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| | Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées [PV Sauron] | |
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Bartekil GwentölwnAdministrateur-Dirigeant de l'Eriador-Sauron's Bitch
♦ Date d'inscription : 13/05/2013 ♦ Localisation RP : Eriador/Mordor ♦ Points RP : 113 ♦ Aventures : 172
| Sujet: Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées [PV Sauron] Lun 20 Mai - 15:04 | |
| Il releva les yeux une énième fois de son ouvrage, et manqua jurer dans toutes les langues dont il avait la maîtrise en voyant la porte s'ouvrir en face de lui. Diantre, ne pouvait-on décemment le laisser peiner en paix ne serait-ce qu'une brève heure, ou bien était-il subitement le seul seigneur capable dans cette tour. Ce lui semblait être une véritable conspiration pour l'empêcher de venir à bout de son dilemme, une courtoisie d'un des neufs peut-être ? L'idée ne semblait pas particulièrement fausse, la mesquinerie de la majorité des autres le laissait sans voix tant elle se couplait à l’imbécillité crasse de leur pitoyable mortalité. Il aurait presque.... presque put l'accepter si il avait été chargé d'une tâche personnelle, et non de la bonne marche de la tour pour un moment. Mais que cette bande d'illuminés fats et sans une once de jugeote se permette de le déconcentrer alors qu'il avait à cœur leur confort à tous accentuait encore le manque de respect qu'il éprouvait pour eux, à une ou deux exceptions près. Avaient-ils même conscience d'un ordre dans leurs priorités, ou bien s'acharnaient-ils simplement dans un concours celui qui serait le plus inconséquent... Non vraiment, il n'avait pas le temps pour leurs vaines guerres intestines pour le moment. Quand il aurait finit ce serait avec plaisir qu'il irait remettre de l'ordre dans les rangs, mais pour le moment son attention se devait d'être tournée vers autres choses que leurs petites personnes. Certes, il devait jongler avec bien des tâches, mais si il avait justement commandé qu'on le laissa en paix pendant quelques heures c'était pour une bonne raison, il ne se levait pas le matin en cédant au caprice de s'isoler loin de son devoir pour rien. Mais ça.. ça semblait être un concept un peu trop subtile pour eux tous. Peu importait, à vrai dire. Amorçant sa levée du siège qu'il occupait, l'elfe capta soudain le regard igné d'Einas et se rassit immédiatement. Ah ? Ainsi ce n'était pas les monuments d'ingérences qui lui servaient de pairs ? C'était toujours bon à savoir, il aurait moins de mal à expliquer à son maître pourquoi il lui aurait tordu le cou. D'ailleurs ses pensées semblaient avoir eut un écho dans son regard, le Numénorien s'empressait soudain d'expliquer la raison pour laquelle il violait si impunément son sanctuaire personnel. Mieux valait d'ailleurs qu'il le fasse, si la patience était une qualité qu'il possédait en quantité, il avait cependant tendance à détester qu'on le débusque dans cette pièce en particulier, d'autant qu'il subissait les assauts de tout un chacun dans tout le reste de la tour. Muet, alors que l'humain affichait un superbe sourire nerveux, il finit cependant par tapoter d'un digit élégant contre le bord du meuble, intimant à l'intrus l'ordre de poser son auguste postérieur sur la chaise face à lui et de ne plus en bouger jusqu'à ce que lui en décide autrement. Docile, l'autre se plia à l’exigence sans rechigner. Car, oui, il exigeait. Ordonnait, parce qu'il était en position de le faire, parce qu'il savait n'avoir aucun défi capable de remettre en cause son autorité, et qu'il n'y avait en pratique qu'un seul individu dans tout le Mordor capable de lui imposer sa volonté. Et cet être singulier n'était pas là à l'heure actuelle. Pourquoi daignerait-il demander quoi que ce soit alors que l'obéissance lui était dû. Seul un homme incapable de se jauger à sa juste valeur se serait abaissé à manquer de fermeté quand on l'attendait justement de lui. Le silence retomba progressivement sur eux. L'elfe sentait le regard attentif de son serviteur personnel peser sur lui. Il manquait de subtilité, ses pensées étaient aussi aisées à saisir que des phalènes autour d'un feu. Bien entendu, qu'il attendait un verdict de sa part. Mais lui ? Avait-il l'intention de le lui communiquer ? Il n'y était après tout pas tenu, cela ne le concernait que de très loin. Heureusement pour l'humain, il lui était d'une aide appréciable, et sa compagnie ne le dégoûtait pas. Pas trop, plutôt. Mais il n'y pouvait rien, cependant, ce n'était pas de son fait si il était humain. Son esprit relativement affûté compensait ce manquement de mauvais goût. Et leur partenariat remontait loin, après tout n'était-ce pas lui qu'il avait faillit étrangler après s'être éveillé en Mordor ? Il ne lui avait d'ailleurs jamais payé cette dette. Einas s'en moquait, après tout il n'était pas en position de réclamer quoi que ce soit, mais cela aurait put presque l'amuser de savoir qu'un des êtres les plus craint du continent avait une dette aussi puérile envers un mortel. Cela aurait [i)presque[/i] put l'amuser... mais ce n'était pas le cas. Cela n'avait aucune importance, il attendait toujours une réponse, et lui contemplait l'opportunité qu'on lui offrait. Changer d'air ne pouvait que lui faire du bien, et ce soudain revirement en surprendrait plus d'un. Après tout, ils s'attendaient à ce qu'il reste cloîtré là jusqu'à achever ce problème, quitte à pourrir sur place. Mais il ne pouvait abandonner là son œuvre sans plus d’égards, c'eut été bien hors de caractère pour lui. « Prépare la salle. Je serais là dans une heure » Une heure était un délais largement suffisant pour qu'il prépare ce dont ils auraient besoin, et lui laissait également le temps de parvenir à une conclusion digne de ce nom. Einas se releva, se sachant indésirable désormais, et commença à s'avancer vers la porte. « Demande aux gardes d'être plus stricts. Qu'ils abattent le prochain à passer cette porte sans mon consentement express » Peut-être qu'ainsi il aurait la paix. Avec le claquement léger de la porte, il se concentra à nouveau sur les lignes du message qu'il avait posé devant lui et reprit le fil de sa pensée avec d'autant plus de précaution qu'il avait bien faillit le perdre avec l'indélicatesse dont faisait preuve les serviteurs de la tour. Mais après tout, on ne leur demandait pas de jouer de politique, uniquement de garder les lieux, et d'obéir aux ordres qu'on leur donnaient. Rien de véritablement.... Rien qui ne favorisa leur si piètre intelligence, donc. Peu importait, il avait bien autre chose en tête à l'heure actuelle. Clignant lentement des yeux, il prit sa plume, la trempa dans l'encre sombre, puis en posa la pointe sur le papier pour débuter sa réponse. Il était inutile de tergiverser plus longtemps, les solutions ne courraient pas les rues et ses inférieurs seraient bien capable de manquer tout rater parce qu'ils patientaient dans l'espoir d'obtenir son avis. Rapidement, il rédigea ses ordres, puis reposa la plume, observant son écriture sèche et stricte avec un mélange de perplexité et de scepticisme. Serait-ce assez clair pour leurs esprits étriqués ? Il le faudrait bien. Il ne pouvait passer son temps à dorloter tout le monde sous prétexte qu'ils étaient incapables de saisir le fond de sa pensée. L'elfe plia la missive, la cacheta, puis se releva, sortant enfin de son antre. Ses pas le menèrent aisément à destination, dans les entrailles sombres de la tour où la température descendait de plusieurs degrés. Pas de soleil, ni de lumière d'aucune sorte en ces lieux. Juste le froid, le silence, et les allées et venues des serviteurs. Ne prenant pas même la peine de s'écarter de sa route, il laissait aux autres le soin d'éviter ses pas, les dominants sans mal. Il avait à faire, encore et toujours. Plus bas, encore plus bas, là où retentissait les cris, là où la peur empuantissait l'air en des vapeurs rances et que la douleur palpitait presque dans chaque mur. Oh oui, il avait à faire en bas, et ce n'étaient pas ces êtres pitoyables qui allaient le ralentir. Son devoir avant tout. Devoir, oui, mais plaisir également, si tant est qu'il puisse nommer ainsi ce qu'il ressentait lorsqu'il officiait comme maître d’interrogatoire. Du moins ressentait-il quelque chose, ce qui était bien rare en vérité. Alors que le temps s'écoulait, sa sensibilité se perdait, son âme et son corps s'engourdissait. Mais c'était sans doute pour le mieux, la faiblesse n'avait pas de place en ces lieux. Seul comptait ses capacités, et les résultats. Le reste était quantité négligeable. Et encore une fois, il viendrait remplir son office sans faillir. Qu'était d'ailleurs ce prisonnier, pour qu'on le lui envoi directement. Einas n'avait pas prit le temps de le lui dire, maudit soit-il. L'elfe devrait le découvrir tout seul. Il avait une sainte horreur des surprises pourtant, ses servants personnels le savaient depuis le temps, que son héraut manque ainsi à ses devoirs était outrageant au possible. Il n'attendait pas la perfection d'un être tel que lui, mais ce qu'il demandait, il s'attendait à le voir accomplit. Bien.... il devrait le lui rappeler. Après en avoir finit avec le rebut qui refusait de parler évidement. Bientôt, le silence laissa place aux cris, aux supplications des prisonniers dans les cages tout autour de l'année menant à la chambre d’interrogatoire isolée qu'Einas n'avait certainement pas manqué de choisir. Et... ah, effectivement, il était bien là, ses yeux bleus luisant comme des gemmes dans la demi obscurité. L'elfe s'arrêta devant lui, hocha légèrement la tête, puis entra dans la salle, l'humain sur les talons. Sa proie était là, enchaînée, sans défense, sans même la possibilité de se rouler en boule, comme ils le faisait tous lorsqu'ils avaient peur. Le silence, dans la pièce était pesant, mais heureusement, l'odeur de la terreur humaine était moins palpable... sans doute son serviteur avait-il veillé à s'en occuper, avant sa venue. La faiblesse l'indisposait plus encore que les supplications. Son regard de silex caressa le vide de la pièce un bref instant.... Circulaire, et pourtant anguleuse en raison des piliers protubérants fait de métaux sombres, elle était vide en dehors de la chaise de torture et de la petite table portant les instruments. Le sol, les murs, le dôme du haut plafond... tout était de fer noir, brutal et cruel. Il y avait portant une certaine beauté à cet ensemble homogène, une prestance, une hauteur... et cette impression de puissance vous observant, vous entourant, vous isolant loin du reste du monde. C'était l'atmosphère parfaite pour le subtile travail mental qu'il accomplissait sur ses victimes. Un être plus barbare aurait put prendre la chose sans l'approfondir, en ne cherchant qu'à faire mal pour obtenir les réponses qu'il cherchait... ça ne servait à rien. Briser simplement l'esprit et le corps ne donnait aucun résultat. Pour être effectif il fallait compter bien davantage sur le manque de raison qui affectait les prisonniers sous la douleur. Assaillir leurs corps, puis se faire héraut de la délivrance, tordre la vérité jusqu'à les convaincre de leurs culpabilité, puis leur offrir le pardon. Épuiser leurs nerfs, puis venir à eux comme un baume, pour les secourir. Ils ne résistaient jamais bien longtemps à pareil jeux, et c'était très bien ainsi. La vérité était qu'ils ne ressortaient jamais de ces geôles. Mais ils n'avaient nul besoin de se souvenir de cela, alors. Ils avaient simplement besoin de ressentir, et de se plier à ses exigences. Ce n'était pas bien compliqué. « Reste près de la porte. Einas. » L'elfe s'approcha, plongea ses mains dans la bassin d'eau que l'on avait préparée à son encontre, puis les sécha avant de s'intéresser à sa cible. Approchant sensiblement de la table il déroula l’étui contenant les longues aiguilles qu'il affectionnait tant puis en testa plusieurs, jaugeant le morceau de viande rude qui tremblotait de peur devant lui. Il ne lui fallut pas plus de quelques minutes pour se trouver satisfait, et, posant sa main froide sur le bras de l'homme, il enfonça lentement l'aiguille dans le nœud de nerfs le plus proche, sachant pertinemment la réaction qu'il obtiendrait alors... ~* ~ Le hurlement retentit, long, déchirant, puits de douleur et de terreur, comme un appel à la merci. Il se répercuta en écho le long des voûtes de pierres et de fer de la salle, dans le silence de mort qui la caractérisait. Puis il se tut, pour laisser place aux sanglots, aux gémissements douloureux, aux plaintes basses, animales, viscérales.... L'elfe eut un rictus qui aurait put passer pour un sourire, n'eut été le manque d'expressivité du reste de son visage, et l'horrible lueur au fond de ses yeux. Les orbes ébènes dans la demi luminosité d'une unique torche suivaient le cheminement de la lame au fil redoutable qui courait le long du torse pâle de l'homme, détachant la peau, et uniquement la peau, dépeçant avec méthode et application la carcasse pour laisser voir, en dessous, la chair palpitante, rosée et rougeâtre, suintant légèrement. Le contact de l'air frais sur la chair à vif faisait tressaillir l'imposante silhouette de l'homme, qui devait bien faire deux fois sa corpulence, et qui était pourtant un simple jouet entre ses mains habiles. La lame continuait de tracer ses arabesques, puis s'arrêtait, se plantant fermement, tirant un autre hurlement à sa victime. Le dépeçage était un art délicat, qui demandait une grande dextérité, et une application presque amoureuse. Et il faisait pleuvoir de son attention sur la pitoyable créature qu'était cet humain, dont le corps tressautait, se crispait contre ses liens, espérant échapper à la langoureuse caresse du métal. Le dessin qu'il gravait à même la peau restait une éphémère élégie, qui disparaissait dès que le morceau de peau était retiré, et nettement placé sur la table près du morceau de tissu. Retirer la peau de l'entièreté du torse était un long travail, mais après plusieurs heures à peiner sur lui, il pouvait sans nul doute affirmer qu'il avait atteint le but recherché. La vision, dans sa froide crudité, se peignait de rouge, et il sut que, si il choisissait de le laisser sécher, la douleur se ferait bientôt intolérable. Il en usait souvent, dénudant un doigt, ou un bras, le laissant s'infecter, attendant que la victime le supplie de tout son cœur pour que l'on coupe la chair outragée. Mais il ne le permettrait pas cette fois. La plaie était immense, et causerait sa perte. Oh certes, il pouvait le regarder mourir... mais quel intérêt, vraiment ? Peu à peu, le torse fut complètement dépourvu de sa peau. Il s'avoue enfin satisfait, et déposa enfin la lame sur le tissu blanc, le teintant immédiatement de rouge. L'elfe plongea les mains dans l'eau, pour les nettoyer, avant de saisir un flacon d'eau à la forme délicate et magnifiquement ouvragée. Elfique, sans aucun doutes. Il retira le bouchon, le déposa dans un petit tintement, puis versa le contenu iodé sur l'immense plaie, tirant de nouveaux hurlements à la victime impuissante de son acharnement. L'eau était froide, glaciale même, et pleine de sel, de sorte que chaque fois qu'elle touchait la chair à vif et sanglante, elle causait de nouvelles plaintes, des plaintes qui cascadaient le long des murs comme un concert, mélange de trémolos, de sanglots, de supplications... Non, pas de supplications à vrai dire, il n'avait plus assez d'esprit pour cela, il était une simple bête à l'agonie, noyée dans la douleur... dans l'horreur. Et il en jouait, comme le maître d'un orchestre, il en jouait avec malice, puisque ce n'était plus qu'un jeu. L'homme n'avait pas résisté longtemps sous ses attentions, mélange de tendresse et de cruauté sans pareille, et il avait tout dit. Mais le défi ne pouvait rester impuni, et puisqu'il ne ressortirait pas de la tour, l'elfe s'amusait désormais avec ce qui restait de sa conscience et de son corps. Piètre jeu, pour un guerrier, il n'était pas résistant, mais un jeu non négligeable tout de même... Le flacon fut reposé à son tour. Il regarda la carcasse qu'était l'humain, et sentit le dépit poindre. Il était presque finit, déjà, alors qu'il n'avait pas même forcé son imagination pour les sévices. Cela n'allait vraiment pas. Il avait crut cette victime là plus résistante, mais de toutes évidences ce n'était pas le cas. Il regarda la carcasse à peine vivante, regarda son arme, la frôla des doigts, puis, avec un sifflement sec, se ravisa. Les gémissements de cette pitoyable créature l'irritait au plus haut point. Il aurait put faire durer le jeu, encore, encore un peu... mais il en avait vraiment assez de l'entendre, lui et ses râles de bête. D'un mouvement vif et sec, il plongea la main dans la gorge du supplicié, et serra le contenu flasque et spongieux avant de tirer, arrachant la chair, la trachée.. arrachant tout, et faisant gicler un geyser de sang qui éclaboussa son visage et son torse, rouge, et chaud. La vie de l'homme venait de s'achever sans la moindre cérémonie, tandis qu'il malaxait entre ses doigts la pulpe chaude et tendre. De la chair poisseuse, comme n'importe quelle autre... Perplexe un bref instant, il finit par poser le long tuyaux de la trachée sur le coté, près de la peau, puis retourna à la carcasse sanguinolente. Plongeant les mains dedans avec violence, il se mit en devoir de la ravager consciencieusement, ne prêtant aucune attention à l'état de sa personne tandis qu'il s'appliquait à briser chaque os, à arracher chaque lambeau de viande, à défaire les organes... Le concert de craquement et de succions était sinistre, horrifiant, même pour le seul spectateur qu'il avait. Seul ? Peut-être pas. Concentré qu'il était, l'elfe n'avait absolument pas entendu la porte s'ouvrir, le bruit de pas s'approcher de lui, il n'avait pas sentit la silhouette se rapprocher dans son dos. Concentré qu'il était sur cette besogne macabre, il ne voyait rien et ne sentait rien. Les bras rougis jusqu'aux coudes, le torse et le visage éclaboussés de sang, des lambeaux de chair s'accrochant à ses longs, très longs cheveux, il lui fallut le frôlement d'une main sur sa peau pour le faire sortir de sa transe. Son corps électrisé manqua le trahir, alors qu'un gémissement instinctif tentait de s'échapper de ses lèvres. Des lèvres qu'il scella immédiatement en cessant de travailler. L'elfe tourna la tête sans pour autant retirer les mains de la pulpe informe qui avait été le torse du cadavre. Il n'était pas gêné de se trouver prit sur le fait d'un acte aussi impie, mais la surprise de trouver son maître derrière lui, elle, était sincère. Ainsi il était de retour ? Le temps avait dû passer plus que de raison. Que faisait son soleil ici ? Pourquoi être venu, un simple appel, et il aurait accouru vers lui sans tarder, en abandonnant son ouvrage si il le fallait. L'interrogation flottait dans l'air, entre eux, alors qu'il rivait son regard au sien, ses prunelles jusque là de jais s'ourlant d'un voile délicat de jade luminescent, provoqué par la présence magnifique du seigneur de la tour. Lentement, il retira ses mains de la fange sanglante, se tournant vers lui, le léger bruit du sang gouttant sur le sol brisant le silence. L'elfe cligna des yeux une fois, une unique fois, puis lâcha un soupire diffus, accueillant son maître dans l'intimité de leurs regards. Son âme et son esprit ployaient déjà, incapable même de songer à lui refuser ce qui était son dû. Son corps pourtant, restait statique, si près du sien, marqué par les heures passées sur sa victime. La senteur lourde du sang se mêlant aux effluves de son corps....
