. Il me regarda l’espace d’un instant et je lui adressais un grand sourire idiot. Finalement je lâchais tout, retombant sur le sol, avant de m’engouffrer entre les portes ouvertes, passant comme une flèche devant notre pseudo tueur de hobbits !

« BWAHAHAHAHAHAHAHA »

Est-ce mon rire qui lui donnait plus de forces ? Ou l’envie de récupérer ce qui lui appartient ? En tout cas, le bougre avait redoublé de vitesse. Energie pour son âge le m’sieur !! Devant moi, Merry courrait à toute allure, courrait pour sa vie, pour survivre. Qu’est-ce qu’il avait l’air fin avec son gros sac !! Je faillis d’ailleurs me prendre une pomme qu’il lançait derrière lui, à l’aveuglette, pour tenter de toucher les chiens. Hé !!!! PAF ! En pleine tête ! MERRY !!!!!

« C’est ma tête ou le chien que tu vises, bougre d’âne ! »

Sans pour autant ralentir le rythme, je me retournais, courant à reculons, mon sac sur l’épaule, faisant face au Père Magotte. Je lui adressais les pires des grimaces, accentuant au mieux cet air d’idiot fini, pour bien le faire rager. Et ça marchait. Il était rouge de colère, mais réellement rouge.

Me retournant dans un sens normal, je repris ma course avec plus d’intensité. L’adrénaline m’empêchait de m’essouffler. Si Merry courrait pour sa vie, moi, je m’amusais bien de la situation. Et d’ailleurs, lorsqu’un des chiens arriva à chopper le derrière de mon cousin, lui arrivant non pas la peau –heureusement pour lui- mais un gros bout de tissus, là où il ne fallait pas, j’éclatais de rire. En fait, je riais tellement que j’en avais du mal à courir, les larmes coulaient sur mon visage tellement que la scène était comique. Hilare, j’arrivais néanmoins à crier :

« Merry !!! On voit tes fesses ! »

Ne voulant pas subir le même sort que mon cousin, parce que là, je rirais beaucoup moins, je me retournais subitement pour changer de chemin, coupant à travers les bois, un raccourci à rallonge !!!

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MessageSujet: Re: Danger chez le Père Magotte [PV Merry]   Danger chez le Père Magotte [PV Merry] Icon_minitimeVen 24 Mai - 16:42

Les hobbits sont très adroits en ce qui concerne les tirs à distance, ils ont une bonne vue et peuvent sans problème atteinte des cibles très éloignées avec ne serait-ce qu’un seul petit caillou pour projectile. Bien entendu je ne dérogeais pas à la règle et je devais avouer que m’amuser à lancer des pommes sur le bout de la truffe des gros chiens menaçants du père Magotte aurait pu être un jeu très amusant… si ceux-ci ne se rapprochaient pas de plus en plus près et de plus en plus rapidement a croire que la rage de vaincre les animait plus que tout autre chose… tout ça pour un malheureux sac remplis de fruit, mais qu’est ce qui me prenait de risquer un bras ou une jambe pour un truc que je peux faire pousser dans mon jardin ? Le goût du risque ? L’aventure… le plaisir de me retrouver là, avec mon cousin et meilleur ami… oooh comme c’est mignon, se serait même tout à fais adorable… sans c’est affreux grognements qui me poursuivent !!! Plus les aboiements se rapproche et plus je perds en précision dans mes lancés, surement l’adrénaline et le stress mélangé qui me poussent à faire n’importe quoi, d’ailleurs après mon dernier tir, j’entends la voix de Pippin râler. Oops… je l’aurais touché ? Sans aucun soupçon de regret dans ma voix je lui réponds en accélérant le pas.

« Bah excuse-moi de chercher à nous débarrasser de TES problèmes »

Non, non, en fin de compte je ne suis absolument pas désolé, s’il ne voulait pas se prendre une pomme dans la tête il n’avait qu’à sortir du potager du père Magotte à temps… on n’aurait pas eu à subir cette course poursuite… Pippin tu es un véritable gamin ! Mais je crois bien que ce n’est pas vraiment le moment de chercher la réprimande, les poneys sont en vu ! Le calvaire sera bientôt fini. Je ne m’arrête pas de courir. Jamais. Malgré le souffle court, malgré l’air qui me manque, malgré la sueur qui coule le long de mon front. Je n’en peux plus. J’ai l’impression que mes pieds vont s’emmêler l’un dans l’autre ou bien que je vais heurter un trou et m’étaler face la première dans le chemin. Et l’autre idiot derrière qui s’amuse à provoquer le fermier en colère, non mais à quoi est ce qu’il joue ? J’ai pas envie de me faire dévorer moi ! Tiens d’ailleurs… en parlant de dévorer… y s’approche pas un peu vite le molosse là ? Cours Merry, continue à courir puisque c’est la seule issue qui te reste pour éviter de finir en pattée pour chien. Ca commençait à devenir dangereux et j’avais beau continuer à lancer mes pommes sur son museau d’où dégoulinait un filet de bave, il ne s’arrêtait plus pour y prêter attention. Fiche le camp sale bête !

Totalement essoufflé, je respire uniquement par la bouche, soupesant la besace sur mon côté, je n’ai qu’une envie, la balancer sur la grosse bête qui me poursuit, histoire de me débarrasser et puis de se débarrasser du monstre par la même occasion. Et cette voix… la voix du père Magotte qui hurle et hurle encore sans jamais s’arrêter, il ne sera donc jamais a cours de souffle lui non plus ? J’en viens à me demander si continuer comme ça est une bonne idée… on pourrait peut être juste… s’arrêter, rendre les fruits et rentrer bredouille, ce ne serait pas la première fois hein Pippin ? Mais en voyant les crocs du chien s’approcher d’encore plus près, je compris rapidement que s’arrêter équivaudrait certainement à une mort certaine ou dans tous les cas à un démembrage violent et sanglant. Non merci. Pas aujourd’hui. Pas tout de suite. Enfin… je sentais déjà la respiration de l’animal sortir de ses naseau et ce grognement tout proche, y avait de quoi en perdre son sang froid une bonne fois pour toute. Mon regarde effectuaient de nombreux allé retour entre la gueule grande ouverte de l’animal et le chemin devant moi pour éviter de me prendre un arbre. Non… non, non, non t’es trop proche, va voir ailleurs si j’y suis !

Les yeux plein de terreur, je crains plus que tout pour la suite, s’il m’attrape il va à coup sur m’arracher une main ! Je n’arrive plus à prêter attention à ce qui se trouve devant moi, je voudrais me retourner pour envoyer mon pied dans son museau mais il faut croire que le chien est plus rapide que moi d’un bon, il vient agripper l’arrière de mon pantalon, aaaah non !!!!! Lâche-moi !! Mais c’est qu’il s’accroche le bougre, il va finir par l’emporter tout entier ! Alors pour le forcer à lâcher sa prise, j’attrape ma besace fermement et envois un grand coup en plein dans le museau de l’animal qui fini par me lâcher dans un jappement, mais au passage…… CRRRRRRAK… Fort heureusement –ou pas- je parviens à m’en tirer sans dommage… enfin sans autre dommage que le trou béant que l’animal m’a laissé en embarquant un bout de tissu avec lui. Oh ! La lune en plein jour ! Ah… ah… ah… ouais, ouais c’est super marrent Pippin, tu crois que je ne t’entends pas c’est ça ? Alors pour ma petite vengeance perso je me retourne une dernière fois pour balancer une pomme en plein sur la tête de mon cousin. Tiens, prend toi ça !

« Là c’est toi que je visais ! »

J’ai à peine le temps de me retourner pour le voir se remettre de son coup qu’il file aussi tôt sur un chemin qui entrait dans la forêt qui bordait la route. Non mais… NOOON tu fais quoi là tu m’abandonne ??

« LACHEUR !!!! »

Je lui hurle de tout mes poumons à m’en faire tousser, mais les chiens ne s’arrête pas de me poursuivre pour autant j’ai à peine un peu d’avance et je profite d’un tournant pour disparaître à mon tour dans la forêt… avec un peu de chance le vieux ne cherchera pas plus loin et rentrera dans sa ferme. Je cours à travers les sentiers, ignorant les branches des arbustes qui me fouettent le visage, je cris le nom de mon cousin pour le retrouver, mais où est ce qu’il est passé bon sang ?? Toujours présent pour s’attirer des ennuis mais jamais là quand il faut ! Je n’en peux plus. Je vais finir par m’écrouler si je continue à courir comme ça… mes jambes trembles, mon cœur bat à tout rompre… il faut que je m’arrête… il faut vraiment que je m’arrête. Personne ne me suit ? Je n’entends plus les grognements des chiens… dernière étape du plan, retrouver mon cousin. Heureusement pour moi je le reconnaîtrais même entre mille qui lui ressemblerai et je fini par l’apercevoir furtivement courir à travers les arbres. Je fini par remonter à sa hauteur et enfin !!!!!! Je me laisse choir sur un tapis de feuille. STOP ! Finis, faut faire une pause là !