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| | | SauronAdministrateur - Seigneur des Tenèbres
♦ Date d'inscription : 25/02/2013 ♦ Localisation RP : Bard-Dûr ♦ Points RP : 251 ♦ Aventures : 534
| Sujet: Re: Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées [PV Sauron] Mar 21 Mai - 13:44 | |
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Le temps, petite chose pouvant paraitre insignifiante aux yeux de bien nombreux êtres. On ne le compte pas, on le laisse filer, comme ça, sans ne rien dire. On sait sa fin inévitable, on la sent, on l’attend, on ne peut la rejeter. Mais ce temps qui passe, qui nous consume, nous emporte, marquant nos visages et nos corps de nombreuses rides taillées dans la chair encore chaude. Marquant… Les années de vie écoulées. De la jeunesse à la vieillesse, de l’adolescence à la mort. Le temps passe et passe encore. Il fulmine en nous, il nous menace, nous cris : Souviens-toi ! » Mais rien. Nous sommes soumis de l’horloge, les catins de la vie, les putes immondes de la fatalité qui nous est dû. Nous sommes en vie… Oui, mais contre quoi ? Nous sommes vivants. Oui… Mais dans quel but ? Le but, la destination, le destin, notre chemin qui fera de nos histoires les comtes les plus invraisemblables qui soit. Le temps, il passe, se fout de nous à chaque instant. Mais le temps n’est que le soumis de ce destin inévitable qui nous est dû. Tourne à droite te criera une voix dans ta tête. Ta conscience. Rabaissé par celle qui tu clameras de tourner à gauche ! Gauche ! Le côté du diable, le malin, la gauche. L’inconscient. L’inconscient reste toujours des plus fort. Le mal coule en nous, roule en nos veines, nous fait jouir de tout ce que nous ne pouvions imaginer. Et le temps qui passe. Et le pas, qui se tourne vers… La gauche. Droite ! Te cri la conscience. Pitié droite ! Et toi, alors du haut de ta stature, tu plaqueras tes deux mains sur tes oreilles, lui hurlant de se taire, de fermer sa grande gueule pour ne laisser place qu’à tes envies les plus improbables. Alors victime de l‘inconscient, fermant les yeux à t’en fendre les paupières, ton pied, ta jambe, s’ensuivant de ton corps tout entier tournera vers la gauche. LA GAUCHE ! Le mal. Le temps coulera de plus bel, savourant cet instant de victoire. Tu fus l’innocent. Désormais… Que reste-t-il de toi ? L’adolescent se meurt. Ta vie s’efface. Meurs vieux lâche… Il est trop tard…
Le temps… Tictac incessant qui tambourine dans ta tête, à te rendre fous. Il te menace encore. Tu sombres dans un tunnel lointain, noir, sans porte de secours, sans rien. Plus aucune marche arrière. Plus aucune raison de t’échapper. Alors, les mains moites tu avanceras dans l’inconnue, ignorant ce temps qui passe encore. La sensation des aiguilles de cette horloge, tu les entends, les ressens, de plus en plus fort, de plus en plus bel, elles sont là et accélère ce temps. Ce temps maudit que tu voudrais arrêter. Tes jours et tes nuits sont comptées. Alors pourquoi te soucier de ta bonne conscience ? Pourquoi vivre de ses frustrations ? Le temps passe. Avance ! Et sans même prendre la peine de réfléchir, sans même plus prendre ce maudit de temps de penser à ta pute de bonne conscience, tes pas te mèneront là où fut ta destinée. Alors de mon regard sombre et sans pitié, je te crierais que ton temps fut fait. Et dans un geste de grâce, dans une dernière vision, je te donnerais ce coup que tu attendais depuis ta naissance. Et le temps s’arrête. Ton cœur également… Tu n’es plus que la putain de ma volonté. Et tu le sais. Te souviens-tu encore de ces jours où tu ne pensais que par le bien de ton peuple ? Te souviens-tu encore de ces jours, ou bien des nuits entières tu espérais recevoir un seul soupçon de reconnaissance ? Mais n’avait droit qu’à l’ignorance la plus parfaite ? Personne ne t’a jamais félicité. Et c’est désormais pour ça, que ton temps t’as conduit dans les trépas de mon monde. Là où… Malgré l’absence de cette vie qui passe tu te sens finalement… Bien. Tu es désormais prêt. Tu es désormais… Apte à suivre ta destinée. Souviens-toi de ce jour où mon regard, implacable, se posa sur ta carcasse sanguinolente, encore bien faible et tremblante. Cette haine dans ton regard. Qui t’as compris Bartekil ? Qui ?! Si ce n’est que moi. Pauvre chien, pauvre fou, pauvre de toi… Sans moi tu n’es rien… Sans moi… Tu n’es que perte absolue. Sans moi… Tu serais… Mort…
Alors le temps te demande cette reconnaissance. Tout n’est que question de temps. Je te cherche et je te trouve. Je te veux et je t’aurais. Les sens aux aguets, l’excitation portée à son paroxysme, j’attends, j’entends. Là, derrière cette porte les cris les plus agréables qui soit. La lèvre, mordue pour retenir des soupire de désires, les mains, plaquées contre cette porte qui nous sert de barrière, les yeux clos, je tente d’imaginer, de voir ce que tu peux faire. Que fais-tu Bartekil ? Je laisse une main glisser contre mon torse, là, bercer par cette musique parfaite qui n’est que représentée par des hurlements de douleur, je laisse mes doigts venir me caresser, franchir le niveau de la ceinture, venant attraper mon vît, et dans un geste de va et vient, me satisfaisant de tous mes fantasmes. La simple illusion de toi, les mains baignant dans le sang encore chaud me procure se sentiment d’extase le plus certain. Il bouillonne en moi, et mes hanches ne font que suivre la cadence accordée par ma propre main. Les lèvres désormais entre ouvertes, je me frotte contre cette porte, laissant échapper des soupire d’autosatisfaction. Je te veux, je te désire. Et je peux le sentir dans chacun de mes coups de rein. Mes soupire s’entremêlant à ses cris si parfaitement parfait, ce son qui en devient une douce mélodie des plus somptueuses pour mes tympans. Je peux sentir des nombreux papillons prendre naissance dans le bas de mon ventre, et alors que ta victime semble pousser son dernier soupire, à ce même moment, j’en viens à jouir contre cette maudite porte, me retenant de ne pas entrer. Patientant, sagement, que tu achèves cette œuvre si parfaite pour mes oreilles. Pour mes sens… Me contentant d’imaginer, et de savourer cet instant présent. Je laisse ma main maculler par ce liquide corporelle caresser cette muraille qui nous sépare, attendant, encore, continuant de me satisfaire des illusions les plus salaces. Tu es beau… tu es parfait… Tu es… Prêt… Alors je viens attraper cette poignée, ouvrant la porte, délicatement, et dans le silence le plus parfait demande à ton garde de sortir. Nous laissant seul… Rien que toi… Rien que moi… rien que… Nous…
Observant la structure de ton corps, la courbure de tes formes, cette façon bien à toi de finir ton dessin, il ne me faut pas deux secondes pour sentir l’excitation pointer le bout de son nez. De plus belle. Plus forte encore. Alors je m’approche de toi, je te regarde, observant les moindres de tes mouvements, tout en diminuant cette distance qui nous sépare. Tu ne me vois pas. Tu ignores même que je suis là tant la transe s’empare de ta personne. L’odeur du sang, l’odeur de la mort. Et cette scène des plus agréables à souhait. Je te veux. La, maintenant. Je veux te prendre sur l’objet de ce désire que tu fais peindre en moi. Je veux… Finir ton œuvre… Alors ma main vient enfin effleurer ton épaule. Tu t’arrêtes, et sans ne rien dire, délicatement, nos regards se croisent. Ma main glissant dans tes cheveux, je repousse cette mèche, maculée par le sang, ton visage… Dégoulinant d’hémoglobine, et tes mains… si parfaitement… Sali par l’horreur qui émane de ta personne. Dans mon regard tu ne peux y lire que désire et envie… Je viens attraper ta main dans la mienne, et sans ne rien dire, dans un simple sourire des plus pervers, je viens la collée tout contre mon vît. Dans un naturel des plus certain, et te fais comprendre toutes ces choses que tu fais naître en moi. Mon autre main vient glisser le long de ton bras, nu, trempé de sang, pour venir se réfugier tout contre ton torse. Je pars à l’exploration de tes formes les plus soyeuses, je te touche, sans aucune limite, sans aucune pudeur, sans rien. Créant des mouvements de va et vient avec ta main, je me colle contre toi, nous coupants de toute distance inutile, je ne te regarde pas, je te dévore du regard. Et avec violence je viens attraper tes cheveux, te retournant, venant coller ton dos contre le mien, ma main venant attraper ta propre verge sans la moindre honte. Sans aucune limite, sans rien. Je te force à contempler ton œuvre, je te force à regarder ce qui fut autrefois un homme. Sens la chaleur qui émane encore de sa personne. Regardes ce que tu as fait Bartekil… Et sens… Ce que tu as fait naître en moi…
« Tout n’est que… Perfection mon ami. Regardes la beauté de ton œuvre… Sens… Toutes ces choses… Laisses ce corps te satisfaire au plus profond de toi-même… N’ai… aucune… Limite… »
Ma voix vient prononcer des mots dans un murmure que seul toi peux entendre. Je laisse ma langue, venir récolter une goutte de sang qui coulait encore le long de ta joue, et sans la moindre gêne je viens t’arracher les vêtements qui me séparaient de ta chair. Venant me frotter tout contre ton postérieur alors libéré de tout vêtement. Gardant les miens, je veux te voir jouir en lui… Avant de me sentir jouir… En toi. Sourire des plus pervers, envie des plus malsaine, je veux me faire spectateur d’une scène qui se veut être sans limite. Alors je viens me placer devant toi, laissant ma main parcourir ce corps mort, et dans un geste, je la plonge dans cette crevasse que tu as créée. Attrapant ce qui reste de cœur, je l’arrache, le menant à mes lèvres, venant mordre dedans comme dans un vulgaire bout de viande. Et dans un simple geste, je le retourne, la plaquant contre le ventre, te laissant pour seul vu, l’immondice de son gros fessier encore vierge et pure… Laissant tomber l’organe cardiaque sur le sol glacé et trempé de ce liquide carmin, je viens prendre place sur cette table, à califourchon sur cet homme mort, m’approchant de toi, t’observant, un regard emplis de perversité et de toutes choses les plus horribles qui soit. Ma main désormais salie par ce sang désormais froid vient se poser contre ta joue, et dans un geste, je viens poser mes lèvres contre les tiennes, me frottant contre cette carcasse, contre ce truc qui n’est désormais plus que désire de sexualité. Je veux que tu viole sa dépouille, je veux que nous souillon son corps de nos liquides corporelle, je veux… Te prendre sur lui, et toi… te savoir… En…Lui… Alors je viens t’attirer vers moi, te forçant à venir toi aussi t’installer sur cette table, à califourchon, et je viens t’aider à mener l’une de tes mains contre ce fessier qui se refroidit de minutes en minutes… Le temps passe. Il ne coule plus pour lui… Fais-le temps que tu le peux encore… Avant que tout ne se contracte… Déchire-le…
« De quoi as-tu peur Amour ? Tout en ce monde se veut n’être qu’extase des plus parfaite… Ceci sera la perfection… La finalisation d’une de ta plus belle ouvres… »
Je te sais sans limite. Je te sais… Aussi fou que moi… Alors… De quoi as-tu peur ? Sans ne rien dire de plus je reviens pénétrer la barrière de tes lèvres, laissant ma langue jouer avec la tienne, alors que ma main vient s’agripper à ton vît. Je le réveille, je fais monter l’excitation à son paroxysme. Je te sais enfin prêt à découvrir de nouvelles saveurs. Je te sais… Consentant de tant de découvertes. C’est pour cela que je t’ai choisie. Pour cette volonté de vouloir découvrir le monde, et tout ce qui l’entoure, sans même avoir peur de quoi que ce soit. Tu es si beau Bartekil… Si… Parfait… Et désormais tu es… Mien…
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| | | Bartekil GwentölwnAdministrateur-Dirigeant de l'Eriador-Sauron's Bitch
♦ Date d'inscription : 13/05/2013 ♦ Localisation RP : Eriador/Mordor ♦ Points RP : 113 ♦ Aventures : 172
| Sujet: Re: Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées [PV Sauron] Mar 21 Mai - 17:29 | |
| Ils étaient deux statues, deux superbes constructions, croulant sous les mécanismes vivants, puissantes machineries qui les plaçaient bien au dessus du reste du monde. Deux icônes d'horreurs, de magnificences, aussi parfaitement assortie que vulgairement incohérentes. Lui, le maître, puissance sans pareille, auguste paroxysme du délire passionnel le plus attrayant du monde, dans la noire profondeur de son vice et de son mal, haut et redoutable comme le plus grand dragon, et qui scintillait comme un soleil, comme une traînée d’étoiles mourantes qui hurlaient silencieusement dans l'agonie de minutes plus longues que des mondes tout entiers. Dont la simple présence pouvait corrompre l'âme la plus pure, dont le moindre soupire était un Eros mortel, un orgasme cosmique balayant la raison de l'esprit avec la même sûreté que l'épée la vie d'un faible. Lui dont la volonté pliait le monde comme une amante se pâmant d'extase et de souffrance. Et face à lui son serviteur, d'os et d'ivoire, poupée délicate et impérieuse se transformant d'un ordre en furie bestiale, aussi douce que la ciguë, aussi amère que l'aloès, et plus virulente que la belladone, oubliant sa grâce elfique sous une robe de plomb fondu et de sang frais. Silencieux spectre aux yeux de prismes assujettissant, absorbant la volonté de ses victimes pour venir gorger la sienne, les vidant de leurs substances avant de mettre fin à leurs pitoyables vies. Qu'est ce qu'une vie après tout, qu'est ce qu'une vie dans cet univers dément ? Pas grand chose. Une denrée commune et périssable, une denrée rude et barbare. La vie était un champ de blé dont eux, faucheurs, ramassaient la floraison pour mieux la consommer. La vie n'était qu'une risible moquerie, une blague des puissances d'en-haut pour mieux jouer d'eux. La vie... non la vie n'était rien. L'on distinguait bien peu la vie de l'existence, une erreur souvent grossière, parfois fatale. Ou bien était-ce l'inverse ? La vie se résumait aux instincts les plus basiques, manger, boire, respirer, dormir.... voilà tout ce qu'était la vie, grotesque parodie, animale destinée. La vie était le crachat du monde aux visages de ses pions les plus prisés, ceux qui s’écharpaient en son nom. Abrutissante vie, repoussante vie. L'apanage des bêtes et des êtres de bas étages, destructibles. L'existence en revanche.... oui, elle était bien différent. L'existence se jouait par le regard des autres, portés sur soit, par ce que percevait l'ensemble des individus doués de pensées et d'un raisonnement, aussi biaisé soit-il. L’existence était le sens même de chaque chose, emplissant l'être d'une valeur, d'une compréhension de lui-même. L'existence, après tout, c'était d'être ' quelqu'un '. Être quelqu'un était ce qu'il avait toujours voulut. Exister, non vivre. Et longtemps on lui avait refusé ce bienfait, on l'avait rabaissé au rang d'animal, de moins que rien.... Plus à présent. Dans l'orbite de sa victime, dans le regard de ses subordonnés, et plus que tout.... dans son regard à lui, son souverain, il existait. Qu'il soit le centre d'un monde de souffrances, l'infligeant ou la faisant cesser, qu'il soit le donneur d'ordres apportant la cohérence à des sous-fifres incapables d'agir par eux-même, ou qu'il... qu'il soit le serviteur à son tour, jouet entre les mains de son maître. Son maître, son dieu, celui qui l'avait fait existé. Il lui était entièrement soumis, esclave de sa volonté, simple outil, oui... oui, oui, et alors ? Il s'y soumettait de tout son être, être qu'il avait construit, qu'il avait forgé, être véritablement, et non pas simple animal tentant de survivre loin de tous. Il existait pour ce soleil ardent dépourvue de pitié, et c'était tout ce qui lui importait. Qu'il se fasse catin ou général, soumis ou conquérant, tant qu'il existait pour lui, tant qu'il le servait. Les liens à ses poignets étaient de soie sombre, le collier à son cou de velours brodés de non-dits, de ces silences qui passaient entre eux sans le besoin des mots. Lui, entièrement tourné vers lui, plante héliotrope en perdition, affamée de sa chaleur, de sa présence, de son regard, de sa malveillance même... affamée de lui. Il se mourrait de famine, sans lui. Il n'avait pas besoin de mots, son corps n'était qu'un réceptacle de ce que son maître y déversait. Sans lui il serait mort. Il se serait ôté la vie, sachant très bien ce que cela impliquait, mais incapable de retenir son geste. Il se serait condamné à errer... mais cela n'importait pas. Il baignait dans l'absolue de la puissance du grand Maia, et c'était tout ce qui avait un intérêt à ses yeux. One day life had ask to death : « Why do people love me and not you ? », and death answered back : « Because you are a beatiful lie, and i am a painful truth » Il l'avait regardé, comme il l'observait à présent. La même intensité dans ses yeux infinis, la même hauteur. Mais alors même que c'était la haine qu'il avait ressentit des siècles auparavant, bouillonnement dans ses veines d'un rejet total, c'était à présent un typhon délicieusement coupable qui le saisissait. La lueur dans les yeux de son maître... il savait ce qu'elle signifiait. Oh oui, il le savait si bien. Désir, envie... le soleil cherchant l'esclave. Il le désirait, une vérité qui aurait put suffire à le faire se pâmer. Autrefois peut-être, quand il était encore une ombre discrète sans allégeance, encore un enfant, encore ignorant. Mais les choses avaient bien changées. Il ne se pâmerait pas de cela, non, il faisait bien davantage. L’émoi était une reconnaissance enfantine, mais aucun d'eux n'était un enfant, et l'elfe, sous la brûlure de ce regard malsain ne pouvait que sentir son corps répondre à l'égale de ce qu'il sentait chez son seigneur et maître. L'excitation parcourait ses veines, chaque fibre de sa personne s'éveillant à la passion que ce regard attisait chez lui irrémédiablement, et qui venait se répercuter dans ses prunelles à couleur de plus en plus soutenue, de plus en plus verte, sublime absinthe, interdite et intoxicante... regard de langueur empoisonnée. Lui seul pouvait réussir pareil exploit, pareil miracle, son regard effaçant le vernis de discipline, de retenue qui conservait l'illusion de délicatesse elfique sur son être. Pour lui, par lui, seulement lui, son sa caresse, sous sa volonté, la bête s'éveillait, s'étirait, déroulait ses longs anneaux hors des abysses de sa conscience à l'agonie et rendue muette par la peur.... pour monter vers lui, le saluer. Un bref instant, son souffle reste prit au piège de sa poitrine, coincé dans sa gorge, dans ses poumons. Un rayon de soleil vient frôler sa peau, la main de son seigneur, écartant une mèche de cheveux poisseuse de sang. Elle aurait dû être aussi douce que la plus coûteuse des soies, fluide et légère, brume d'ébène sous les doigts de sa sérénissime majesté, mais le sang l'alourdit, laisse une traîné carmine supplémentaire sur sa joue d'albâtre. Un tressaillement semblable à l'étincelle vient secouer son corps, à l'impact d'un tremblement de terre. Toute sa personne, jusqu'au noyaux de son âme, est ébranlée, étourdie, illuminé à son contact, pourtant si simple. Un véritable coup de tonnerre avant la symphonie de l'orage. L'ouverture s'achevant, le concerto débutant. Sa main touchant la sienne manque de lui arracher un soupire de damné qu'il retient de justesse, une fois de plus. Il est habitué, il