Essayant de me remettre de mes émotions de la course poursuite, je respire à vive allure avec une furieuse envie d’apprendre la vie à se petit effronté de Touque ! Elles avaient intérêt à être bonne ses fraises parce qu’après tout ce qu’on à vécu pour elle je ne m’en remettrais pas si elle n’avait pas le goût du nectar des dieux eux même ! Je suis éreinté, et en plus j’ai mal ! Devinez où ?? Saleté de chien… c’est qu’il m’a quand même mordu… où en tout cas ces dents n’ont pas seulement déchiré mon pantalon… heureusement la « blessure » était tout ce qu’il y a de plus superficielle, mais bon… c’était pas dés plus agréable quand même il fallait l’avouer. Et toi là qui t’es moqué de moi ! T’as pas honte ! Qu’est ce que tu aurais fais s’il me les avait arraché, t’aurais eu l’air malin… et moi aussi d’ailleurs. Cette simple idée me rebute… erk. Je n’ai pas envi d’y penser plus longtemps. Le temps que je me remette de mes émotions j’aimerai pouvoir mettre une claque derrière la tête de Pip en lui hurlant « STUPIDE TOUQUE » faut bien que quelqu’un de remette en place puisque t’es parents on pas l’air de s’en charger !

En tout cas pour le moment tout est silencieux… pour le moment… le calme avant la tempête comme on dit, avec notre chance hors du commun ca ne m’aurait pas étonné de rencontrer un Dragon là tout de suite…
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Peregrin Touque
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MessageSujet: Re: Danger chez le Père Magotte [PV Merry]   Danger chez le Père Magotte [PV Merry] Icon_minitimeLun 17 Juin - 8:29


Lorsque Merry arriva à me rejoindre, j’étais assit dans un arbre, à l’observer reprendre sa respiration, allongé sur l’herbe fraiche, et certainement pour également rafraichir son derrière en feux, si vous voulez mon avis. (Et si vous ne le voulez pas, et bien tant pis, vous l’aurez quand même). Gloussant malgré moi contre l’absurdité de la situation, je sortis les fraises de mon sac pour en glisser une dans ma bouche. Je commençais à mâcher doucement, le frais me faisant frissonner des dents (Si si !! Je vous assure, c’est possible !), puis soudainement, mon sourire moqueur diminua et mon visage devint tout pâle. Sans prévenir, je recrachais brusquement la fraise mâchée, plein de coups de dents et de bave, suivant sa trajectoire. La scène se passait comme au ralentit, le déchet semblait porté par le vent, suivant un chemin défini, comme s’il lui était poussé des ailes, avant de s’écraser dans un atterrissage forcé sur la joue de Merry. Toucher coulé !!!! Voila la joue de mon cousin tintée de jus rouge, mélangé avec de la bave, mais n’importe quelle bave, ma bave, avec le déchet à moitié mangé ! Ecœurant !!

« Bouuuaaaah !!! Dégoutant !! Elles ne sont même pas mûres ! »

La vérité s’imposa fatalement en moi. J’ai arraché les fraises trop tôt, la semaine prochaine aurait surement été bon. Tout ça pour ça ! Bon tant pis, je me rattraperais sur les champignons. La défaite se lisait sur mon visage, comme si c’était la fin du monde. Mes fraises bien juteuses !!!! Je regardais les fruits avec un regard offensé. Vexé, je jetais une des fraises le plus loin possible, alors qu’elle disparaissait de mon champ de vision. Il s’en suivit un aboiement ….. oups. Les chiens venaient de retrouver notre trace. Mince. Accrochant mes jambes bien fort à la jambe, je me laissais tombé en avant, perché sur mon arbre, afin d’attraper Merry et le soulever de toutes mes forces, lui évitant ainsi une mort fatale. La mâchoire de l’animal claqua juste devant le visage de mon cousin, suspendu à quelques mètres du sol, maintenu par mes bras.