a apprit, cela aussi. Il sait se contenir, jusqu'à ce ce que la corde tendue craque et ne cède, jusqu'à ce que le véritable instant soit arrivé. Le geste ne laissa aucunement place au doute, si doute il y avait encore en contemplant le fond de ses prunelles de flammes. La pression de sa paume sanglante contre la chaleur de son bas ventre, de son excitation, le fait brièvement papillonner des yeux et il ne recule pas, ses doigts s'arquant, venant flatter ce qu'il sait être son œuvre. A nouveau, son corps frémit, puissamment, l'envie décuplant encore, l'envie de lui... Sans un mot, il presse, un mouvement presque innocent, mais ourlé de lascivité conquise. Ses pupilles se dilatent, comme sous l'effet d'une drogue. N'en-est-il pas une d'ailleurs ? Le simple musque, le désir émanant de lui font tourner la tête, l'embrume encore davantage. Il sait oui, il n'a aucun doute sur ce qu'il a provoqué, et ne s'en repend pas un seul instant. Son maître sera bien prompte à châtier si cela ne lui plaisait pas. Plus que de la reconnaissance, cela la dépasse... Equal are the desir to breed and to kill Une pression sur son torse, comme le poids de toute l'horreur du monde, et il ferme à demi les yeux, ourlant sa joue pâle de ses longs cils de charbon, ne laissant voir que la lueur de besoin, au fin fond des prunelles de malachites. La caresse infernale des digits le parcourant, marquant le satin de sa peau, la faisant frissonner de délice. La pudeur n'est pas de mise, pas ici, pas entre eux, et il n'en recherche aucune, offert à l'envie de son seigneur, propriétaire de ce corps qui lui obéit et lui répond, instrument de musique gravé dans la chair, n'attendant qu'un musicien pour jouer de lui, lui faire produire les milles et un son de la luxure et de la débauche. Puis soudain, leurs corps se touchent, se rejoignent, sans distance aucune, et il est pressé contre l'être auquel il voue toute son existence. Sa main se resserre encore, bouge, là en bas, tandis que son souffle s'échappe de ses lèvres pécheresse avec plus de rapidité, mais toujours silencieux. Il le sait avant que cela n'advienne, et ne résiste pas. La prise, aussi violente soit-elle, ne lui fait pas mal. Il faut bien plus que cela pour espérer lui tirer le moindre gémissement de douleur. L'auguste le sait bien, et lui se plie, obéit, plaqué contre lui avec délice, dévorant de son regard la carcasse ravagée qui fut autrefois pleine de vie, tandis que sa nuque brûle du regard de son souverain. Sa victime... elle a l'air d'avoir été ravagée par une bête sans merci. Un orque, un troll... pas un elfe. Pourtant c'est bien lui le coupable. Coupable ? Non, l'artiste. Ce n'est rien de plus qu'un chef d’œuvre. Il ne peut en être autrement, non loin de là. Impossible. La capacité à profaner la vie avec tant d'efficacité, et de la main d'un être aspirant lui même à la perfection. C'est une peinture, une statue, un poème, une allégorie de ce qu'il est, de sa passion si sombre.... Prit entre la perfection mortuaire et celle, bien vivante, chaude et attirante de son maître tout contre son dos, il ne peut qu'abandonner le sceau de ses lèvres, ne se refusant pas, désormais, le doux halètement que provoque les mots glissés contre sa joue, presque au creux de son oreille, comme le chuchotement d'un amant. Aucune limite. L'ordre implicite venant achever la barrière de sa volonté. La défonçant d'un coup de boutoir et libérant le flot de sa noirceur, de la malice en lui... de cette chose improbable, fleur souverainement méprisante de la bonté et de la décence et se gavant de toutes les pensées malsaines naissant dans son âme. L'elfe ré ouvre des yeux brûlant, et porte son regard sur l'être pressé contre lui, les lèvres s'entre ouvrant à la sensation chaude sur sa joue, avant de se fermer de nouveau dans le bruit des vêtements se déchirant, un bruit presque obscène dans ce jeu parfait de décadence. La part de lui qui aurait put se soucier de sa décence, des conséquences, lorsqu'il devrait remonter, avait depuis trop longtemps rendu l'âme pour qu'il eut ne serait-ce que l'amorce d'une inquiétude. Rien d'autre ne comptait que les mains sur son corps, la chaleur qui s'infiltrait en lui, au fond de son être pourtant glacé. D'une pression, il se plaque contre lui, contre l'impatience pulsante de son vît contre la peau encore plus délicate de son fessier au dessin parfait. La nature l'avait fait objet de désir, de plaisir, lui faisant don d'un corps aux charmes étourdissants, mais lui seul l'avait fait s'épanouir, pour lui. Personne d'autre ne le touchera jamais, mais la prise impérieuse de son maître ne faisait naître aucun refus. Bien au contraire. Mais si la pression restait encore, la main parcourait le corps de sa victime, suivait des pierres scintillantes de ses yeux, jaloux... jaloux oui, même d'un mort, même d'une pitoyable dépouille. Il voulait ces mains sur lui, quitte à ce qu'elles le tue, il voulait sentir l'empreinte de sa possession... cette certitude écrasante qu'il n'était qu'un joyaux de plus dans un coffre, un simple objet, jouet... Love, the best way toward death Le cœur se portant à ses lèvres, encore chaud. Il aurait voulut y goûter aussi. Plonger ses dents dans la chair tendre et s'en repaître. Du cœur, ou bien de ses lèvres tentatrices ? Des deux sans doute. Il avait...si faim, tellement faim de lui. Mais l'organe se trouva bien vite abandonné, et lui mirait les lèvres rougies de sang avec l'envie sauvage de se jeter dessus et de se repaître d'elles. L'elfe ne le quitte pas un seul instant des yeux, ne cillant même plus, alors qu'il voit la figure sublimement malsaine s'approcher de lui, ne prenant pas même gare à la mare de sang et de lambeaux de chair qui se forme sur le sol. Écho de ce mal au fond des yeux de ce sombre soleil, miroir pervers, ode sycophante de l'horreur suprême. Pas un seul instant il ne le quitte des yeux, pas même alors que la caresse sur sa joue manque le faire gémir, manque lui faire tourner la tête pour ôter le sang de cette main admirable comme le chien qu'il est. Mais les lèvres posées sur les siennes l'en empêche, le fige, de nouveau, et il se presse contre elle, se faisant presque violence pour ne pas céder à cette violente pulsion de les saisir pour s'en délecter. L'impulsion est suffisante cependant, il n'hésite pas à grimper sur la chair de torture, à rejoindre son seigneur, son soleil, sur ce zénith terrestre, se laissant guider, conduire, manipuler, marionnette... belle marionnette... docile marionnette... sanglante et pleine de ce besoin terrible de plénitude, de plaisir. Mais un doute léger persiste, l'auguste le sent si bien, ses mots caressants, une litanie plus merveilleuse que tout les chants elfiques, et ses mots sonnent si justes, si pleins de vérités... l'elfe est la folie, mais lui est le délie, l'incarnation même de la démence, dansant dans une robe prune, un coté avenant et succulent de jeunesse, l'autre rouille et maléfice, et l'esclave ne peut que lui céder. Il a raison. Oh ces mots ! Frôlant ses lèvres, caressants, leurs souffles se mêlant... Il le ferait, les doutes n'avaient pas de place ici, c'était une découverte de plus, une connaissance, une expérience, il n'avait jamais eut peur de cela et jamais il n'aurait peur. Pas de cela, jamais de cela. La peur lui était étrangère, tout ce qu'il craignait était de perdre le regard de son maître. Mais cela.... était un objet de perfectionnement.... Comme la corolle délicate d'une fleur ses lèvres s'ouvrent à la demande des siennes, sa langue s'entremêle à celle, chaude, qui conquière l'antre humide et douce de son intérieur. Une fois de plus, il ne résiste pas, ferme les yeux et n'est plus que sens et sensations, nerfs et délices, dans ce ballet langoureux et pourtant brutal de leurs baisé, leurs lèvres se pressants les unes contre les autres, leurs dents, parfois, rougissant la chair, et la faisant gonfler, la rougissant... Il n'hésite plus, déverse toute sa cupidité, son envie dans ce baisé, tandis que son corps, victime de la main impérieuse qui le saisit, se tord, reins arqués, cuisses tremblantes. Il s'excite rapidement, sous le toucher expert de son maître. L'autre sait parfaitement comme manier l'instrument qu'il est, et pas un seul instant la pudeur n'entre en jeu. Il n'est que sensations, que plaisir et désir, et bientôt, le pic approche, douloureusement proche en vérité, sous la caresse étourdissante. Ses poumons en feu, en manque d'air, criaient grâce mais il retenait son tortionnaire, refusant de lâcher, pas encore..pas encore... juste un peu plus, quelques secondes, quelques minutes... jusqu'à ce que des étoiles dansent devant ses yeux et qu'il soit contraint de choisir entre l’asphyxie et le recul. Alors, reculant lentement, la respiration emballée, erratique, le regard sombre et la crinière auréolant sauvagement son cors, il faisait face, ancrant presque violemment son regard dans le sien, à demi raide et à demi courbé, panthère de ressentit, fauve éveillé qui n'attendait qu'un corps à corps furieux. Pas d'hésitation, pas d’appréhension, ni de dégoût. L'elfe s'approchait alors, frôlant son maître presque téméraire, avant de tourner une partie de son attention sur le cadavre, un mépris criant dans les yeux pour la vie, mais pas pour l'objet. Détourner totalement son attention de son soleil aurait été impossible et improbable, mais une partie suffisait pour ce qu'il devait faire. Et c'était si aisé, à vrai dire, tant que le corps ne refroidissait pas trop. Il n'avait pas besoin de se soucier d'une douleur quelconque pour un hypothétique partenaire, que non... il suffisait simplement de se glisser là. Pas d'hésitation, plus d'hésitation. Il était aussi dual que la nuit et le jour, mais c'était la nuit qui agissait désormais. Alors, lentement, il s'essaya aux chairs cadavériques, s'y glissant lentement, centimètre après centimètre, serrant les dents avant de s'ancrer là, un long frisson parcourant son dos et ôtant un énorme poids de ses épaules, le poids d'une partie de son désir. Une partie uniquement, il en restait assez pour combler bien d'autres étreintes.... Fauve humain, il tourna son regard du cadavre vers l'astre face à lui, que son corps implorait de se joindre à lui. Alors, dans une exhalation sensuelle et féline si lointaine de sa froideur raisonnée, il souffla de ces rares mots qu'il dispersait avec tant de parcimonie, ponctuant les ondulations de son corps brillant en une harmonie parfaite : « Rejoignez moi...ô soleil...mon... maitre »
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| | | SauronAdministrateur - Seigneur des Tenèbres
♦ Date d'inscription : 25/02/2013 ♦ Localisation RP : Bard-Dûr ♦ Points RP : 251 ♦ Aventures : 534
| Sujet: Re: Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées [PV Sauron] Jeu 23 Mai - 23:34 | |
| La vie n’est qu’une putain. Elle vient, te tends la main, te ruine et te quitte. La vie… N’est qu’une catin. Petite chose bien futile en sommes. Tu l’as prend, la pénètre, la violente, et au petit jour, alors même que tu ne puisses avoir le temps de crier OUF, elle n’est déjà plus là. Tu es… Ma putain. Sombre lueur morbide dans mon regard, tant d’extase, d’exaltation, l’excitation poussées à son paroxysme, et des envies. Sadique. Sans limites, sans moral, sans rien. L’humiliation est la chose que je t’offre. Mais de cette humiliation, naitra alors… Des sensations les plus parfaites qui soient. Le regard plongé dans le tien, je ne rate pas une seule miette de tout ce que tu pourrais faire. Tu doutes. Je le sens. Tu hésites. Je le constate. Pauvre petit constat, sois digne de moi et n’ai crainte ! Un corps, mort certes. Mais un corps qui n’est rien d’autre qu’un bout de viande insignifiant. Se glisser dedans, pourquoi ? L’imagination sordide n’a-t-elle donc aucune limite ? Elle ne demande qu’à être satisfaite, et elle le sera si l’esclave de son maître donne ce qu’on lui demande. Alors je souris, d’un sourire qui en dit long quand je vois ton corps se cambrer, et sans prendre la peine de réfléchir, je te vois te glisser dans ce rectum encore chaud. Tiède. Fermé… Déchirant. Et je souris et souris encore, quand ma bouche vient se frotter contre le tienne. Ma langue, parcourant ton épiderme. De tes lèvres à ton cou, de ton cou… A ton torse. Je me frotte contre cette carcasse puante et dégoulinante, alors que mes mains viennent violer toutes les barrières de ton intimité. Tu es là, pratiquant ce mouvement de va et vient. Tu ne fais que ce que je te demande. Et je jouis, de la soumission parfaite du sujet parfait, face à une situation des plus parfaitement détestable. Tableau… Parfait même de l’horreur… Et tes lèvres s’entre-ouvrent. Et le son de ta voix. Douce mélodie somptueuse qui ne vient que trop rarement frôler mes tympans. Parles, parles encore… Ta voix, tout de toi fait naitre en moi cette excitation des plus certaine… Te rejoindre. Le temps mon ami… Prends le temps… De savourer…
Alors sans ne rien dire je descends de la table de torture pour venir me réfugier dans ton dos. Venant caresser la courbure de tes reins, parcourant cette peau si frêle, si fraiche, si froide, si chaude à la fois. Un oxymore des plus enivrants. Je laisse un doigt glisser le long de ta colonne vertébral, je te découvre, sans en oublier une seule petite miette. Et je savoure chaque seconde, chaque instant. Le temps m’apparaissant comme étant une chose bien insignifiante. Il peut bien rire de moi, moi, je me ris de lui. Alors je glisse, et glisse encore contre cette peau, la tienne, quand dans un mouvement brutal je te retourne, te séparant de ta marionnette cadavérique gisant dans son sang sur cette table des plus poisseuses. Ma main glisse le long de ta joue, je ne peux m’empêcher de te toucher, de te caresser. Ce moment, je l’attends depuis le début. Toi, moi, je l’ai toujours su. Nous ne sommes faits que pour former une seule et même unité. Je te repousse, t’allonge sur cette table, sans même prendre la peine de pousser le cadavre gisant là. Violé, bafoué, par l’imagination de mes désirs. Je viens prendre place au-dessus de toi, laissant ma main te parcourir avec passion, me délectant sans cesse de tes lèvres, de ta peau, de ton parfum. Glissant de ton cou, sur ton torse, descendant, plus bas, toujours plus bas. Encore, afin de venir me perdre sur l’objet de ma convoitise. Empoignant ce phallus durcie par l’envie, je viens l’entourer de mes lèvres, et l’aval, non pas s’en violence. L’enfonçant dans ma gorge, je pourrais m’en étouffer avec. Je le savoure, le réveille, le désires. Et ton goût qui vient couler dans ma gorge, ce liquide que je bois par envie. Il est si bon. Il est si gouteux… Si… agréable. Un grand cru, un nectar de choix, le millésime parfait. Car tout n’est que perfection avec toi. Tout se veut prendre alors un sens certain. Tu me rends fou. Tu me rends… Sans conscience, sans rien. Tu fais de moi le monstre que je suis déjà- Tu le prends. Et l’entraine dans ta folie grandissante… Sens-le !
L’une de mes mains vient s’agripper à tes testicules que je malaxe, tout en continuant de pomper sur ce dard hautement en éveil. L’autre, te caressant dans le bas de ton ventre. Je viens de prendre la place de l’esclave, et toi celle du maître. Mais je n’en ai cure, et ne pense qu’à une chose… Te satisfaire, avant de me satisfaire. Accélérant les mouvements, je cherche à te faire jouir, à te pousser à bout, quand les ongles de ma main viennent s’enfoncer dans la chair. Le sang coule, fine gouttelettes carmines à l’odeur des plus appétissantes. Glissant d’une façon plutôt médiocre le long de ton ventre. La plaie n’est pas profonde, mais elle ne représente que cette excitation grandissante en moi. Et cette façon de te prouver, que je ne peux me contrôler. Relevant la tête, je viens te reprendre les lèvres, me libérant des quelques vêtements qu’il me restait encore. Nu contre toi, toi nu contre moi, nous ne formons plus qu’un. Touches-moi, gouttes-moi, n’est pas peur de me faire fuir, n’est pas peur de me faire mal. Je viens plonger ma tête dans ton cou, mordant furtivement pour mettre tous tes sens en alerte, n’ai aucune limite, rien, pas de barrière entre toi et moi. Juste l’instant présent, et l’envie, et ce désire grandissant à chaque instant. Je viens m’agripper à ta main, comme si j’avais peur que tu ne t’évapore dans la nature, comme ça, serrant tes doigts dans une poigne forte et déterminée. Je ne veux pas que tu partes, je ne veux pas que tu disparaisses. Reste. Encore un peu, un instant. Sans ne rien dire, toujours dans le silence le plus palpable, seul le son de nos soupire viennent raisonner contre la paroi des murs de cette salle, je me relève, t’entrainant avec moi sur le sol froid et dure. Le sang encore tiède vient se coller contre notre peau, le cœur, à moitié dévoré, gisant à quelques centimètres de nous. Mais qu’importe. Toi sur moi, je viens enrouler tes hanches de mes jambes, te gardant au plus proche, sans ne jamais te lâcher du regard, sans rien. Une sensation dont je ne me lasserais sans nul doute jamais… Le temps passe et défile. Mais dans cette chambre de mort… Il semble juste comme… Arrêté…
« Jusqu’où me suivrais-tu amour ? »
Jusqu’où ? Mais au-delà de savoir jusqu’où, que ferais-tu pour moi Bartekil ? Quelle limite infranchissable franchirais-tu pour me satisfaire ? Pour me combler ? Pour me prouver que je ne fais pas une erreur en te choisissant toi et pas un autre ? Il y est de ces choses qui se font, et qui doivent être faites. Et lorsque ma main glisse sur ta joue, tu la sens, cette osmose entre nous ? Tu la sens, cette envie bestiale de se perdre l’un en l’autre ? Toi et moi Amour. Toi… Et moi… Maintenant. Alors ma main vient s’agripper à tes cheveux, et sans compassion, je te force à te mettre à quatre pattes. Tu aurais pu être un chien, tu aurais pu… être mon chien. Mais je ne le veux pas. Je ne veux pas te prendre comme ça. Je ne veux plus que tu sois mon esclave. Donnes-toi à moi ! Sans prendre la peine de faire attention à ce que tu pourrais ressentir, sans rien, sans aucun scrupule, je viens franchir les barrières de ton intimité. Je m’incruste en toi tout comme tu t’es incrusté dans ce cadavre qui bientôt ne sera plus que poussière et souvenir lointain. Subissant mes coups de reins, subissant mon envie, j’ignore si tu te donnes, j’ignore, si tu es consentant de tout ça. La violence du geste ce veut-elle que je peux sentir le sang qui coule d’entre tes cuisses, et tes muscles qui hurlent, qui voudraient me repousser mais qui résistent pourtant. Et ma main dans les cheveux, cette façon que j’ai à me tenir à toi, tout comme je me tiendrais aux rênes de mon cheval. Je te monte, je te chevauche, et suis le donc ce mouvement, j’en redemande, encore et toujours plus. Je perds le control de toute réalité, je perds le contrôle de moi. Je ne fais plus qu’un avec toi. Un seul et unique être. Maintenant. A jamais. Alors mes gestes s’accélèrent encore et toujours, mes soupires ne se font plus que râle et son rauque. La sueur vient couler le long de mon front, parcourant mes joues, allant se mourir dans mon cou, sur mes épaules. Je mène la danse, une danse des plus sensuelles, des plus parfaite, des plus excitantes. C’est toi Amour… toi… Que j’ai choisis… Toi… Qui me représentera, et maintenant tout cela ne peut être qu’une évidence des plus certaine.
Dans un dernier coup de rein je me vide en toi, dans un dernier coup de rein, je me donne à toi, pour reprendre mon souffle, restant en toi encore un instant, tremblant d’extase, dégoulinant de plaisir, encore sous le choc de cet orgasme qui vient de pointer le bout de son nez. J’en ai encore envie. Je voudrais, encore sentir tes mains me parcourir. Ma faim avec toi ne connait pas de fin. Jamais. Je ne veux pas remonter. Je ne veux pas partir, je veux rester là. Alors je me laisse glisser sur le côté, me roulant dans le sang, oubliant mon statue de noble, oubliant toutes ces choses qui me décrivent si bien. Je laisse mes doigts te parcourir, délicatement. Une caresse, après le mal que j’ai bien pu te donner. J’ignore si tu as pris du plaisir, j’ignore, si tu as aimé. Dans le fond, je crois que je n’en ai cure. Je pense, que pour le moment, je ne fais ça que dans mon intérêt et dans mes envies de combler toutes cette excitation certaine. Tel le père je t’attire à moi. Tel l’amant qui ne veut perdre son aimé, je viens te coller, là, ta tête reposant sur mon torse encore trempé de cette sueur collante et puante. Je viens te caresser les cheveux, comme pour te masser la tête, faisant oublier toute douleur. Toutes ces choses. Je ne suis pas un monstre. Je ne suis pas un monstre… Je suis juste… La victime, la putain de mes envies bestiales. Celles, que je ne sais contrôler. Celles, qui gagnent sans arrêt et qui me bouffe de l’intérieur… J’espère que tu me pardonneras mes excès de violence. J’espère… Que tu me pardonneras, toutes ces choses sales et sans limite que je te fais connaitre. Je ne veux pas te faire de mal. Je ne veux pas t’humilier… Je ne sais juste… Pas me contrôler… Touches-moi encore Bartekil. Touches-moi encore, sans limite, sans barrière, sans rien. Je crois que je ne me lasserais jamais de la sensation que me procurent tes mains posées sur mon corps… Tu es… la perfection. Ma perfection… Tu es… A moi…
« Je veux que tu diriges l’Eriador pour moi… Je veux… Que tu me représente… »
Et que tu deviennes, la voix de Sauron. La voix de ton maître. La voix de cet homme qui t’as offert aide et logis. La voix de ce monstre, qui a un jour posé son regard sur toi, pour t’entrainer dans les méandres de son enfer. La voix… Du seul être qui a un jour su te regarder, te comprendre… Et t’aimer…
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| | | Bartekil GwentölwnAdministrateur-Dirigeant de l'Eriador-Sauron's Bitch
♦ Date d'inscription : 13/05/2013 ♦ Localisation RP : Eriador/Mordor ♦ Points RP : 113 ♦ Aventures : 172
| Sujet: Re: Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées [PV Sauron] Ven 24 Mai - 15:45 | |
| Une fournaise intérieur, brasier s'élevant avec de plus en plus de vigueur, avec de plus en plus de violence... d'une simple étincelle, il se transforme en un piège infernal, les ailes d'iblis se refermant avec rapacité sur les fragments intacts de son esprit, se servant de chaque nerf, de chaque souffle, de chaque sensation, pour dévorer l'intérieur de son être. Redoutable tactique de la terre brûlée, redoutable et redoutée, par ceux que la flétrissure n'a pas atteint. Lui était définitivement perdu, à tant de titres, mais celui-là les dépassait tous, en ce instant. Le brasier que son maître avait fait naître consumait tout ce qu'il possédait de raisonnable et rompait le doute, et toutes ses pensées avec lui. Non, il ne pensait certes pas, à cet instant, c'était impossible, impensable, c'était.... une hérésie. Il ne pouvait penser. Et n'en avait d'ailleurs pas la moindre utilité, ne vivant plus que par ses sens pourtant trompeurs. Une parfaite marionnette, un esclave tout ce qu'il y a de plus docile, dont les fils se balancent doucement sous les tremblements que la chaleur du creux de ses reins fait naître. Une chaleur allant grandissante, tandis qu'il se mouvait, ondulant, jouant de ses muscles, de ses formes, sur cet autel de décadence, d'anti-sacrement, où chaque frémissement de sa peau nue était un hurlement défiant de plus à la bonté de ce monde même. Le plaisir, comme un vin liquoreux, imbibait progressivement les fibres de son être et lui faisant tourner la tête, allégeant son être du poids d'un cœur et d'une conscience tentant de l'atteindre en un dernier sursaut d'agonie. Mais même cet ultime relent de bonté n'égale pas le sursaut de passion qui le secoue en voyant son souverain sourire une fois encore. Bel Adonis aux lèvres d'asphodèles sirupeuses, figure qu'il ne peut cesser de contempler, qu'il ne peut cesser d'adorer par le moindre souffle, le moindre geste, et dont les vices sont les pas d'une danse rituelle vers un idéal intangible. L'instant entre deux gestes de sa part n'est qu'une mansuétude accordant à son esprit le temps de reprendre son souffle, le temps pour son être physique d'absorber le plaisir et l'horreur avant de replonger une fois de plus, au plus profond de ses propres ténèbres. Des ténèbres ondoyantes et aussi riches que le sang qui le couvre encore, maculant sa forme brillante de souillures bassement mortelles.... Quelques mots, déchirant le silence de la salle mortuaire comme une lame d'argent le bourbier d'un marais pourrissant. Sa voix claire et douce, aussi mélodieuse que le plus mélodieux des chants, soyeux écho de splendeurs passées, capable de charmer et de retenir l'âme d'un homme, de faire trembler et soupirer n'importe quel mortel. Sa voix outil de séduction et de commandement. Sa véritable voix, et non le sifflement froid qu'il dispense habituellement en de communes circonstances. Sa voix.. rare, comme un contre point plus cruel encore à la scène, à lui. Appeau séduisant dont il jouait alors, oiseau de paradis espérant toucher son maître et l'enivrer des trémolos délicieux qu'il produisait entre deux halètements. Et le jeu marchait, valant les éternités de silence qu'il imposait, même à son maître, oui même à lui... cynique boutade d'un cycle perpétuel d'admiration, d'envie et de servitude. En réponse aux caresses sans pudeur que la divinité dépose sur lui, en réponse à ses lèvres contre les siennes, parcourant sa peau sensible et frémissante, tandis qu'en un antique mouvement de flots profonds, il allait et venait, s'approchant avant de reculer, frôlant son corps avant de s'arracher à l'étreinte, mouvement sans fin, alors que l'air frémissait sous ses quelques mots portant l'intensité de milles vies et de milles morts...comme si la fin du monde était venue à lui avant de s'éclipser. Et le temps, de nouveau, vacille, ses fondements ébranlés par leurs malice, leur désir... par eux, par lui surtout. Cet être, au delà de tout, et pour qui il bougeait, dansait, et perdait de ce précieux souffle pour lui, au travers des mots exaltés qu'il avait choisit. Le silence est parfois plus expressif que les mots, et il l'es, très certainement, alourdit par son maître, ce cruel soleil qui orchestrait le moindre battement de son cœur. Un bref instant l'air allégé soupira, trembla comme une vierge en sa nuit de noce, juste avant la consumation, avant que les gestes, les mouvements de l'astre couronné ne viennent sécuriser la cangue de plomb sur lui, et que ses yeux voient le monde ternir rapidement, se faner comme une fleur en automne. Il ne lui fait plus face, et l'univers que les orbes précieuses de ses yeux contemplent n'a pas plus de valeur alors qu'un vulgaire cadavre. La vue cependant ne l'offense pas, elle n'est rien, alors qu'une légère caresse, le long de sa colonne, ancre de nouveau le lien qui l'unit alors à son maître ; sa peau et sa chaleur ne s'épanouissant qu'à son contact, l’accueillant comme en terrain conquis et adorateur. Il ne cache rien, n'as rien à cacher, tout est propriété de cet être sans pareil, et son corps le plus infime des biens à sa disposition... tout en restant le plus tangible. Et le temps n'est plus rien, quelques grains de poussières venant se frotter à eux, sans qu'ils leurs accordent la moindre importance. Pour l'elfe, ce sont des années, des éons entiers qui éclosent et meurent sous les doigts de son maître, et l'éternité lorsque d'une torsion, il se trouve arracher à sa macabre besogne et jeté sous la brûlure de son regard sans le moindre égard. Mais c'est une violence qui le fait soupirer, autant que la caresse sur sa joue.... Il n'a plus aucun doute, sur quoi que ce soit, mais surtout, il sent... il le sent lui, dans tout son corps. Sait ce qu'il veut. Et sait que c'est exactement ainsi que les choses doivent être. Est-il destin plus glorieux que celui d'être un avec cet être qu'il vénère et sert. Il n'en avait pas conscience auparavant, ne voyant que son propre désir, coupable, sa convoitise... mais sous ce regard en cet instant, il prend conscience de n'être qu'un bref rayon dans l'éclat ravageur de ce souverain d'or fondu et de souffre... The Sun is slowly sinking into a deep sea of shadows, and the star, chasing after him, cries out in anguish : « Don't leave me » Il le couvre de son corps, et l'elfe manque un instant de cesser respirer, écarquillant davantage ses yeux paires. Son corps puissant, le dominant, tire des frémissement fébriles à son être, le brûlant de soumettre, d'embrasser encore ce qu'il est, ce dont il a cruellement besoin en sa présence. La couche sordide n'est que le cadet de soucis inexistants. L'assaut commence, crescendo sublimé par la réciprocité de leur besoin et... surprise, choc foudroyant remontant le long de sa colonne vers son échine et explosant dans ses yeux comme une boule de flammes folles, feu follets éclatants rendu fou par l’inattendu. Caresse intime, si intime, si... enivrante. De nouveau, le silence se trouve percé, d'un pieu glaçant sous le gémissement d'abandon qui s'échappe de ses lèvres entre ouvertes comme d'une prison, oiseau libérateur faisant voler en éclat toutes chaînes. Une cascade d'argent tintant, de cristal miroitant, à chaque roucoulement de sa voix alors qu'il se cambre, se cabre, incapable de se retenir tant la chaleur moite de sa bouche le drogue d'un plaisir presque indécent. Non, l'indécence n'était même plus de mise, ça allait bien au-delà de tout cela, et la sensation de sa gorge le serrant, de cette chaleur, caressante... Yeux fermement clos, cuisses délicates tremblantes, et s'écartant sans pudeur tandis que ses hanches s'arquaient, que son dos formait une courbe nerveuse, à la merci de la bouche qui le ravage et fait couler quelques gouttes du vin de son plaisir, ambroisie frivole qui marque son ascension vers des sphères d'abandon plus vastes encore. Et à nouveau, il danse, en de lascives ondulations du bassin, infime, trop ténues pour contrarier l'application avec laquelle son amant le dévore, mais suffisante pour tenter encore davantage, aguichant... Et la jouissance approche, le frôlant, de plus en plus près, toujours plus près, brûlant son corps, le brûlant comme la lave d'un volcan, approchant lentement de son terme, de son zénith le plus délicieux. La griffure, le sang coulant sur sa peau, le sien cette fois... une vision et une sensation suffisante pour pousser les portes de la libération à grands cris. Pourtant, c'est un doux sanglot qui fait vibrer l'air, alors qu'il ne peut empêcher son nectar de couler hors du vît encore tendu et sensible, palpitant de plaisir.... L'odeur du sang neuf réveille bien vite sa faim, et il se jette presque sur lui, alors que son maître revient à ses lèvres, presque vorace et bestial, martyrisant ses lèvres et se goûtant aux creux d'elle sans en paraître le moins du monde gêné, ou même conscient du désespoir avec lequel il s'accroche à lui. Non, ne plus avoir peur. Son maître n'est pas friable, n'est pas faible ou mortel, et même sa torture la plus raffinée ne pourrait en venir à bout... alors il se jette corps et âme sur lui, leurs deux peaux frottant l'une contre l'autre, et la chaleur qui s 'en dégage lui fait un instant croire qu'il va fusionner avec lui, se fondre en lui comme une goutte d'or dans l'océan de sa beauté qu'aucune couronne n'égale. L'elfe l'enlace, presse son corps de bronze contre le sien, cherchant à le rapprocher, encore, encore... à le sentir... toujours plus près, intimement... La morsure le fait frémir, et lui arracher une plainte de plaisir frustrée, viscérale, alors qu'il plonge les mains dans sa chevelure, que d'une impulsion de son corps, il se colle tout contre son torse, et que ses hanches montent vers les siennes, les frôlant avant de redescendre. Il n'a pas assez de mains pour le découvrir autant qu'il le voudrait, mais le parcourt sans se cacher, librement. Ses caresses sont empressées, son envie s'imprimant en chacune d'elles. Et lorsque sa main rejoint la sienne, il retourne la poigne sans même un instant de flottement, pas même l'instant d'un battement de cœur, il n'hésite pas, serre, serre... non il ne partira pas, il n'a aucune raison aucune envie de partir, ce qu'il veut c'est s'accrocher à lui, continuer d'apprivoiser les sensations délirantes qui naissent à son contact, il veut l'adorer à tout jamais, quitte à en périr. Et il se prend soudain, dans un instant bref de lucidité, à vouloir que tous soient témoin de cette union, il voudrait hurler qu'il lui appartient à la face de la terre entière, à tous...à aucun.... non en vérité, qu'ils contemplent, la perfection qu'ils incarnent sur en cet instant, décadente perfection, besoin bestial de l'autre, le besoin... d'être un. Le silence est retombé sur eux, les couvrant comme d'un voile, un voile nuptial, un voile de deuil, qu'importe, il se relève, entraîné par son maître, et tombe au sol, venant chevaucher ses hanches, le couvrant à son tour, proche... si proche... ne lâchant pas son regard, alors que la sensation de son poids sur le sien grise ses nerfs, et que les mots éveillent en lui un accord sensible, une réponse criante.... il irait même par delà la mort, pour lui. Il se tuerait, et tuerait tout les autres, pour lui. Il arracherait le cœur du monde, même si cela signifie sa perte, et viendrait le déposer à ses pieds, avant de rendre son dernier soupire. Oui... il était prêt à faire n'importe quoi pour lui, prêt à toutes les folies, prêt à tout les sacrifices... et n'était-ce pas déjà le cas ? N'avait-il pas arraché son propre cœur sur l'autel de sa nouvelle loyauté, de son nouvelle amour, ne le lui avait-il pas tendu, intangible et encore fumant, pour qu'il le dévore et le fasse sien ? Il était tout ce qui comptait à ses yeux, tout ce qu'il avait, tout ce qui importait... et pour le satisfaire, pour le voir comblé, il serait prêt à n'importe quoi. Sans honneur, sans dignité, sans sentiment d'auto-préservation... Lui n'était rien, si son maître était heureux, était appréciateur. Et ne cet instant, c'est le dernier lambeau de sa pureté sans aucun doute, qu'il est prêt à s'arracher, à aller chercher au creux de son corps pour l'en parer, si tel est son souhait. L'instrument vibre enfin pleinement entre les doigts habiles de son musicien, et il attend, impatient, vibrant au rythme de la chaleur qui s'échappe de ce corps enivrant, il attend la prochaine note, le prochain accord, de douleur ou de plaisir, ou des deux... pourvut qu'il joue, qu'il achève et aille au bout de leur étreinte. Et violence s'était alors. Sans résistance aucune, il obéit, à quatre pattes, par terre, sur le sol froid et dur, et il sait... il sait... jusqu'à l'instant démentiel où le pal perce sa chair et tire de sa gorge une note insoupçonnable, perçant même les murs tant le sentiment qu'elle porte est... glaçant. Mélange parfait de l'orgasme psychologique et de torture physique, alors qu'un sang riche et chaud coule le long de ses cuisses, et qu'il manque de perdre un instant conscience sous la pointe de souffrance qui le traverse. Le creux de son corps... fondant sous la cuisante brûlure, ravagé par cette arme qui le transperce de part en part, qui le fouille jusqu'en son cœur. Son corps repousse l'intrus, alors que son esprit papillonne et se pâme de jouissance. Et malgré la douleur, il cambre la croupe, écarte les jambes, pour ouvrir son bassin, pour se faire plus accueillant, plus douillet, un fourreau parfait à sa lance. Ses chairs délicates et tendres se déchirant sous les coups de reins, rompant sous l'impérieuse présence qui use de lui pour son plaisir. Il halète, tentant de combattre la douleur, un moment, un petit moment, avant de simplement abandonner, de s'oublier et plier, offert, soumis, odieusement consentant de sa propre destruction. Perle diamantine, une unique larme coula le long de sa joue... His conscience, fading slowly. Giving one final sob. But if it made him happy, what else could be important? Lentement, la douleur devient plaisir, et la sensation spirituelle se fait plus forte. La conscience aiguë de la main dans ses cheveux, de sa poigne, de son corps possédant le sien, le dominant, cavalier émérite domptant une nouvelle bête... tout cela le secoua, le fit feuler, le félin revenant à l'assaut, et il crispait alors les mains sur le sol, et vint à la rencontre de ses coups de reins, se fondant dans le mouvement, le suivant, lui donnant de l'ampleur, de la profondeur, le corps détaché de l'esprit, et celui-ci subjuguant la douleur, la transformant en énergie, en impulsion pour lui procurait encore plus de plaisir. Qu'il jouisse de lui, qu'il satisfasse ses sens, ses envies, tout ce qu'il voulait... il le prendrait, il le satisferait, le comblerait, il le supporterait, s'en gorgerait même. Il est un avec lui, infinis, et la douleur physique n'est plus un obstacle. Il ne la ressent plus, il ne ressent plus le sol attaquant sa chair, ni le sang, ni le froid de la salle, ni l’écho de la chair rencontrant la chair, luxurieux secret derrière ces portes de la mort. Il n'a plus conscience que de son maître... son amant, en lui, uni à lui, de leur être, un et entier, et miraculeusement harmonieux, dans l'envie mutuelle, le besoin primal et sans limite de simplement.... chevaucher, la violence contenue dans chaque décharge de plaisir, venant les enfiévrer encore davantage, alors que leur seul univers se résume à ce mouvement immuable, nerveux, puissant... à en faire s'ébranler les fondations de la tour. Fougueux étalon, il ne le laisse pas mettre pied à terre, lui rend coup de rein pour coup de rein... il veut l'entendre, encore, il veut... il veut le voir jouir, atteindre la libération, et sentir jusqu'au fond de ses tripes qu'il en est l'unique cause, qu'il est la réalisation de son désir et de sa passion, d'être son univers.. pour un bref moment, un moment éternel. Le soleil mène le bal, la danse, il est le maître, mais c'est de lui que vient le plaisir, et il est tout à lui, entièrement, foncièrement... sien. Ils sont l'icône même de la luxure, de la passion débridée, une image à causer l’émoi dans le cœur même d'Illuvatar et de ses enfants de Valinor. Et plus encore, à l'instant final de ce corps à corps violent, alors qu'une chaleur interdite se répend dans ses entrailles... il brille, illuminé de l'intérieur par son souverain, son maître son.... son tout. Pendant une seconde, une seconde