« Pouah ! T’es vraiment lourd ! Tu as grossi mon pauvre, faut de mettre au régime !! »

Il s’avère que je ne possède pas une force de troll, mais je faisais confiance à l’esprit vivace de mon cousin, qui n’avait pas besoin que je lui dise de se hisser sur les branches. Une fois à l’abrie dans l’arbre, je grimpais plus haut, lançant de la nourriture sur le visage des clébards. Le Père Magotte fini lui aussi par arriver, avec sa hache. Il nous observa un moment avant de s’approcher de l’arbre d’un air déterminé. Je compris ce qu’il allait faire, avant même qu’il ne le fasse. Plusieurs coups d’hache dans le tronc confirmèrent mes pensées. Il allait couper l’arbre pour nous faire tomber !!! Pas question de tomber dans son piège. Déstabilisé, je faillais lâcher prise et tomber sur le sol, heureusement pour moi, j’eu le temps de me rattraper sur une branche, me hissant sur celle-ci. Mais elle n’allait pas supporter mon poids longtemps.

« Merry, grimpe !! »

Je grimpais le plus haut possible dans l’arbre qui commençait à pencher dangereusement.

« Tueur d’arbres, assassin !!!!! »

Si nous étions assez rapide et agile, nous aurons le temps de sauter sur l’autre arbre, le notre était suffisamment penché. MAINTENANT !!! Prenant impulsion sur la branche, je sautais de toutes mes forces, les bras tendu, faisant un vol plané jusqu’à l’autre arbre.

« Merryyyyy !!!! Je voooooole !!!! »

On y est presque, mes doigts se rapprochaient d’une branche en hauteur, comme porté par le vent …… avant de les louper de quelques milimètres.

« Merryyyyyy !!!! Je tooooooombe !!! »

Un grand sourire béat étira mes lèvres alors que mon corps tombait, avant de s’écraser brusquement sur la terre. Heureusement, rien de cassé. Bon !!! Plan B !!! Les chiens se rapprochaient dangereusement de moi, alors que je bondis sur mes pieds, le visage plein de terre. Fuir ne servirait à rien. Il fallait que la souris se transforme en chat, et que le chat –ou plutôt le chien- devienne la souris.

Sans prévenir, je me mis à pousser un hurlement féroce, en ouvrant le plus possible ma bouche d’une manière assez tordue, en bougeant ma tête dans tous les sens, sautant en l’air en montant bien haut mes genoux, tendit que mes bras bougeaient d’une manière tout aussi étrange. Pippin, tu n’es pas humain !!!

Je me mis de nouveau à pousser des cries aigues en sautant de partout, m’agrippant aux branches, aux racines, à tout ce que je pouvais.


« AAAAAAAAAAAH HIIIIIIIIIIIIIIIIIII HUUUUUUUUUUUUUUUUU POUKAAAAAAAAA KOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII »

Les chiens s’étaient arrêtés, complètement perdus, se demandant sans doute ce qu’il se passait. Puis soudainement, se fut le silence, comme si la scène s’était figée. Je tournais lentement le visage vers les chiens, en penchant la tête sur le côté, avec un sourire glauque ! Puis …..

« POUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!! »

Je me mis à courir après les chiens, qui détalèrent, sentant l’anormalité de la situation ! Voila Merry, j’ai fais diversion, sauve toi !!!!
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MessageSujet: Re: Danger chez le Père Magotte [PV Merry]   Danger chez le Père Magotte [PV Merry] Icon_minitimeJeu 27 Juin - 20:45


Je reprends mes esprits. Petit à petit l’aire pénètre à nouveau dans mes poumons et je retrouve un rythme de respiration plus ou moins normal. Allongé dans l’herbe au pied d’un arbre, je ne prête aucune attention à mon cousin perché dans le dit arbre. C’est de sa faute si je suis dans cet état maintenant. J’halète avec difficulté. Je me remets de mes émotions et Dieu sait si j’en ai vécu une flopé ! La joie, la peur, la frustration, encore la peur, la terreur, ensuite j’ai carrément cru que j’allais mourir, puis finalement… la sensation d’apaisement lorsqu’on pense le danger écarté une bonne fois pour toute. Dissimulés entre les hauts arbres de la forêt, le père Magotte ne nous retrouvera certainement pas… certainement oui. Alors je profite de ce répit pour fermer les yeux et respirer doucement. Le calme… la douceur de la forêt. Le silence. Aaah c’est tellement agréable. J’entends le piaillement des oiseaux qui se cachent eux aussi et je suis à deux doigts de sombrer dans le sommeil. Il faut dire qu’après cette course folle, mes jambes me font un mal de chien –sans mauvais jeu de mot- d’ailleurs… cette saleté de molosse ! Quand j’y repense… elle à faillit m’arracher la peau des… tssh sale bête ! Heureusement qu’elle n’a emporté qu’un bout de mon pantalon. J’ai l’air de quoi moi maintenant avec ce trou béant ? Baah… mieux vaut ne pas y penser pour le moment et profitons un peu de cette sérénité nouvellement retrouvé. Ca fait du bien. Ca…