d'éternité, il est à lui, totalement, tremblant pour lui, mais c'est la certitude est un songe souillé d'indigo, et bientôt il le relâche. Lui porte son regard, trouble jade embrumée, sur la forme allongée près de lui, et détend enfin ses muscles, se glissant, sous sa main, tout contre lui, reposant son visage sur son torse puissant, fondant sous ses doigts, oubliant la douleur refaisant vicieusement surface. Il ferme à demi les yeux, suivant la douce montée et descente du torse puissant sur lequel il se repose avec abandon. Un souffle lui chatouille cependant l'oreille, un mot, presque imperceptible. Les pensées de son maître, prenant soudain corps ? Il le sent, son être est encore tendu vers le sien, sensible, presque trop sensible d'ailleurs, au moindre changement en lui. Qu'était ce mot... monstre ? Qui était un monstre ? Lui ? Il n'y a de monstre que vous ne créez ô soleil il aurait voulut le lui dire. Il ne serait monstre que si il se considérait comme tel. Lui ne le voyait pas ainsi, n'était-ce pas criant ? Et la caresse sur lui n'était pas celle d'un monstre, pas à ses yeux. Pas alors qu'elle chassait la douleur de son corps avec sûreté, aimante. Les mots le poussent enfin à bouger, alors qu'il serait resté là, comateux, encore un long moment. Incapable d'expliquer cette soudaine pulsion, ni la témérité qui le prenait, ni... ni ce qui brillait, au fin fond de ses prunelles. Une promesse scellée, une amère certitude, et le besoin, soudain... de tant de choses. « Je serais votre voix, je dirigerais l'Eriador » Sa terre natale, terre de toutes les grandeurs. Il se redressa sur un coude, vint caresser le visage altier qui se présentait, chassant une mèche de cheveux collée par la sueur, de ses doigts froids et légers comme la caresse d'une aile de papillon. Adorateur, mais d'une soudaine tendresse, d'une précaution immense, traçant le moindre de ses traits, et l'admirant, son regard assombrit par un sentiment sans nom. Deux doigts se posant soudain sur des lèvres aussi désirables que terribles, portant mort et charme à égale mesure... « Pas un monstre.... ô soleil » Encore, de ces mots coulant, de sa voix de rivière, venant baigner ce corps rompu, brûlant, désireux et désirable, alors que ses doigts descendait le long de sa jugulaire, que ses lèvres se posaient sur les siennes, en un baisé d'une langueur inimitable, d'une sensualité exacerbée à la fois par l'envie sombre, et par quelque chose de plus... tendre. Une adoration, une vénération, une ode, un cantique.... de choses promises, de choses dues, de choses qu'il n'aurait certainement jamais, et d'autres qu'il se battrait pour avoir. Ses lèvres, les siennes, un baisé intense, long, lui ôtant l'air des poumons, avant qu'il ne le relâche, haletant doucement, avant qu'il ne descende, le long de son cou, sur le tracé sensible de la jugulaire, mordillant délicatement la peau, et jouant de la langue en un tracé jusqu'au creux de la clavicule, remontant un instant sur l'arrière d'une oreille, point terriblement délicat, qu'il fit agacer, titiller, avant de poursuivre son chemin vers la courbe d'une épaule, tandis que ses doigts caressaient sa peau, son torse, la superbe découpe des muscles, le dessin d'un téton durcit, de plaisir ou de froid ? Et l'intérieur tendre du flanc et sa peau encore douce et in touchée. Si il n'avait put le découvrir à son aise plus tôt, il y prenait à présent grand plaisir.... Il se gorgeait de lui, s'enivrait de lui, de son odeur, de sa chaleur, de son corps ferme et magnifique dont il explorait les recoins de ses doigts aventuriers. Un bref moment, il s'arrête, joint son regard au sien, avant d'embrasser son bas ventre, le frustrant peut-être un peu en remontant vers ses lèvres, les baisant de nouveau avec révérence et convoitise, sensuel, mordillant la chair tendre et délicate. « Sauron » Un instant, une morsure rapide, précise, faisant légèrement saigné la lèvre inférieur, un bout de langue chaude venant laper les gouttes purpurines, s'en peignant les lèvres comme un ornement barbare. Ses lèvres à lui, pâles pêches juteuses, douces, soudain si rouges... boutons de roses s'ouvrant sur des mots presque interdits, s'ouvrant sur... des mots elfiques. Un mot... glissé dans le creux de l'oreille, intime, dans cette langue qu'eux seul, de tout le Mordor, pouvaient comprendre. Un secret, délicieuse ingérence, excès tentateur du pouvoir qu'il avait en cet instant, qu'il semblait avoir... et qui pouvait s'avérer une illusion de son maître, mais qu'importe. « Mairon.... » L’Admirable. Le parfait. Et en même temps... une cruelle tendresse de sa part. Aussi cruelle que la réalisation qui lui était soudain venue. Mais qui n’entacherait jamais ni sa loyauté, ni sa dévotion sans limite, ni même son admiration pour lui... l'amour qu'il ressentait pour lui. Admirable entre tous. Celui dont les yeux le faisait vivre, celui dont la volonté le faisait existé. Il inspira profondément, mordit sa peau, faisant à nouveau couler le sang, s'en abreuvant à nouveau, laissant l'audace qu'il avait eut se dissiper sous les caresses fébrile,s aimantes, tout à la fois violentes et délicates. L'amour d'une étoile sombrant dans le flot sombre de la folie pour suivre le soleil qui l'attirait inexorablement. Et il l'enivrait... de chuchotement, de sa voix qu'il conservait jalousement, mais dont il l'abreuvait cette fois sans compter, les mots sans sens, les sens sans mots, des idées, des désirs, des idéaux, des passions, lugubres, brillantes, sinistres, exaltantes, venus du confins des nuits, des âges... litanie sensuelle, odieusement, violemment tendre, pleine de vindicte passionnée, de désir mêlé à.... plus. Ça n'avait pas de nom. Pour tout autre que lui, sans aucun doute, cela aurait glacé l'âme..... Il se repaissait toujours de lui, toujours, et cette fois, c'était lui qui s'abaissait, lentement, jusqu'à prendre en bouche le pal qui l'avait pourtant violenté. Scellant ses lèvres sur sa moite extrémité, en un baisé outrageant à la moralité, tandis que le velouté de sa langue venait délivré le pieu de chair du sang qui y restait collé. Frôlant la chair sensible, caressant, frustrant, avant d'assouvir, centimètre par centimètre, pouce après pouce, le dévorant sans honte, massant de sa main, et glissant sa longueur au fond de sa gorge, la faisant vibrer sous un gémissement contrôlé, torture si plaisante pour le sens, changeant de pression et de rythme, alors qu'il lui rendait de sa vigueur, allant et venant sur se met de choix et n'hésitant pas un seul instant à user de tout les artifices qui lui venait pour le satisfaire. D'une main, il caressait griffait presque l'intérieur sensible des cuisses pour lui tirer encore davantage de frissons tandis que de l'autre, il contrôlait la pression de sa racine, se refusant à le voir s'assouvir de nouveau pour le moment... Il voulait lui plaire, mais plus encore, il voulait imprimer cette union dans sa chair, dans leurs chairs... oui, il s'élevait trop haut, mais aucun d'eux n'avait.... de limites. Alors quand il le relâcha enfin, après de longs instant de la plus plaisante des tortures, quand il revint sur lui, chevaucher ses hanches, quand il planta son regard dans le sien, silex aimant, jade sauvage, et qu'il saisit le vît d'une main ferme, il ne pensa à rien d'autre qu'au sentiment de plénitude délirante qu'était cette union charnelle et.... si.... « Vôtre »
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| | | SauronAdministrateur - Seigneur des Tenèbres
♦ Date d'inscription : 25/02/2013 ♦ Localisation RP : Bard-Dûr ♦ Points RP : 251 ♦ Aventures : 534
| Sujet: Re: Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées [PV Sauron] Mar 28 Mai - 13:56 | |
| Des mots. Des demandes, lancées sans le moindre sens dans une telle situation. Absurdité des plus certaines, l’absence sans doute d’imagination. Il voulait parler. Mais ne savait quoi dire. Il voulait… entendre le son de sa voix, mais ignorait le mode d’emplois pour le faire parler. Alors avant que le silence ne s’installe et prenne confort dans cette sombre pièce, ces lèvres s’étaient entre-ouvertes, laissant sortir cette demande, celle d’une union, sans vraiment le dire. Celle d’un mariage de deux êtres hautement compatibles dans leur sadisme spirituel qui émanait de leur âmes sans aucune compassion, ni pitié d’ailleurs pour qui, ou bien, pour quoi que ce soit. Sa main glissant le long de ce bras encore chaud, mouvement de va et vient, caresse des plus parfaite. Et cette envie de pardon, cette impression, d’avoir encore une fois fait le mal. Car oui, l’Elfe n’était rien pour lui, si ce n’était qu’un jeu. Sexuel, hautement apetissant, un jeu pour lequel il s’éprenait de plus en plus. L’aimait-il cet être sans limite ? Sans doute un peu. Oui. Ce n’était que certitude. Mais l’avouer serait le réduire au rang des êtres qui ressentent. Au rang, des faibles. Et sa place n’avait d’autre lieu que sur le haut d’un trône, haut perché, sur le toit d’une tour, surplombant la globalité de son royaume. Alors il se contenta de cette demande. Ignorant quoi faire de plus. Ignorant, si son acolyte avait encore la force de pousser ses désirs à son paroxysme afin de venir cueillir des limites sans nul doute inexistantes. Des limites. Sauron n’en avait pas. Ou tout du moins, il n’avait pas encore pris la peine d’aller les chercher, et de les découvrir. Alors oui. Cette demande semblait sortir de loin d’un univers des plus improbables. Que venait-elle faire là ? Si ce n’était que dans l’unique but de relancer son aimé. Et de rompre ce silence. Demande qui resta d’ailleurs sans réponse dite… Les faits. Des agissements… Voilà ce que son nouvel amant venant de lui donner, lui prouvant alors toute la grandeur d’une valeur des plus certaine… Il l’aimait… Sans nul doute. Mais ne le dirait jamais… Alors il le laissa prendre le dessus, et mener cette danse qu’il avait bien trop entrainé…
Montres-moi ! Tes lèvres contre ma peau, la sensation de ton touché, descendant, venant se perdre dans les méandres de mes désirs. Que demander de plus, si ce n’est que la réponse la plus parfaite à cette demande. Les yeux qui se ferment, le cœur qui s’accélère dans ma poitrine, et cette envie de ne plus rien retenir. De ne pas en perdre une miette. Mes mains tremblent, alors que je viens les glisser d’une manière des plus délicates dans tes cheveux. Et mon bassin, incontrôlable, qui se met alors en mouvement. Tu me découvres. De mes lèvres, à mon cou descendant sur le creux d’une épaule sensible, remontant alors, pour venir titiller l’oreille, et pour encore une fois, mieux redescendre. Tu joues de tes charmes, uses, de toute ta personne, et fait durer le plaisir, le désire que tu sais alimenter à la perfection. Je ne dis mot, je ne fais geste, subissant ce que tu viens de commencer. Tu es mien… Et là… Je suis tien. Ta chose, ton homme, ta marionnette. Incapable de tout mouvement, je ne fais que savourer encore, et encore plus. Refusant que cela s’arrête. Et le son de ta voix qui vient raisonner d’une douce mélodie dans mes tympans. Que j’aime à l’entendre. Parles encore mon ange. Sans lassitude, sans t’arrêter. Touches-moi. Découvres-moi. Délectes-toi de ma personne. Sans limite, sans crainte, ni sans faille. Il n’y a aucune honte de prouver son amour à la personne aimée. Je peux sentir désormais tes lèvres venir se perdre dans mon bas ventre. Fais-le ! Mais non. Rien. Tu reviens te nourrir de ma bouche, me mordant un bref instant pour laisser le sang couler, et je ne peux me retenir de venir me frotter contre toi. Mon bassin, toujours en mouvement, je laisse nos sexes venir se toucher dans une danse des plus sensuelles. Les lèvres ouvertes, je ne retiens plus ces soupires, des gémissements de plaisirs, des râles, qui te prouve tout l’amour que je porte à tout ce que tu me fais. Et puis tes lèvres me quittent. Je cherche à les rattraper, mais ne puis. Tu es déjà loin… Bien trop loin… Là… en bas… Ne t’arrêtes pas !
Dans un mouvement de bassin, je laisse mon vît entrer dans ta bouche, ne me contrôlant plus, je viens enrouler ma cuisse tout autour de ta tête, soupirant, gémissant sans la moindre gêne. On peut bien nous entendre qu’importe. Continue ! Mords-moi, gouttes-moi, découvres-moi ! Suivant le rythme annoncé par tes coups de langue, mon bassin ne fait que te suivre, m’enfonçant encore plus dans ta gorge, et ma main vient se perdre dans tes cheveux que je caresse, t’appuyant involontairement (ou pas), sur la tête, pour te supplier de continuer. C’est tellement… Bon. Je m’en mords les lèvres à sang, alors que mon autre main ne peut s’empêcher de me toucher, je viens titiller mes tétons durcis par cette extase, descendant dans le bas de mon ventre, venant effleurer ton menton, ma verge, et fini par glisser le long de ton dos dans lequel je viens plonger mes ongles. Arrachant la peau dans une griffure des plus agréables pour ce genre de situation, je peux sentir le sang couler dans ton dos. J’ai envie de te retourner, de te sauter dessus, j’ai envie de te prendre, tout comme je voudrais que tu me prennes. Mais je ne fais rien. Non, c’est toi qui dirige. Toi et toi seul… Je ne fais plus rien. Je peux sentir ta poigne, venir me retenir, alors que je menace de jouir en toi. Mais tu en décide autrement, et remonte, avant qu’il ne soit trop tard. Je ne connaitrais pas l’orgasme, pas tout de suite du moins. Dans ton regard, tout n’est que passion des plus parfaite, et je ne peux me retenir de venir m’y noyer sans la moindre lassitude, sans rien. Je viens te repousser une mèche de cheveux derrière ton oreille, alors que de l’autre, je glisse le long de ton corps, venant titiller le bas de ton ventre, effleurant cette verge en ébullition. J’aime te savoir comme ça amour… Si tu es mien… Je suis…
« Tien… »
Venant enrouler mes jambes autour de tes hanches, je me laisse aller, quand dans un mouvement de rein, digne des contorsionnistes les plus parfaits, je viens te faire entrer en moi, venant violer toutes les barrières de mon intimité. Je peux sentir ton vît pénétrer la chaire, et ce n’est plus un gémissement de plaisir qui sort d’entre me lèvres, mais bien un râle de désires. Je viens m’empaler contre toi, l’entré se veut être des plus étroite dans cette position, ne donnant ainsi que le plaisir le plus gouteux. Je viens attraper ta main, venant la coller contre mon sexe, et la gardant au chaud dans la mienne, je te supplie de me toucher, encore et encore. Je veux te sentir jouir en moi, tout comme, je voudrais jouir sur toi… Encore ! Je viens accélérer ces mouvements, m’empalant toujours plus fort, toujours plus brutalement contre toi. A tel point que je peux désormais sentir le sang couler d’entre mes cuisses. Ca brûle, ça pourrait être douloureux. Mais là où toute personne normalement constituées y verrait une forme de barbarie, moi je n’y vois que plaisir, et passion. Je joui de cette douleur donné par l’amour de deux êtres. Ne me retenant plus, je reprends le contrôle de la situation quand je te repousse en arrière, me replaçant sur toi, venant te chevaucher une seconde fois. Mais les rôles se veulent être inversés. Je n’ai pas fini, je n’ai pas encore pu jouir de toutes ces sensations des plus agréables. Alors quand j’empoigne ton sexe, c’est pour m’empaler une seconde fois. Moi sur toi, toi sous moi, je viens l’enfoncer de toute sa grandeur dans mon intérieur, je peux le sentir, jusque dans le bas de mon ventre, et je soupire, et je jouis de toutes ces choses que j’aime. Venant frotter ma verge conter le bas de ton ventre, je viens me toucher, les yeux clos, oubliant tout. De l’endroit où nous sommes, à l’heure qu’il peut être. Le temps semble comme s’arrêter, et nous ne pouvons plus rien entendre d’autre que le son de nos soupires, et de nos gémissements. Mes mouvements se veulent être brutaux, violement, je m’empale sans limite contre toi, et ainsi, je peux te sentir jouir en moi…
Dans un dernier frisson, dans un dernier soupire, je sens se liquide chaud se déverser en moi, laissant le mien, venir se déverser sur toi. J’en frissonne, j’en frémis, quand je laisse ta main venir caresser délicatement mon sexe encore dure, encore… En appétit. Je crois qu’avec toi il ne connaitra jamais de fin. Sans nul doute, je reste là, sur toi, toi, encore en moi, continuant de me mordre la lèvre sous le plaisir que je viens de ressentir. Cette douleur des plus agréables ressentis au niveau de mon entre-jambe ne fait qu’accroitre mon excitation. Je crois que… J’en veux encore. Toujours plus. Je suis l’infatigable, je suis le sans faille, le sans limite, et ma faim de toi ne tirera jamais de révérence. Alors comme pour te le faire comprendre, je ne peux retenir de nouveaux ces mouvements de bassin. Je me laisse danser sur toi, d’une manière bien plus délicate que la première. Je voudrais que tu me désire encore, toujours plus. Et que ce moment ne se termine jamais tant je me sens bien… Ici… contre toi… Et avec… Toi… Alors sans ne cesser ces nouveaux coups de reins, je me laisse tomber sur toi, venant embrasser dans lèvres dans un baisé des plus langoureux, des plus… Passionnelles. Tu es tellement beau… tu es… Tellement… Parfait… Je peux sentir les battements de mon cœur tambouriner dans ma poitrine, toujours et encore plus fort, à tel point que j’ai cette sensation de sentir ma cage thoracique exploser dans son intérieur. Je laisse nos corps continuer de fusionner ensemble, et je frémis une seconde fois. L’entré se veut désormais être moins étroite, plus… Ouverte, et mon corps ne te rejette définitivement plus. Le sang ne coule plus, plus rien. Et tout devient comme étant des plus naturels. Je laisse mes mains venir te toucher, encore et encore. Ca non plus, je crois que je ne m’en lasserais pas. Et ma langue vient traverser la barrière de tes lèvres, pour venir s’enrouler avec la tienne. Nos corps ne faisant plus qu’un dans la perfection… Ma main vient attraper la tienne, mes doigts venant s’enrouler avec les tiens, créant une réciprocité, un parallélisme emplis d’une perfection certaine, entre la gauche, venant rencontrer ta droite, et ma droite, venant rencontrer… Ta gauche…
L’union de nos deux corps scellant l’union de nos deux âmes. Tu es désormais mien. La putain à ton seigneur, le soumis de ton Roi, le chien de ton maître, la catin de ton souverain. Si je t’appelle, tu ne feras qu’accourir. Si je te demande… tu viendras, et peu importe le temps, peu importe l’endroit, les lieux qui nous séparent. Si je te siffle… Je veux te savoir accourir. Si je te veux… Je veux te savoir mien… Je me donne à toi, tout comme, tu te donnes à moi… Et je ne demande qu’une chose, à ne jamais ressentir aucune déception. Rends-moi fier Bartekil. De toi. De nous. De tout ce que je te donne. Donnes-moi raison de te faire confiance. Et fais… tout ce que je te demande, sans broncher, sans rien… Mes lèvres viennent enfin quitter les tiennes, pour venir se perdre dans ton cou, et remonter jusqu’à ton oreille. Je viens la titiller à mon tour, la suçant, tout comme tu avais sucé la mienne quelques minutes plus tôt.
« Ceci n’est que le commencement d’un nous Amour… Prouves-moi que la fin ne sera jamais rien… »
Prouves-moi que nous ne connaitrons aucune conclusion à cette histoire des plus sordides… Prends-moi ! Comme tu n’as encore jamais pris personne. Car entre nous… Nous ne connaitrons jamais aucune faille… Ni aucune… Limite…
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| | | Bartekil GwentölwnAdministrateur-Dirigeant de l'Eriador-Sauron's Bitch
♦ Date d'inscription : 13/05/2013 ♦ Localisation RP : Eriador/Mordor ♦ Points RP : 113 ♦ Aventures : 172
| Sujet: Re: Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées [PV Sauron] Mer 29 Mai - 13:40 | |
| Il n'avait rien d'un être faible lui-même, mais à la vérité, au delà de ce simple, presque humble constat, était qu'il n'avait rien d'un être... tout court. Il n'avait rien de commun avec qui que ce soit, sauf peut-être son maître bien-aimé. Mais pouvait-on amener sur un même pied d'égalité la prestance d'une divinité et la lie de la terre ? Certainement pas. Mairon, cet admirable majesté, ne pouvait que dominer. Loin de lui cependant, il y avait Bartekil, non point l'elfe sans existence qui avait croisé le regard terrible d'un ennemi, des millénaires auparavant, longs éons se mourant dans la mémoire mortelle et les instants retentissants d'une nouvelle ère, non, pas cet imbécile, qui avait crue en une plus grande bonté... Non, celui qui portait le nom de Bartekil n'était pas cet enfant à la naïveté dérisoire, mais un homme, grandit et nourrit de vérités sombres, endurcit par la volonté d'une puissance infiniment supérieure à la sienne. Moins elfe qu'esprit, ombre d'ivoire et de marbre, à l'âme de diamant taillé et coupant, il ne ressentait nullement comme le reste de sa race honnie, ou, tout à la fois, comme n'importe quel mortel. Il n'avait nul besoin de longues déclarations, de preuves matérielles, il n'exigeait nul soupire, nul ode ou rhapsodie à son égard, à la vérité ? Il n'exigeait rien de lui, non, certainement pas de lui. Avoir besoin d'être assuré, d'être conforté relevait de la faiblesse, du doute de soit-même et de sa propre valeur... hors il ne doutait pas, pas un seul instant, pas même l'espace d'un battement de cœur. Il savait ce qu'il valait, et savait ce qu'il lisait, au fin fond de ses prunelles noires. Parce qu'il était tendu vers lui, sensible au moindre frémissement de cet esprit grandiose, il ne nécessitait point que l'on donna de pathétiques mots à ce que chacun d'eux pouvait ressentir, ne cherchait pas à ternir leurs volontés respectives dans le besoin primaire d'agir comme de simples mortels. Loin de là. Il savait ce que son maître, son amant, désirait, et c'était pour cela qu'il le lui avait octroyé.
Douce ironie, cinglant sarcasme, que cette demande. L'appât parfaitement dosé, diriger sa terre natale, être la voix de son seigneur et souverain, celui qu'il aimait par dessus tout, qu'il aimait tant d'ailleurs, qu'aucun mot n'aurait été suffisant pour exprimer cette sensation de plénitude s'abattant sur lui quand il était là. Abandonner un tel présent dans le but de le faire parler.. ah, pas seulement bien sûr, mais l’égoïste demande, la demande du drogué, aurait put le faire sourire, si il s'était souvenu de ce qu'un sourire était. Cependant, malgré la demande, malgré son désir sous-jacent, il ne lui offrirait nullement de simples mots, de simples sons, aussi précieux soient-ils... il offrirait bien plus, un langage qui ne pouvait mentir, et ne mentirait jamais. Le langage de son corps, le langage de son âme.... Les mots n'étaient que poussière au vent, dérisoires, sans importances, sans poids ; les mots étaient de simples jouets d'enfants pour ceux qui évoluaient au delà du ressentit mortel. Pourquoi aurait-il eut besoin de mot, alors que tout son être répondait, comme un chœur unifié, comme une chorale sidérante... pourquoi aurait-il insulté son maître en le traitant comme un simple mortel. Oh bien sûr... il voulait le faire parler, mais ce bienfait là devait avoir une source, telle la rivière chantante en haute montagne, s'abreuvant d'une source fraîche et ombrée au cœur de la roche, comme un rempart entre pureté et barbarie sauvage. Il parlerait, lorsque l'instant serait venu, à l'instant où le besoin se ferait si pressant, si vif, qu'il semblerait presque corporel... oui à cet instant là, il parlerait, comme la révélation venue soulager le corps fourbu de jeun et de douleur. Mais pas encore... non pas encore.
Avant cela il y avait bien autre chose. Une première limite, la première à céder, à rompre les rangs, à se jeter bas pour implorer leurs merci. Mais c'était bien davantage la limite de sa conduite, non point celle de leurs capacités, et de leur endurance. Il était un réceptacle, et il lui suffisait de puiser en cette présence, en ce qu'il exsudait, en ce qu'il faisait naître, tout à la fois créateur et receveur de sa vénération, pour trouver les forces, trouver... tout ce dont il avait besoin. Pour poursuivre l'exploration de rivages inconnue, pour reprendre cette étreinte, ce typhon impie qui l'emplissait pourtant d'une satisfaction sans bornes. Il se dépassait, il n'avait plus conscience de lui, pas en temps qu'être, uniquement en temps qu'objet, outil ou... arme. Une arme pour faire se craqueler son maître, pour voir jusqu'où il irait... une arme pour le venger, venger l'outrage terrible qu'on lui faisait et dont il était l'éternel complice. Cette vérité...oh cette vérité... cuisante, terrible, imprimée dans sa chair comme une marque au fer rouge... cette certitude qui aurait dû le rendre malade, et dont il évitait habilement l'ampleur en se noyant dans la démence née de son sombre soleil. Il ne voulait pas y penser, à cette souillure pire que toutes les autres, pire que tout, même que la plus terrible des tortures qu'il inventait. Son être mit à nu, presque obscène sans la moindre pudeur.... et lui imprimait cette certitude en lui à chaque frémissement de son corps. Il se vengeait, presque sans s'en rendre compte, il se vengeait cruellement, amoureusement, détestablement, tendrement.... Il se vengerait toujours.
Mais cette vengeance commençait si aisément. Il brillait, dans sa perfection, cette vertu si rare qu'il incarnait avec brio, avec constance, avec aisance... Naît pour être une étoile, naît sans défauts, et plongé dans le noir absolue d'un ailleurs où la grâce était une danse, et la détermination l'affaire d'un frôlement de ses lèvres admirables contre la peau en tout points semblable et pourtant étrangère. Une réponse, simple, claire, sans hésitation. Une réponse attendue. Et toujours, cette vengeance subtile. La sauvagerie n'était pas nécessaire à la cruauté, ou à la violence, et la plus profonde des blessures resterait à jamais celle d'une dague se glissant lentement, presque amoureusement dans l'écrin d'un cœur chaud et palpitant de la peur d'une inconnue mortelle, la chair, comme un oisillon blessé tombé du nid, approchant de la main décharné de Mandos en y cherchant le réconfort... et en y découvrant l'unique et immuable fin. La caresse de cette lame d'acier froid. Oui, ils avaient eut la bestialité, la sauvagerie, à présent, il soufflait d'une brise délicate la plus exquise des souffrances, de chaque caresse, de chaque pression de ses lèvres et de son corps. Son corps est une arme, un instrument d'exquises tortures, et il en jouait effrontément, attisant le désir, et pinçant délicieusement les cordes de son instruments... le sien, cette fois, lui, ce corps, cet être, qu'il désirait, vénérait, idolâtrait, qu'il aimait... comme un fou, comme un imbécile, comme le pire dément de ce monde. Lui qui n'aurait jamais dû rien ressentir....
La roue tourne, elle tourne et elle s'emballe. Et lui s'enivre, de la docilité de sa victime, de sa proie, qu'il guide lentement sur les chemins sinueux du plaisir sans jamais le voir s'esquiver de ses mains et de ses caprices. A lui. A lui. Si non de cœur, alors de cœur. Oui tout à lui. Et voilà qu'il s'imaginait lui faire mal, l'imaginait sur sa chair de torture, prenant grand soin de lui, et lui tirant mille sons, pour sa symphonie personnelle. Crierait-il ? Pas tout de suite, pas pendant des heures... mais peut-être, oui, peut-être réussirait-il ? Qui pouvait le savoir. Car pour le moment, c'est de plaisir qu'il le noie et l'enivre, et se gorge de sa vue alors qu'il en redemande encore et encore, subissant... et c'était l'instant qu'il avait attendu, fatidique, l'instant où, vulnérable, il se laisserait prendre à ses rets, l'instant où ses murmures se faisaient les plus redoutables. Murmures terribles, prodigieux, murmures aimants ou venimeux... jusqu'à l'instant où ils se taisent, à nouveau malvenus, à nouveaux enfermés, joyaux sans prix. Mais le plaisir ne prenait pas fin pour autant, pas alors qu'il s'abaissait, sur lui, pour s'occuper de son ardent désir. C'est alors sa victime qui brise le silence, de ses râles, de ses gémissements, qui ne sont que la plus merveilleuse musique à ses oreilles. Un premier aveux, une première victoire, mais pas suffisante, une simple ouverture à cette allégorie du vice et de la décadence, chaque souffle comme une note de sang sur une partition noire de charbon, de jais ou d'obsidienne.
Un choc assourdissant dans le silence, leurs regards se croisant , plongeant l'un dans l'autre, en un tourbillon redoutablement attirant, véritable mascaret de passion. La douleur y fait fleurir une ancolie riche de nuances, les frissons remontant le long de son corps, alors qu'un délicat tracé rouge vient caresser la peau martyrisée par des ongles félins. Le sang chaud coulant comme un bijoux sans prix, moirant la blancheur de neige de sa peau, tandis que sa crinière désormais sauvage vient former un voile soyeux autour d'eux, les enfermant dans un monde o|u chaque couleur, chaque frisson, et un cri de passion et d'indignation, et où l'échange de deux regards assombrit révèle plus que d'innombrables promesses et serments. Il est sien, sien ? Vraiment ? Chaque souffle, chaque plainte emperlée de plaisir semble effectivement le prouver. En dépit de ses pulsions, de ses envies, en dépit de tout, il ne bouge pas, subissant et se laissant diriger, se laissant également torturer, alors qu'il lui refuse la jouissance....
Et pourtant, il ne s'esquive pas, alors que ses hanches se trouvent ceinturées, et que dans un battement de cœur, dans une brève inspiration, avant même qu'une telle pensée ne lui soit venue, la chaleur bondit de ses entrailles dans l'intégralité de son corps, dévorant son être de l'intérieur, et le faisant suffoquer. Un instant, comme si le fil du temps s'était arrêté, suspendu, tremblant, à l'écoute de leurs union, il resta figé, la vague de chaleur s'atténuant pour laisser place au délicieux confort d'un corps chaud et serré autour de son désir palpitant. En lui... la réalisation met un instant à pénétrer dans son cerveau, contrairement à son vît, enfouit profondément dans l'intimité serrée et moite de son maître. Comme dans un songe, il laissa sa main se guidée jusqu'à sa lance brûlante dont il s'occupait quelques instants encore auparavant, et sans hésiter, enroula ses longs doigts habiles autour de la longueur imposante pour la masser avec dextérité. Enfin, la conscience revient à lui, et une jouissance euphorique mais pas encore physique point en lui. Les rôles sont inversés, à présent, et c'est son sang riche qui vient lubrifier, qui vient adoucir le frottement de la chair sur la chair, qui vient lui permettre de s'enfoncer encore plus loin, toujours plus loin... Délicieux, effrontément merveilleux... Un fruit défendu qu'il se voyait déjà croquer à pleines dents, alors qu'il était repoussé, et qu'il observait avec une intensité douloureuse son maître venir le chevaucher à nouveau, l'enfoncer au plus profond de lui, lui arrachant un gémissement viscéral.
Serrant les dents une expression farouche, il lui était alors aisé de cambrer son corps pour s'enfoncer encore plus profondément dans ses chairs soyeuses. Aucune douceur, une fois encore, seulement la brutalité d'un besoin à assouvir, l'urgence d'une envie irrépressible... et l'elfe le mire, l'observe, son regard si intense qu'il laisserait presque une marque sur la peau hâlée de son maître. Ses plaintes et grondements de plaisir s'arrachent presque violemment à sa gorge, alors que la plaisir le noie rapidement, et qu'il sent poindre un zénith qui secouera son être jusque dans ses fondements. Il est là... tout près... si près.... et enfin, dans un sanglot étranglé, dans une crispation de son corps et un tremblement profond, il se libère en lui en fermant ses yeux gemmés. Le plaisir indescriptible manque lui arracher ses sens, tandis que la peau de son ventre se souille d'une semence laiteuse qu'il étale de ses doigts un instant, laissant son corps voguer sur les rives de l'inconscience, sur ce nuage cotonneux qui le baigne. Lentement, ses doigts glissent, se rapproche de la verge encore tendue et la frôle de ses digits, caressant avec précaution la chair encore en éveil, et encore quémandeuse. Son corps accusant quelque peu la fatigue, pourtant ses forces encore pleines hurlent à la reprise de leur échange, de cette bataille, sexuelle, mais non moins féroce, qu'ils se livrent mutuellement dans l'intimité de cette chambre souterraine. Rien qu'un instant de repos avant de se jeter de nouveau à l'assaut de ce mont de plaisir et de délice... oui rien qu'un instant, avant de le voir se remettre à onduler, à se mouvoir, sur lui, attisant le feu de ses reins sans aucun mal.
Sa bouche sur la sienne, scellant ses soupirs de bien-être, son goût enivrant lui faisant tourner la tête... il répond au baisé avec langueur, abandon, subissant et attirant la passion à lui, se fondant sous la chape désirable de son corps dominateur, leurs deux cœurs battant en écho l'un de l'autre. Union parfaite, d'une harmonie transcendante, d'un équilibre parfait dans leurs horreur, leurs ardeur, leur... amour ? Si bien, et il semble se fondre en lui, sous ses doigts, sous son poids, sous sa langue.... lascif félin trouvant son égal en un jeu paresseux d'où le temps est exclut, importun. Il se délecte de lui sans hâte, s’imprégnant toujours plus profondément de tout ce qui le définie, tout ce qui fait de lui... ce qu'il est. La nuit de noce se poursuit avec moins d'urgence, alors qu'ils voguent tout deux sur les sensations, haussés sur une vague, plongés l'un dans l'autre.... Il était sien, à présent affidé, mais non moins élevé. Il est sien, et son maître est à lui, son maître, celui qui tient ses chaînes, ses fils, sa laisse... Nul doute sur sa loyauté, nul doute sur ce qui couve au fond de son cœur, de son âme, cette appartenance inextricable. Pour lui il se tuerait, et tuerait n'importe qui, pour lui il servirait, à jamais, esclave, soumis, qu'importe, tant qu'il baigne de l'attention de son dieu. Il est sa seule faiblesse, le seul être pour lequel il ressente des émotions, le seul être capable de l'abattre, ou de l'élever au dessus de tout, le seul.... le seul qui tienne sa vie entre ses doigts, autour de son doigts, comme un anneau de plus. D'un mot il pourrait l'éteindre, ou la faire flamber comme jamais... et si il doit tailler en pièce une armée pour le rejoindre, il le fera, même si c'est la dernière chose dont il est capable. Chaque souffle, chaque battement de ce cœur mort.... est sien, à tout jamais.
D'un coup de rein à la force insoupçonnée il le fait basculer, le plaque au sol, fermement, sans douceur. D'un bond il est sur lui, d'un bond il l'empêche de se mouvoir comme il le ferait d'une proie, son visage à quelques centimètres du sien. Ses yeux sont deux puits creusant un trou dans la peau admirable de l'être qu'il retient sans peur et sans honte.
« La fin n'existe pas. Ce n'est qu'une illusion lâche que j'arracherais des gorges et des âmes de tout ceux qui tenteront de nous l'imposer »
Une caresse légère sur la gorge millénaire au port de souverain, comme une promesse silencieuse. j'arracherais ta gorge aussi si tu tente de m'abandonner. Nouvelle morsure, sur la nuque, alors qu'il y blottit son nez, et que, d'un même mouvement fluide, il l'empale à nouveau, le clouant de son arme au sol froid, glacial en comparaison de leurs corps. Ses dents, plongeant profondément dans la chair tendre, goûtant le sang, marquant... comme sien, alors qu'il le ravageait, comme il n'avait jamais ravagé personne, mais comme il aurait aimé le faire, indifférent aux hurlements de son corps dont il demandait des efforts surhumains alors qu'il les consumait tout deux, chaque coup de rein un poignard d'érotisme malsain, de vendetta magnifiée par l'exaltation de cette étreinte qui durait et produisait un effet si affin de celui de l’alcool sur son esprit. Il ne se retenait pas, le prenant, non comme l'esclave obéissant, mais comme le fauve qu'il devenait sous ses doigts. Qu'il tire sur sa peau, la déchire, et sans doute trouverait-il en dessous l'océan velouté d'une fourrure aussi sombre que sa chevelure. Que ses ongles se brisent, alors qu'il traçait des sillons sur le corps soumis au sien, et à la place pousserait des griffes redoutables...
Il était son arme, il était son outil, mais c'était lui qui subissait en cet instant, tout ce que ses non-dits avaient libérés, tandis qu'il se repaissait de lui, assouvissait les plus terribles de ses fantasmes, et les vicieux de ses désirs, ses rêves les plus malsains, les plus noirs, alors qu'il l'embrassait à en perdre le souffle, le goût du sang sur ses lèvres et sa langue, alors que, d'une folie, il lui rendait tout ce qu'il avait ressentit à être chevauché et possédé, alors seulement, au terme de ce qui se voulait être une course effrénée... il se libéra à nouveau, courbant son corps alors qu'un frisson le prenait de nouveau, et qu'un feulement courroucé s'échappait de ses lèvres. L'empêchant d'atteindre cet état d'extase sur l'instant, il s'arracha à l'étreinte des chairs outragées pour l'enfoncer violemment dans sa gorge, le libérant cette fois pour boire le nectar directement à sa source, sans manifester la moindre répugnance. Loin de là... ce fut un air extatique qui vint se peindre sur les traits magnifiés de l'elfe prit à savourer la liqueur la plus délicieuse au monde, lui tirant jusqu'à la dernière goutte, voracement et ne semblant pas vouloir lâcher prise malgré la sensibilité du vît après l'orgasme. Le relâchant à contre cœur, il vint glisser son visage contre l'intérieur de sa cuisse, et, délicatement, lapa le sang qui maculait la peau sensible, le dégustant avec la même envie que le vin qu'il avait tiré de lui. Mordant le tendre festin qu'il se réservait sur l'instant, il le laissa un moment voguer, au grès du plaisir, avant de revenir se glisser contre lui, trônant fièrement, l'arrondi délectable de sa croupe caressant l’épieu encore dur malgré le léger voile de fatigue qui embrumait son regard.
« ô mon seigneur... mon amant... mon seul maître... rien ni personne ne me détournera jamais. Vous êtes l'unique, l'astre de mon existence... et l'impie qui osera me couper de vous sera un sacrifice de plus que je vous livrerais. Je le ferais... chanter, une ode sur terrible qu'elle en percera les cieux et éteindra les étoiles, pour que vous soyez seul à briller sur le monde... »
Jamais de fin, jamais de faiblesse, si ce n'est la sienne entre ses bras, si ce n'est la fatigue l'emportant après l'accomplissement de sa servitude …. cela seulement.... uniquement.... aussi unique qu'il l'était, aussi singulier que ses paroles, promesse fatidique et empoisonnée.