« Eeeew… c’est quoi ça ?? »

Je sors de mon songe merveilleux dans un sursaut et viens expressément essuyé ma joue où c’est écrasé quelque chose de mou et gluant… erk… je fixe mon « agresseur » ça ressemble assez à… Enfin, j’entends la voix de Pippin qui maugère sur le fait que les fameuse fraise pour laquelle nous avons risqué nos vie ne sont pas mûres. J’ai envie de hurler, de me relever et d’aller étrangler mon cousin. Comment ça elles ne sont pas mûres ? Comment ça ? J’ai risqué ma vie et mes fesses pour des fruits qui ne sont même pas mûrs ? Je t’avais prévenu Pippin, je t’avais prévenu qu’avec tout ce qu’on à risqué pour ses fraises elles avaient intérêt à être bonnes et toi tu me dis qu’elles ne le sont pas ? Je meure d’envie de lui balancé une nouvelle pomme en pleine tête. C’est tout ce que tu mérite !! Pour m’avoir entrainé dans un pétrin pas possible ! Et en plus j’ai perdu les trois quart de mes pommes par ta faute ! Je pousse un long soupir tandis que Pippin continue de râler sur sa branche d’arbre. Bien fait petit effronté ! ca t’apprendras à avoir les yeux plus gros que le ventre, la prochaine fois tu vérifieras mieux que ta cueillette est bonne à ramasser.

Malheureusement je n’ai pas le temps de jaser très longtemps, car des aboiements se font entendre… oh non… le père Magotte et ses chiens nous ont retrouvés ! Surement grâce à l’odorat de ses trois molosses qui lui servent de gardiens. Ce n’est plus le moment de profiter du calme de la forêt qui de toute façon a été brisé par les geigneries de Pippin… là tout de suite il faut partir ! Mais il faut croire que l’horloge du temps c’est prise d’un malin plaisir à accélérer sa course car les grognements et les bruit de pas de course se font de plus en plus proche et déjà, je vois le bout des museaux des trois gros chiens qui accourent vers moi. Ah non ! Cette fois je ne serais plus la victime, mais alors que je me prépare à détaler et que les crocs d’un des chiens s’approchent dangereusement de mon visage, je me sens happé vers le haut. Je pousse un cri de surprise avant de me rendre compte qu’il s’agit de Pippin qui ne manque d’ailleurs pas de me faire une remarque désobligeante. J’ai envie de lui expliquer, qu’il me doit bien un sauvetage après ce qu’il m’a fait subir mais je n’ai pas vraiment le temps de lui faire la morale.

« Je n’ai pas grossis c’est toi qui n’a aucune force dans les bras ! »

Finalement et non sans l’aide de mon précieux cousin, je parviens à me hisser dans les branches de l’arbre. Nous voila donc tous les deux, perché sur notre branche comme deux écureuils qui chercherait à échapper à une horde de loups féroces. Seulement cette fois ci… la meute n’est pas seule et elle à emmené un chasseur avec elle… ou plutôt, un bûcheron, un bûcheron en colère qui se saisit de sa hache, la fait monté dans les airs pour la rabattre violement contre le tronc de l’arbre sur lequel nous sommes prisonnier. C’est ça, c’est come une prison malgré tout. Que faire de plus, une fois que le tronc sera abattu c’est à nous qu’il coupera les jambes… il en serait capable. Et j’imagine déjà la réaction de Pippin si je lui parle d’excuse… parce que malgré tout, nous avions volé ce pauvre fermier qui ne cherchait qu’à récupérer ses biens. Enfin ses trois monstres et la hache… ce n’est pas vraiment un moyen efficace pour récupérer ce qui lui appartient au contraire.