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| | | SauronAdministrateur - Seigneur des Tenèbres
♦ Date d'inscription : 25/02/2013 ♦ Localisation RP : Bard-Dûr ♦ Points RP : 251 ♦ Aventures : 534
| Sujet: Re: Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées [PV Sauron] Lun 17 Juin - 7:26 | |
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Le sang, la chair, la sueur, la peur. Tant de choses futiles, aberrante qui pourtant mènerait le plus clean des hommes dans les méandres d’un enfer sans fin. Sans faille. Sans… Porte de sortie. Emmuré vivant dans l’enveloppe charnelle qui lui sert de corps, inconscient des actes, mais pourtant bien conscient de ses gestes. Une aberration des plus parfaite. Tout comme la scène qui se déroule à l’instant même. Il y a bien des choses à dire sur ce genre de situation. J’aurais pu te conter en quelques lignes comment je fus bon autrefois. Voilà qui est fait. Court n’est-ce pas ? Regardons la vérité en face. Quel homme ne jouit pas du sang de l’autre ? Quel homme, aussi saint d’esprit soit-il ne jouirait pas de la cruauté même de l’homme ? Mensonge. Tu te mens à toi-même, tu fantasmes, t’inventes une vie, te dis parfait. Mais qu’est-ce la perfection ? Tu te donnes bonne conscience en refoulant tes désires les plus salaces ? Fatale erreur, erreur fatal, grosse stupidité encore une fois. Pourquoi résister ? Pourquoi aller à l’encontre de notre nature ? Je pourrais te certifier que nul homme ne nait bon. Non. Le mal, la cruauté coule en chacune de nous. C’est elle qui fait notre force. Il n’y a pas de mal à se l’avouer et encore moins, aucun, à la laisser s’échapper. Elle vogue au-dessus de nos tête, parcoure le monde, notre monde, nous enferme encore plus dans sa folie. Elle est comme une drogue. Au départ, nos gestes sont hésitants. Faire mal. C’est se détruire. Mais plus le geste ce fait, plus on y prend goût. L’odeur du sang, mélangé à cette senteur âcre de la sueur et des larmes. Et le son si strident d’un pâle cri au coucher du soleil. On s’y perd. On s’y soumet et on apprend à en jouir. Alors on se promet que nul homme ne viendra plus jamais nous faire du tort. On se promet de ne plus jamais être faible. Car le mal, oui, ce même mal, réside bel et bien en chacun de nous. Et toi Amour, tu l’as déjà compris. Et j’en jouis…
Dans un coup de rein tu me plaques au sol, sans même te soucier de ce que je pourrais en penser, rien. Et un sourire malsain se dessine sur mon visage. Tu me parles, et j’en jouis. Tu m’empale, et je jubile. Oh que oui je sais que tu m’arracherais la gorge si je t’abandonne. J’en ai conscience. Et c’est bien pour cela que je t’ai choisi, toi, et personne d’autre. Alors tu viens plonger tes lèvres dans mon cou, et tes dents dans ma chair. Je peux sentir ton vît me pénétrer au plus profond, mon corps se cambrant sous l’extase, et un soupire de plaisir sortant d’entre mes lèvres. Je viens plaquer une main contre ta tête, te forçant à enfoncer tes dents, encore plus en profondeur, toujours plus loin, toujours plus fort, alors que l’autre vient t’arracher la peau de ton dos, sans retenue, sans rien. Le sang coule, et coule encore. Le tien, le mien, mélange parfait de deux être hautement inhumain. Perdus dans la cruauté qui se dégage d’eux. Ne pensant plus. Ne ressentant plus rien. Si ce n’est que de l’adoration pour eux-mêmes. Car oui, je m’aime. Et oui, tu m’aime, mais je t’aime et tu t’aimes aussi. Nous sommes la perfection Bartekil. Nous sommes… La puissance, la force, la beauté, toutes ces choses à la fois. Et nul être ne pourra jamais nous résister. Plus fort ! Mes doigts s’enfoncent dans ta chair, l’autre, agripant tes cheveux, brutalement, te forçant à relever la tête. Je viens plaquer mes lèvres contre les tiennes, buvant de mon sang, jouissant de ce goût métalique, alors que je viens croquer dans ta langue pour gouter de ton liquide carmin. Je m’en alimente, avant que tu ne te retire, et que je te vois plonger une seconde fois, me vidant de ma vitae. Je sais que tu en jouis. Et ce sentiment n’est que réciproque. Je ne soupire plus, je grogne de plaisir. Je jouis de cette extase. ENCORE ! Fais-moi mal. Fais-moi connaitre l’extase. PLUS FORT !
Et tu croques encore dans la chair, tu t’en nourris sans aucune retenue, sans rien. Ma main glisse dans tes cheveux, je te laisse faire. Me pompant le vît, me pompant le sang, me pompant tout ce que tu peux. La sensation de ta langue si parfaite, la perfection de tes geste, la brutalité qui se dégage de ta personne. J’aime tout de toi. Et mon corps en redemande, encore plus, toujours plus. Et plus je jouis, plus l’orgasme se fait sentir, plus j’en redemande. Je m’alimente de sexe. Je suis un être gourmant, j’aime la luxure, j’aime, vivre des corps des autres. Un frisson parcoure mon épiderme, quand tu viens me lécher l’intérieur de la cuisse, mon bassin qui ne peut s’empêcher de se mettre en mouvement, et ma main, toujours plaquée dans tes cheveux, te retenant là, en bas, tout en bas. Je viens m’infiltrer dans le fond de ta gorge, a t’en faire gerber ton repas de la veille, mais je me moque de tout ça. Je me moque de savoir si tu as mal, je ne me contrôle plus, je ne contrôle absolument… Plus rien. Dans le sang, dans les ténèbres, dans le noir, tu te lies à moi, je me lie à toi, l’union exécrable de deux malades mentaux sans foi ni loi. Sans rien. Sans aucune conviction ni compassion. Deux personnes hautement égoïstes. Narcissiques au possible, nombrilistes, égocentriques. Nous sommes le mal Bartekil. Jouissons-en ! Donnes-toi à moi. Et je me donnerais à toi, sans limite, sans faille, sans rien. Je suis tien. Tu es mien. Nous sommes… Un tout. La morale n’a pas de place en ce lieu. Rien, de tout ce qui se rapproche de près ou de loin à ce que le commun des mortels peut nommer « justice » n’a de place en ces lieux. Je veux voir cette pute de cruauté. Laisse-la sortir ! Laisse-la vivre ! Lâche-toi ! PLUS FORT ! Mais tu remontes. Sans finir le travail, sans rien. Venant me parler. Usant des mots. Pourquoi parler amour ? Pourquoi t’arrêter ? Pourquoi ces choses inutiles ? Petites futilités sans aucun intérêt. Ne me laisse pas là, la queue en l’air ! J’ai dit encore !
Alors je te souris, encore et toujours, venant poser mes lèvres contre les tiennes pour te faire taire. Ne dis plus rien. Tais-toi… Tant de gentillesse émanant de ma personne. Bien trop… De gentillesse. Et alors que tu ne t’y attends pas, je me relève, te faisant tomber par terre, sans le moindre scrupule, sans rien. Je te repousse pour mieux venir t’attraper violemment par les cheveux. Je te traine comme un chien jusqu’à ta table de torture, envoyant baladé le corps mort qui se trouvait là, c’est toi qui j’y installe. C’est toi… Qui va jouir de toute l’ampleur de ma cruauté désormais. Laisse-moi te montrer comment on façonne les hommes… à ma façon. As-tu peur Bartekil ? De tout ce que je pourrais te faire ? L’envie, le plaisir, l’orgasme fait de moi un homme sans aucune limite, sans aucune faille. Sans rien. Et de l’extase nait mes envies les plus… sordides. Le sang. L’horreur. La cruauté. Tant de choses mais qui pourtant ne fait que représenter tout ce que je ressens actuellement. Le bien être considérable que tu fais naitre en moi. Je ne te regarde pas, rien, quand je viens t’attacher les bras et les pieds. Ne bouges pas Amour. Ne fais pas de gestes… Brusque. Laisse-toi faire. On va juste… S’amuser. Toi et moi. C’est sur moi que Morgoth me montra comment torturer un homme. C’est sur toi, que je t’apprendrais… Tu es encore bien jeune Bartekil. Ton humanité persiste, je la sens, je la vois. Elle n’a pas sa place en ces lieux, rien. Qu’elle crève la gueule ouverte. Qu’elle se dégage de ta personne pour ne laisser place qu’à la plus subtile des perfections. Tu es un diamant brut Amour. Il faut juste le travailler encore un peu, le sculpter dans toute sa splendeur pour n’en garder que le plus beau. Ca ne fera pas mal je te le promets. Disons que… Ca va juste un petit peu… piquer… Vois toutes ces choses sur mon visage. Vois tout ce que j’envisage de faire. Ressens-les. N’ai crainte amour. Tout ce que je fais ce n’est que pour ton bien. Je ne torture jamais. Que trop rarement. Mais ce soir, je prends la place du sadique. Juste un soir. Histoire de rire un peu… Je le sais… Que tu aimes ça… Alors je viens prendre place au-dessus de toi, venant t’embrasser, te mordillant la lèvre…
« Une goutte de mon noble sang équivaut à cinq du tien Amour… Jouis de toute ma splendeur. Jubile. Toi, moi, nous sommes de même raison tu ne penses pas ? Liés et soudé dans la cruauté des âmes. N’est-ce pas… Merveilleux ? »
Alors je me relève, m’approchant de ta table, cherchant l’outil de plus parfait… Les couteaux sont pour moi bien trop basiques… J’aime… L’originalité. Laissant ma main glisser sur chaque outil, sur chaque petite merveille qui se dresse devant moi. Ne pouvant faire des choix, me mordillant l’intérieur de la joue. Joueur. Jubilant de toute ce que je vais pouvoir faire. Mais rien ne me va. Rien… Ne viens me sauter à la figure. Aucune arme ne me parle, et vient me hurler un « prends-moi ! ». aucune… Excepté peut-être… Oui… Elle, elle me parle… Je viens attraper une petite fiole, sentant la chaleur qui se dégage du petit récipient. L’acide ronge les peaux. Les chairs, les os. Elle ronge tout ce qui lui sert de rempart. La rouille, le métal. Absolument… Tout… Donne-moi ton cœur Amour. Je veux ton cœur. Cet organe qui bat dans ta poitrine. Qui me fait danser sous sa musique incessante. Bartekil, tu n’as aucune conscience de la passion que je te porte malheureux. En es-tu seulement capable de le voir au-delà de tout ? Alors je me rapproche de toi, débouchant la fiole, versant un simple goutte sur l’emplacement du cœur. Ta peau brûle, presque instantanément. Et je m’amuse. Une goutte, puis deux… Et trois… encore et encore, jusqu’à ce que la forme d’un cercle se forme. Je veux voir la couleur de ton cœur. Montre-la-moi ! Dans mon regard tout n’est que cruauté. Rien n’est humain. Je ne suis pas humain. Je ne suis en rien l’âme charitable qui se lie aux autres. Je suis… La pute de l’humanité. Tel un enfant qui s’amuse je me mets à chantonner un air joyeux. Une chanson digne de la Comté. Des paroles qui donnent envie de danser, alors que je peux voir ta chair se consumer de plus en plus. Cellules par cellule, un creux se creuser, et la couleur de ton organes apparait enfin. Rouge. Et le sang qui s’en dégage. Finement. Bruler par l’acide. Magnifique… Tellement… Magnifique…
« Laisse-moi lire en ton cœur Amour… Laisse-moi voir… Ta sincérité. »
Tel le fauve, je viens lécher la plaie. Le produit vient me bruler la langue, alors qu’elle vient pénétrer la plaie, l’ouverture, venant te sucer le sang qui tente d’entrer dans ton organe, elle s’infiltre là, entre deux côtes, difficilement, mais avec tant d’agilité. . Je te lèche le cœur, comme je lécherais n’importe quoi. Je m’en nourris, le touche, le titille de ma langue. Je peux le sentir faiblir, battre, de moins en moins vite, mais tu ne peux mourir. Je ne te laisserai pas mourir. Jamais. Et de mon autre main je continue à vernir te tiller. Encore et toujours plus. Je veux du sang, je veux du sexe, je veux l’orgasme, nous mélanger dans cet ambiance des plus malsain, mais pourtant, des plus délicate. Je viens t’aspirer le sang, en grande quantité, plongé là sans retenu contre ton torse, alors que je laisse mes doigts te découvrir de nouveau. Ton sexe, venant frôler la barrière intime de ton anus. Un doigt, deux, trois… Et je souris, et je jubile, quand dans un coup sec et précis j’y laisse pénétrer entièrement cette main baladeuse. Je peux sentir l’étroitesse de ton corps, et le sang qui se remet à couler. Je te déchire, je te dévore, laissant mon membre entrer et venir avec force, à t’en couper le souffle, à t’en faire trembler. Mon poignet, remontant même jusqu’à la moitié de mon avant-bras. Je pourrais venir t’arracher les tripes si j’en avais envie. Je t’empale, remontant, sans cesse, de plus en plus, mais stoppant pour ne pas venir te déchirer un organe, et t’abimer, de là où je ne pourrais te soigner. Ouvrant mes doigts de temps à autre pour encore plus occuper cet espace déjà des plus restreints. Je m’amuse, et je jouis de tout ce que je fais. Pauvre petit pantin entre mes mains. Mais pourtant. Pauvre petit pantin qui ne me laisse pas des plus indifférents. Mon bras droit, mon confident, mon ami, mon amant, l’alter-Ego. Rien de tout ce que je peux faire, dire, ne te dégoutera jamais. Je le sais, le sens. Alors quand je relève la tête, ta chair à moitié consumée, la peau, brulée, ne laissant place qu’à la vision d’un muscle en action, se contorsionnant sous la douleur, je viens poser mes lèvres contre les tiennes.
« Et moi je t’arracherais les tripes si l’idée de me trahir, de me quitter te travers l’esprit un seul instant Amour. »
Et comme pour te prouver que je ne te mens pas, je retire sans délicatesse mon bras. Le sang coule d’entre tes cuisses, venant souiller le sol, le colorant toujours et encore un peu plus. Sans retenue, je viens me lécher les doigts, dégustant ce met savoureux. Et comme le fauve, je viens reprendre position au-dessus de toi, te surplombant. N’oublie jamais ta place Bartekil. Tu n’es que ma catin, petite chose que je pourrai briser entre mes doigts si je le voulais. Et quand je dis encore, il ne faut jamais faire le contraire. Je laisse mes doigts te parcourir le torse de nouveau, jouant sur la chair, m’amusant de toi, nos deux sexe s’entremêlant dans une danse sans fin. Oui, la faim n’a pas de fin Amour. Jamais. Mon appétit se veut des plus gros et des plus insatisfaits. Je laisse mes ongles glisser contre ta peau, s’enfonçant avec parcimonie, arrachant quelques petites particules. Là et là aussi. Rien de bien profond, rien de bien douloureux, quand je te laisse une trace, de tes clavicules jusque dans le bas de ton ventre. Une griffure digne des chiennes les plus affamés. Je suis une chienne. Je suis… la pute de l’humanité. Et dans un autre coup de rein je viens me glisser en toi. Restant assis, là, mon vît vient t’empaler de nouveau. Le chemin se veut être déjà préparé. Ironie quand tu nous tiens. L’absence d’étroitesse en ton intérieur me fait dire que j’y suis sans nul doute allé un peu fort. Alors dessus, je descends de mon piédestal, mettant fin à cette chevauché décevante. Décidé à refermer le trou, décidé, à retrouver cette sensation d’enfermement en ton intérieur. Du fil, des aiguilles, de quoi… Reboucher tout ça. Cherchant à tâtons ce qu’il me faut sur ta table, balançant les couteaux et autres objets en tout genre quand ma main vient frôler une pire de supplice. Et c’est alors plus qu’un sourire malsain qui se dessine sur mon visage. Tant pis pour le fil, tant pis pour l’aiguille, de toute façon tu n’en as pas…
« Ton imagination se veut vraiment être des plus… interessante parfois. Mmmmm Bartekil, tu n’es que perfection amour. Si beau mais pourtant si… Dégueulasse. J’ai une surprise pour toi mon Amour ! »
Oui. Des surprises, j’en ai tant pour toi. Et j’en aurais toujours. Alors je délaisse ton objet de torture si apetissant, et te relâche, de détache. T’aidant à te relever, décidé à remonter à la surface. Oui. Nous pouvons connaitre des choses bien meilleurs dans une pièce des plus confortable. Je te porte presque, te trainant jusqu’à mes appartements, ignorant les regards emplis de questionnement face à notre tenue des plus dévergondée. Nus, ensanglantés, sales, et plein de sueur. On dirait que nous sortons d’une terrible bataille, mais je n’en ai cure. Je me moque bien de tous les racontars et de toutes ces choses. Car dans le fond, bien qu’ils pensent, nul être ici n’oserait redire quoi que ce soit sur mes agissements. Et dans le fond, certain te regarde avec haine et envie. Qui, n’aimerait pas être à ta place ma Perfection ? Je te traine jusqu’à la chambre, te déposant sur le grand lit, envoyant balader la catin de ma dernière nuit enflammée un peu plus loin. Laissant son cadavre rouler pour venir s’effondrer dans un bruit sourd sur le sol. Une de plus. Encore. Et comme l’enfant joueur je ne fais qu’hausser les épaules. Restant assis là, à tes côté, je viens passer un linge humide sur les plaies. De l’eau chaude, mélangée à de l’alcool. Je viens te soigner, je voudrais te réparer, pour recommencer. Encore et encore. Toujours, sans fin Amour. Sans terminus, sans lassitude, sans rien. Mon corps te réclame tellement. Je ne te regarde pas, je te dévore. Aime-moi Bartekil. Aime-moi à en crever ! Mon… tout. Mon unique… Mon… Précieux Personne ne pourra jamais prendre ta place. Personne… Ne sera jamais élevé à ta hauteur… Ma douce folie sans faille… Tu es si… Parfaitement beau Amour… Et après un dernier baisé je me relève, allant le chercher ce fil et cette aiguilles. La passant sous une flamme, j’attends que le métal sois rouge, bien chaud, stérile. Et pliant tes genoux, je viens te refermer là où je venais de te salir. Ca pique, ça brule, ça chauffe. Mais cette douleur n’est que futilité face à tout ce que je pourrais te faire. Et cette tentation des plus plaisante. La vue de ton vît, là, fatigué, si exténué… Je viens me mordre la lèvre, et alors que je te soigne, je ne regarde déjà plus ce que je fais… Fondant sur ce membre, l’avalant de nouveau, encore une fois. Encore… toujours plus… Ma douce Perfection. Je ne trouverais donc jamais de lassitude face à toutes ces choses que tu m’offres ? Non jamais… J’avais dit ENCORE !
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| | | Bartekil GwentölwnAdministrateur-Dirigeant de l'Eriador-Sauron's Bitch
♦ Date d'inscription : 13/05/2013 ♦ Localisation RP : Eriador/Mordor ♦ Points RP : 113 ♦ Aventures : 172
| Sujet: Re: Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées [PV Sauron] Dim 30 Juin - 17:59 | |
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Il n'a pas peur. Pas un seul instant. Les sueurs froides, la terreur se glissant dans les entrailles, glaçant l'être comme un souffle d'hiver implacable, faisant geler les larmes sur le velours pâle de la peau... Non, tout cela, si ils avaient la moindre existence, étaient à des années lumières de ce qu'il ressentait à l'heure actuelle et rien n'aurait put changer cela. Il n'avait rien à craindre, consentant en toutes les démences de son maître vénéré, réceptacle assoiffé de tout ce que Sauron déverse en lui, de sa cruauté, de son plaisir, de... tout. Il n'existe que pour le servir et ne se réalise qu'au travers de lui, au travers de tout ce qui émane de lui, rendu ultra sensible par leur proximité prolongée, et par les plaisir extatiques naît de leur étreinte sauvage, focalisé sur lui, rendu fou, hors de lui, hors de caractère, hors de tout... Il n'était certainement plus lui-même, mais qu'était lui au final, alors qu'il avait abandonné la défroque de son identité passé aux pieds de son dieu et s'en forgeait une nouvelle à présent, une nouvelle identité, un nouveau lui, dans lequel la peur n'avait pas de place. Quel poids aurait-elle eut, après tout, alors qu'il était là, sous l'éclat de son seigneur, et qu'il ne désirait rien mieux que le satisfaire... ou de subir son mécontentement si telle était sa volonté, car après tout, un outil qui ne donnait pas satisfaction devait bien être réformé. Il ne ressentait aucune peur, aucune angoisse, non vraiment rien, seulement l'attrait, la volonté de le suivre jusqu'au bout et de subir tout ce qu'il désirait... Alors il ne se débattait nullement, ne cherchait nullement à fuir ou à discuter. Les liens se referment sur sa chair alors qu'il reste... figé, détendu, docilement complaisant, ne s'esquivant pas de la morsure cruelle du métal menaçant d'entailler ses poignets délicats. Lèvre à nouveau scellées, non par volonté mais par obéissance, il contemple le visage de l'être qui lui est tout... Louveteau attendant d'apprendre.
Cela ne fait que quelques semaines après tout, quelques brèves semaines qu'il avait ceint l'anneau et vendu son être. Quelques semaines à peine qu'il apprenait, rejetant peu à peu tout ce qu'il était pour se forger dans le feu et l'acier et la souffrance profonde d'une terre à l'agonie. Neuf à l'océan de ténèbres et de chaos qui l'entourait et le baignait, il apprenait encore beaucoup chaque jour, malgré ses devoirs... La conscience d'une erreur commise le brûlait farouchement, mais il n'en faisait pas mention, bien trop occupé à tracer de ses yeux venimeux les traits de son délicieux bourreau... La torture. Une leçon de la part du maître en personne, comment pourrait-on même le refuser. Il le veut. Plus qu'un consentement passif, c'est une demande, presque une supplique, muettement lancée par les courbes de son corps sur cet instrument de restriction, attendant de subir, attendant de jouir... son corps ressentant si peu la douleur est une matière première à la gravure d'un esprit proverbialement sadique. L'attente, l'imagination galopante... que fera-t-il, quel sera le rythme de la danse, l'instrument, parviendra-t-il a ressentir de nouveau la douleur... à en jouir comme au premier jour, à satisfaire... oui... satisfaire son maître. Qu'il le travail, qu'il le modèle, fasse tout ce qu'il désir de lui, la douleur ne lui faisait pas peur, pas plus que la mort. Aux mains de cet être impérial et magnifiquement sanguinaire, il n'était qu'abandon et apprentissage, ne tendant que vers cette perfection qu'il se devait d'incarner. La perfection était un chemin, non une fin, et chaque expérience sublimait l'éclat insufflé par le caprice de son prince...
Un souffle, doux et caressant. Les lèvres entre ouvertes, comme des fleurs se dénudant sous le toucher sensuel d'une brise vivifiante... la sensation de sa bouche contre la sienne, des dents sur la pulpe délicate menaçant de s'ouvrir pour libérer les perles carmines. Et cette voix somptueuse faisant naître un frémissement au creux de ses hanches et de son bas ventre. Il se serait saigné à blanc pour la jouissance de tremper encore ses lèvres dans le sang de son dieu. Nectar euphorisant, aphrodisiaque exaltant, poison rare et précieux...une drogue, voilà ce que c'était, une drogue terrible qu'il souffrait avec joie tant elle était merveilleuse à ses sens à vifs. Tel le meilleur des vins, fruité mais métallique, chaud et doux, aux notes indéfinissables qui rappelaient les larmes de vipères, l'absinthe, l'indigo et une flamme cueillit d'un brasier ardent... coulant langoureusement sur la langue, et dans la gorge, réchauffant ses nerfs et confondant toute sa conscience, lui faisant tourner la tête... et électrisant son corps... Il en ressentait encore la douceur sur son palais, ne rêvant déjà plus que d'y goûter à nouveau... et peu importe si il y perdait tout le fluide de ses veines. Cinq gouttes ? Allons donc, pour lui, le sang de l'Admirable n'avait pas de prix. C'était voler la faveur divine sans la moindre honte, c'était toucher l'immortalité, l'immoralité... frôler d'un doigt l'extase mortelle, lethale, l'interdit nirvana, un orgasme à nul autre pareil. Dans les brumes du manque infligé par ses mots, il dû se contraindre à ingérer le reste de ses paroles. Liés... oui liés... ils étaient liés.... par le sang, par la cruauté, par la folie, par... bien plus qu'un simple serment de loyauté... Liés oui, ils l'étaient, et il désirait l'être encore davantage. Qu'il le laisse boire à nouveau, par pitié.... Non ! Pas de pitié, aucune pitié ! Sauron ne connaissait pas la pitié ! Mais il avait soif, il avait besoin de lui, besoin de son sang, besoin de sentir l'extase à nouveau... faim et soif, ses veines se contractant douloureusement, sous l'envie, le besoin irrépressible qui le taraudait. Merveilleux oui, oui oui, il était merveilleux, la plus somptueuse merveille au monde... quiconque jugerait du contraire s'arracherait les yeux de honte. Non... non non ce n'était pas cela. Leur lien oui, c'était merveilleux... ça aussi....surtout ça oui, et si ça l'était alors... alors....
Crispé d'envie. Regard fixé sur cette forme si prometteuse qui s'éloigne. La torture, la leçon... c'est vrai. Il ne devait pas oublier. Le voilà qui s'approche de ses outils. Ses outils.... les extensions de son être, de sa volonté... et qui ont l'air si pâles et si dénués d'intérêt pourtant en comparaison de cette souffrance vivante qu'est la vision d'un dieu incarné. Son regard dément, pupilles dilatées, une légère fleur de sang en chaque orbite, ne le quitte pas un seul instant alors qu'il semble hésiter devant l'éventail... et il y en a tant, des couteaux de formes différentes pour planter ou trancher, pour détacher la peau sans toucher aux muscles, pour dépecer, pour écailler... des tubes et des visses, des torsades, et des aiguilles fines à planter dans les nerfs, pour tordre les nexus du corps en une douleur vive et terrible. Il y a des pinces, et des colliers barder, des fouets, des filins très fins, des substances diverses dont le sel et l'acide... Il y a également de plus gros instruments... la poire d'angoisse, les cisailles crocodiles, L'araignée, le chat à neuf queue, les cordages à estrapade... Il y en avait, en réalité, bien trop pour tout détailler, et il était miraculeux qu'il ai à user de plus de quelques unes d’entre elles. Laquelle... laquelle sera choisit, laquelle ira se loger dans la main majestueuse dont il attend les coups, et qui pulse de ce sang tant désiré... C'est sans doute la pire torture imaginable, ce manque, cruel et étouffant, qui le prend à la gorge et le fait lentement brûler sans qu'il n'émette un son. Il était prêt à tout subir, absolument tout, pourvu qu'il revienne près de lui, pourvu qu'il le laisse de nouveau goûter son sang... Puis soudain, le voilà qui semble se décider, et son corps se tend encore davantage, l'appelant à lui, cherchant sa cruauté et son attention, tout, absolument tout.... Ils 'avance, lentement, débouchant cette fiole. Il sait ce qu'elle contient, ils savent tout deux. Et pourtant, il ne manifeste pas un geste de recule, ou de peur, pas le moindre soupçon de doute, respirant l'abandon. Une goutte tombe à l'emplacement de son cœur et immédiatement, une sensation abominable explose dans tout son corps, détendant ses muscles et lui arrachant un son plaintif et viscéral....
Douleur. Une expérience de la douleur qui semble chasser le manque pour un temps, combattant la dépendance qu'il a développé avec une surprenante rapidité. Une pression se forme, implacable, alors que de nouvelles gouttes viennent brûler la peau, les muscles et les os, creusant un trou jusqu'à son cœur. Son souffle erratique, qu'il tente de conserver profond dans un sursaut de conscience, s'échappe de ses lèvres tremblantes alors qu'il laisse sa tête retomber doucement en arrière dans le reposoir, les yeux vitreux ne le quittant pas un seul instant. Il en est certain, son maître ne veut pas qu'il ferme les yeux, qu'il fuit cette scène... il doit regarder, et il regarde, il contemple, le sang s'échappant, et cette vision d'horreur apparaissant. Il ne fuit pas, ne semble pas même perturbé de voir son cœur apparent au reste du monde, au regard gourmand et cruel de son seigneur. La douleur est une explosion, l’éruption d'un volcan atrocement présent, et il en savoure chaque instant, les membres faibles et lentement, très lentement, il se sent glisser vers l'abysse lointaine avec abandon. Une telle plaie ne peut qu'être mortelle, et il sent déjà le souffle de Namo le glacer, tandis que les mots de Sauron tombent, creux dans son oreille. Il entend mais ne cherche point à comprendre, abandonné à lui et à sa tendresse sans une once de regret. Le voilà qui oscille, à un souffle du trépas, retenu par la seule volonté de son maître, l'empêchant de périr, alors qu'il frémit faiblement à la langue qui caresse une intimité outrageusement préservée... une caresse humide sur son cœur palpitant faiblement, pauvre petit oisillon tombé du nid, son sang absorbé par cette bouche vorace, l’affaiblissant encore.... Il a beau être fort, elfe immortel, possesseur d'un anneau, il ne peut lutter contre le froid qui gagne ses membres, l'engourdissant et enserrant son être de coton.... Abandonné à son destin, animal docile et maîtrisé par les doigts glaçant de la mort et de la douleur, il subit sans une plainte de plus, les sanglots coincés dans sa gorge et ses poumons, mourant avant de voler sa voix.
Ses membres sont faibles, immobiles, le corps lié par la douleur délirante qu'il lui inflige. Mais son âme et son esprit se tordent, si proches du gouffre et le surplombant, jouissant pleinement de cette expérience, profitant honteusement de l'étreinte de la volonté de son maître qui le retient pour sentir tout le vide béant de la mort près de lui, ricanant au nez des ombres qui dansent devant ses yeux, haineux fantômes. Il ne pouvait mourir, Sauron le désirait encore, il le retenait, il ne le laisserait pas tomber et disparaître.... et il en hurlait intérieurement de joie, d'un bonheur sauvage, hautement irrespectueux, hautement indécent, rauque et fauve, et emplit d'une folie malveillante et d'une démence merveilleusement débridée. Un plaisir souverainement immoral emplissait soudain ses veines, comme un parfum sucré et sirupeux, et son rire éveillant des milliers d'écho dans le vide de la mort ressemblait à celui des mâchoires d'âne en cuivre portées par un drapé prune. Alors même que son corps ne réagit plus, son âme elle, détachée, en devient presque palpable et la sensation des doigts, de la bouche, de cette succion qui n'en finissait pas et le faisait durcir... la sensibilité à fleur de peau, comme une seconde chair mise à nue, et qui s'excitait de toute la souillure qu'on lui infligeait. L'intrusion barbare au creux de son corps, étirant les barrières délicates de son intimité.... et il laisse échapper un doux gémissement de plaisir, qui résonne, presque malvenu en cette scène d'horreur et pourtant parfaitement assortie, chant d'un festival maléfique aussi répugnant que délicieux pour eux-même. Le sang coule encore entre ses cuisses, et son souffle se coupe... la sensation est singulière et dérangeante, et tout à la fois plaisante. Il n'a jamais été aussi emplit, et se serre sur le membre intrusif et menaçant qui pourrait ravager son intérieur d'une simple traction. La pulpe de son être se déchire sans résistance aux mouvements brutaux, alors qu'il remonte, remonte encore.... tirant sur sa résistance jusqu'au point de rupture, cessant avant de ne le détruire définitivement, le faisant haleter et geindre follement, tremblant de tout son corps...
Il le sent, ouvrir ses doigts, là tout au fond, et manque de défaillir à nouveau sous la sensation, un sourire extatique montant crûment à ses lèvres, illuminant son visage, alors que les sons, les mots, le caressent, et le fait jouir. Un bref instant, ses yeux frémissent, papillonnent, roulant dans leurs orbites. Non jamais il ne le trahira, ne le quittera, il préférerait mourir, il est.... accro' oui... il est dépendant, complètement drogué à lui... il a besoin de lui, besoin de se soumettre à lui, besoin de le servir... alors oui, il accueil la menace, la promesse, avec le sourire, ce sourire adorateur, plein de vénération, plein d'un amour inconditionnel, et d'abandon, de jouissance et de promesses malveillantes et impies. La perte de cette intense pénétration de suffit pas à lui voler cette expression extatique et....un peu folle. Le sang coule, coule encore, mais ça n'a aucune importance.... ce n'est qu'une parure de plus pour lui plaire, un tissu purpurin sur sa peau de lys et d'étoile. Il le regarde revenir vers lui, le dominer, et une note de pure soumission s'ajoute à la lueur de ses disques de jade. Il l'adore, ressentant ses caresses, le frottement de leurs deux membres, les ongles marquant sa peau couverte de sueur, ce n'est pas de la douleur, lorsqu'un infime morceau de peau se détache, ce n'est... rien. La douleur est partie, refluant... Son esprit sombre lentement, de nouveau, dans l'océan cotonneux de la fatigue, vidé oui... l'énergie s'est échappée de lui et il se laisse faire, ne le quittant pourtant pas des yeux. Il cille finalement, humectant sa rétine d'une pellicule humide bienfaitrice. Une surprise ? Curiosité, interrogation. Il se laisse détaché, docile, se laisse relevé, se forçant, cherchant quelques maigres forces. Ses jambes trembles, son corps encore au supplice peine à se remettre, et pourtant, l'étreinte de l'anneau à son doigts se fait présent, pressant, lui rendant des forces... impies, des forces arrachées à la pulsion de mort qu'il a donné, et qui lui permettent de se tenir droit près de son maître. Il le suit diligemment, ne soufflant mot, ne laissant aucun commentaire quant à leurs apparences réciproques...
Le chemin vers le haut de la tour est un songe qui l'indifférent, ignorant les regards sur eux, ignorant la haine et l'envie, ignorant tout d'eux. Ils ne l'intéresse pas. En rien. Ils ne sont rien. D'insignifiants insectes qui ne méritent rien de lui. Seul compte son maître, et leurs destination. Rien d'autre oui. Et il n'a plus assez de force ou de volonté pour étendre sa conscience à quoi que ce soit d'autre. Il se laisse conduire, jusqu'à la chambre, s'étendant sur les draps défaits avec la grâce de l'obéissance absolue, ne jetant pas un regard au cadavre qui roule sur le sol avec un bruit mat. Elle non plus n'est rien. Tout ce qu'il voit, son seigneur et maître, et les mains venant soulager son corps, de l'eau, un linge... cela pique un peu, mais rien qui ne resta, la sensation le réveil, lui rendant progressivement ses forces. Son regard perd ce lustre mi vitreux mi étincelant... il cille à nouveau, et son souffle se fait régulier. Mais jamais son attention ne se détourne, jamais il ne se laisse aller au soulagement, ou à la fatigue. Son esprit est toujours tourné vers son maître qui le brûle de ce regard.... intense. Dévorant. Un regard qui le fait frémir et s'éveiller, le ramenant à leurs jeux érotiquement cruels. Un mot vient frôler son épiderme martyrisé... précieux. D'où venait-il ? Aucune importance en vérité. Quelque chose se tord au fond de lui, sous une torture d'une autre sorte. Clouant son regard au sien, le mirant de toute la force de son esprit alors qu'il s'approche, le gratifiant d'un baisé cautérisant qui lui fait un bref instant fermer les yeux. Il se laisse aisément manipuler, se laissant... refermer. Il ne marque aucune douleur, aucun mal être, alors que l'aiguille chauffée au rouge plonge en lui, c'est désagréable, mais vain et piètre, en comparaison de ce qui a causé ses blessures.... Ce n'est rien vraiment, rien qu'il ne puisse supporter en silence. Ce n'est qu'un piètre succédané de ce qu'il lui a fait ressentir... et il n'en a cure. Doux et pliant, pas douillet pour un sous, il le regard de sous ses longs cils, maître à l’œuvre sur un corps qui est sa création...
Il eut une douce plainte d'un plaisir somnolant, lorsque la bouche si chaude et humide vint titiller son vît au repos, et ses hanches de creusèrent, courbant son corps contre la succion qui lui arracha un frisson. Malgré la fatigue de son corps, il ne pouvait s'empêcher de s'exciter aux attentions de son maître bien aimé... écartant largement et honteusement les jambes, il crispa une main sur les draps richissimes, tout en inspirant l'air que ses poumons réclamaient, le plaisir remontant le long de ses membres et le plongeant de nouveau dans l'extase. Prit au piège de son propre désir et de la volonté de son souverain, mais délicieusement prisonnier, ne cherchant pas à s'échapper, il subissait la faim de son dieu avec langueur et lascivité, tremblant, frémissant, alors que des plaintes de plaisir échappaient de ses lèvres affaiblies, sa volonté trop ravagée pour retenir sa voix à présent, trop chaotique et désordonnée pour lui permettre de se discipliné, il n'était qu'un animal dompté se laissant posséder jusqu'au fond de l'âme... sensible, si sensible, trop perdu et mortellement dépendant, sa drogue à portée de crocs, le plaisir s'offrant à lui, piqueté de souffrance, et la libération, trop aisée, alors que la bouche de son maître s'échinait à lui soutirer son sperme... Zenith rapide, son corps s'arquant magnifiquement, abandonné, yeux fermés perlant de larmes retenues, larmes de plaisir, sa bouche rougie s'ouvrant en un chant sensuel... ses mains accrochées aux draps. Le plaisir de la chair est encore relativement nouveau pour lui, la possession de son corps entièrement à l'envie de son divin maître, n'ayant jamais connu d'union charnelle ainsi... Il est encore innocemment débutant et la fatigue accumulée, sa leçon et la fougue de son seigneur on effilés la corde retenant son âme à son corps. Un spasme violent le prit, manqua le faire défaillir, et il soupira des paroles sans queue ni tête, mais aimantes, adoratrices, en tout les dialectes qu'il connaissait, vénérant l'être qui le souillait...
Brillait-il vraiment ? Cette sensation de légèreté... cette sensation de plénitude... il ré ouvrit les yeux, et contempla la lueur qui émanait de lui. Il n'aurait jamais cru faiblir au point d'atteindre la plus profonde abysse au fond de son être, au point d'exposer son noyau intime comme ça. Pas un instant pourtant, il ne tenta de le dissimuler, de redescendre en un plan d'existence plus physique. Il se contempla là, âme et fëa, exposé au grand jour comme son cœur auparavant, prêt à être usé comme un corps mortel, prêt à être... modelé, chevauché, ou ravagé, à loisir, vulnérable au possible. Un bref, très bref instant, il se sentit gêné et exposé, puis il se laissa retombé sur le lit, offert à la cruauté et au plaisir de son possesseur.... et subitement, une idée vint, de nulle part, une idée folle, et la main se refermant sur un poignard perdu dans le lit le conforta. Il l'attrapa et s'entailla l'intérieur des cuisses, en deux longues lacérations profondes.... Une âme pouvait-elle saigner ?
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