La voix paniquée de Pippin me dit de grimper. Je ne cherche pas plus longtemps et j’obéis, de toute façon ce n’est plus comme si nous avions le choix n’est ce pas ? Alors je grimpe, je grimpe le plus haut possible pour éviter la chute. A chaque nouveau coup de hache, l’arbre vacille, tremble dangereusement, menace de s’écrouler à chaque instant ! Je m’agrippe du mieux que je peux. Si bien et si fort que mes mains blanchissent à cause du sang qui peine à circuler dans mes veines. Mais tout à une fin… même les branches d’un arbre et lorsque la cime est atteinte, il n’y a plus aucun recoin où se cacher. Notre refuge se met à tanguer, il penche doucement mais surement vers le sol de plus en plus proche. C’est parfais, comme ça, si la chute ne nous casse pas une jambe ou un bras, le père Magotte s’en chargera avec sa hache… et si il manque de précision, ses corniauds finirons très bien le travail. Pas de preuve rien du tout. Aaah… noon… je ne veux pas mourir ! Lorsque je me retourne vers Pippin pour voir s’il s’en sort, je ne suis pas au bout de mes surprises, il est sur le point de sauter dans l’arbre voisin pour éviter de finir par terre avec celui là…

« Pippin !!! Attends !!!! »

Trop tard il a sauté… et cet idiot se crois drôle en plus, non t’es pas drôle Pip’ là tu me fais juste peur ! Fait un peu attention bon sang… Le corps de mon cousin s’écrase lourdement sur le sol alors que je me crispe et ferme les yeux. Je ne veux pas voir ça… non, non… Pippin sauve toi imbécile heureux ! Sinon les chiens vont te dévorer vivant ! Mais après plusieurs secondes de silence je daigne enfin rouvrir mes paupières. Je pousse un long, très long soupir de soulagement, Pippin n’a rien, il est même debout sur ses pieds et c’est déjà plutôt rassurant. Je m’apprête à lui tendre la main pour le faire remonter dans l’arbre, mais celui-ci toujours sous le joug de la terrible hache tranchante, tangue de plus en plus, contrairement à mon cousin, mon saut dans l’arbre voisin n’est pas un échec… tu vois Pippin, c’est comme pour les fraises, si tu avais attendu un tout petit peu plus tu n’aurais pas été déçu ! Mais alors que je suis soulagé d’être enfin sur une branche qui tiens le coup, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour mon meilleur ami, mon presque frère… il à beau avoir des réactions immatures il ne reste pas moins mon précieux, mon très cher Pippin et s’il lui arrivait quelque chose je crois que j’en mourrais…

Pourtant tout semble aller pour le mieux pour lui… un peu trop même et alors que je l’observe prendre son courage à deux mains je ne peux pas m’empêcher de le fixer avec un air ahuri. Attends, qu’est ce qu’il fait là ? Il essais de faire peur à ses trois monstres ? A moi que son but ne soit de les faire mourir de rire… je dis ça parce que personnellement en voyant sa tête, je ne peux pas me retenir plus d’une seconde avant d’échapper un violent fou rire. Ce qui déconcerte totalement le vieux fermiers qui arrête de s’acharner sur le tronc de l’arbre ou je me suis réfugié. Il se retourne alors pour voir ce qui se passe dans son dos et en voyant que ses chiens se sont fait prendre en chasse par le hobbit voleur de fraise, le père Magotte affiche une mine tout simplement parfaite. Il est complètement choqué et décide alors de m’abandonner pour partir à la poursuite de celui qui martyrise ses trois molosses. Super et je fais quoi moi maintenant… je vous cours après comme un crétin ? Non le mieux est encore de retourner auprès des poneys… mon cousin finira bien par revenir, je le connais trop bien.

Je quitte alors la forêt avant de m’assurer que la voie est bien libre puis je me mes à courir en direction de la où nous avions laissé les équidés qui nous attendent bien sagement en broutant l’herbe verte et fraiche des près. Le fond de l’air est frais non ? Ou alors c’est moi ? … hum oui je crois que c’est moi… décidément je ne me remettrai jamais de ce moment ou j’ai cru que les crocs de la bête allaient m’emporter avec elle. Les poneys sont en vue… mais aucune trace de Pippin alors je grimpe sur ma monture, maintenant celle de mon cousin par la bride et la fait avancer à mon rythme. Maintenant qu’il c’est enfuit je ne sais où… il va falloir que je le retrouve…

« PIPPIIIN!!! OU TU TE CACHES?»
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